©L'équipe de France féminine de football à l'entraînement vendredi à Brisbane. Franck Fife/AFP
L'équipe de France féminine, en pleine confiance, se mesure samedi (10h00, Beyrouth) à l'Australie et son fervent public de Brisbane pour une place dans le dernier carré du Mondial, l'objectif du sélectionneur Hervé Renard.
La révolution entamée au printemps par le charismatique entraîneur, venu prendre les rênes d'une équipe féminine contre toute attente et pour la première fois de sa carrière, passe par le Brisbane Stadium et un choc au sommet contre le pays organisateur, soutenu par tout un peuple.
Samedi, deux heures avant le match, de nombreux supporters australiens étaient déjà présents aux abords du stade dans une ambiance festive mais sans fan français aperçu.
"On sait que nous ne jouons pas que contre une équipe mais contre une nation. C'est aussi pour ça qu'on est motivé car on adore ça", s'est enflammé Hervé Renard, déterminé à "franchir ce palier" des quarts de finale, "pour aller battre la meilleure performance de l'équipe de France dans une Coupe du monde".
Quatre ans après la désillusion du Mondial à domicile, avec une défaite en quart de finale contre les Américaines (2-1), et 12 mois avant une future grand-messe du foot féminin dans l'Hexagone avec les Jeux olympiques de Paris, les Bleues se retrouvent face à leur destin, samedi à l'heure du petit-déjeuner en France.
Devant les 50.000 fans "Aussie" attendus, les Françaises rêvent d'une qualification pour une deuxième demi-finale après celle de 2011. Une telle performance viendrait justifier les chamboulements des derniers mois, de l'éviction de l'ex-sélectionneuse Corinne Diacre à l'intronisation en grande pompe de l'ancien coach de l'Arabie saoudite.
"Pression"
"Cela fait partie des matches les plus importants de notre histoire. Par rapport à notre futur, on est à un tournant", a reconnu l'attaquante Eugénie Le Sommer, qui n'aura plus beaucoup d'occasions, à 34 ans, de ramener une médaille dans son pays.
Depuis 2009, l'équipe de France a disputé tous les quarts des compétitions majeures auxquelles elle s'est qualifiée. Mais son bilan est mitigé, avec six éliminations et trois qualifications seulement pour les demi-finales, au Mondial-2011, aux JO-2012 et lors du dernier Euro en Angleterre.
Revivre le goût amer d'une élimination ferait mal à Le Sommer comme à la capitaine Wendie Renard, qui s'était mise en retrait au printemps pour obtenir des changements dans l'encadrement. Le bilan serait même plus que mitigé, avec seulement trois victoires en cinq matches en Australie, et une seule contre un adversaire renommé (le Brésil, 2-1 lors de la phase de groupes).
L'Australie a bien compris l'enjeu qui entoure la sélection française, et l'habile sélectionneur Tony Gustavsson, membre du staff des Américaines lors du Mondial en France, ne s'est pas privé de renvoyer la pression du côté tricolore.
"Elles seront sous une immense pression par rapport à ce qu'elles veulent réussir", a-t-il glissé, assurant que ses joueuses, elles, "ne ressentent même pas" celle inhérente au pays-hôte.
Kerr remplaçante
Les Bleues sont toutefois en confiance après un festival en huitième contre le Maroc (4-0). Mais la charnière centrale composée de Wendie Renard et de la jeune Maëlle Lakrar devra faire parler sa taille et sa vitesse pour contrer les quatre attaquantes australiennes, Fowler, Raso, Foord et Van Egmond.
La star australienne Sam Kerr blessée à un mollet avant le début de tournoi est une nouvelle fois remplaçante, mais devrait rentrer en fin de match, comme cela a été le cas en huitième contre le Danemark.
Côté Bleues, la latérale droit Eve Perisset, en larmes lors de la reconnaissance du terrain, commence également sur le banc, remplacée par Elisa De Almeida, qui devra bien lire les appels de Caitlin Foord, impressionnante en huitième.
"Je n'échangerais pas mes attaquantes contre les leurs", a lancé vendredi Hervé Renard, avant de dire tout le bien qu'il pensait de Le Sommer, qui n'a "pas d'égale dans une surface" de réparation.
De quoi donner un surplus de confiance à la Lyonnaise, muette lors du dernier match de préparation au Mondial, une défaite 1-0 le 14 juillet contre ces mêmes Australiennes... Un mois après cet amical perdu, le contexte est tout autre: une place dans le dernier carré mondial est en jeu.
La révolution entamée au printemps par le charismatique entraîneur, venu prendre les rênes d'une équipe féminine contre toute attente et pour la première fois de sa carrière, passe par le Brisbane Stadium et un choc au sommet contre le pays organisateur, soutenu par tout un peuple.
Samedi, deux heures avant le match, de nombreux supporters australiens étaient déjà présents aux abords du stade dans une ambiance festive mais sans fan français aperçu.
"On sait que nous ne jouons pas que contre une équipe mais contre une nation. C'est aussi pour ça qu'on est motivé car on adore ça", s'est enflammé Hervé Renard, déterminé à "franchir ce palier" des quarts de finale, "pour aller battre la meilleure performance de l'équipe de France dans une Coupe du monde".
Quatre ans après la désillusion du Mondial à domicile, avec une défaite en quart de finale contre les Américaines (2-1), et 12 mois avant une future grand-messe du foot féminin dans l'Hexagone avec les Jeux olympiques de Paris, les Bleues se retrouvent face à leur destin, samedi à l'heure du petit-déjeuner en France.
Devant les 50.000 fans "Aussie" attendus, les Françaises rêvent d'une qualification pour une deuxième demi-finale après celle de 2011. Une telle performance viendrait justifier les chamboulements des derniers mois, de l'éviction de l'ex-sélectionneuse Corinne Diacre à l'intronisation en grande pompe de l'ancien coach de l'Arabie saoudite.
"Pression"
"Cela fait partie des matches les plus importants de notre histoire. Par rapport à notre futur, on est à un tournant", a reconnu l'attaquante Eugénie Le Sommer, qui n'aura plus beaucoup d'occasions, à 34 ans, de ramener une médaille dans son pays.
Depuis 2009, l'équipe de France a disputé tous les quarts des compétitions majeures auxquelles elle s'est qualifiée. Mais son bilan est mitigé, avec six éliminations et trois qualifications seulement pour les demi-finales, au Mondial-2011, aux JO-2012 et lors du dernier Euro en Angleterre.
Revivre le goût amer d'une élimination ferait mal à Le Sommer comme à la capitaine Wendie Renard, qui s'était mise en retrait au printemps pour obtenir des changements dans l'encadrement. Le bilan serait même plus que mitigé, avec seulement trois victoires en cinq matches en Australie, et une seule contre un adversaire renommé (le Brésil, 2-1 lors de la phase de groupes).
L'Australie a bien compris l'enjeu qui entoure la sélection française, et l'habile sélectionneur Tony Gustavsson, membre du staff des Américaines lors du Mondial en France, ne s'est pas privé de renvoyer la pression du côté tricolore.
"Elles seront sous une immense pression par rapport à ce qu'elles veulent réussir", a-t-il glissé, assurant que ses joueuses, elles, "ne ressentent même pas" celle inhérente au pays-hôte.
Kerr remplaçante
Les Bleues sont toutefois en confiance après un festival en huitième contre le Maroc (4-0). Mais la charnière centrale composée de Wendie Renard et de la jeune Maëlle Lakrar devra faire parler sa taille et sa vitesse pour contrer les quatre attaquantes australiennes, Fowler, Raso, Foord et Van Egmond.
La star australienne Sam Kerr blessée à un mollet avant le début de tournoi est une nouvelle fois remplaçante, mais devrait rentrer en fin de match, comme cela a été le cas en huitième contre le Danemark.
Côté Bleues, la latérale droit Eve Perisset, en larmes lors de la reconnaissance du terrain, commence également sur le banc, remplacée par Elisa De Almeida, qui devra bien lire les appels de Caitlin Foord, impressionnante en huitième.
"Je n'échangerais pas mes attaquantes contre les leurs", a lancé vendredi Hervé Renard, avant de dire tout le bien qu'il pensait de Le Sommer, qui n'a "pas d'égale dans une surface" de réparation.
De quoi donner un surplus de confiance à la Lyonnaise, muette lors du dernier match de préparation au Mondial, une défaite 1-0 le 14 juillet contre ces mêmes Australiennes... Un mois après cet amical perdu, le contexte est tout autre: une place dans le dernier carré mondial est en jeu.
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