©Le Qatarien Nasser al-Attiyah, au volant de sa Toyota, lors de la 11e étape du Dakar-2022, jeudi autour de Bisha
Le Qatarien Nasser al-Attiyah (Toyota) conserve 33 minutes d'avance au classement général auto sur le Français Sébastien Loeb (Prodrive), jeudi, après la 11e et avant-dernière étape du Dakar, le motard britannique Sam Sunderland disposant lui d'une avance de 7 minutes.
La spéciale de 346 km autour de Bisha (sud-ouest de l'Arabie saoudite) a été le théâtre de la seconde victoire de Sainz en 2022 (après la 3e étape en première semaine). Pas de changement au classement, et Loeb, pénalisé pour un excès de vitesse (91 au lieu de 30), a même perdu 40 secondes sur al-Attiyah, 7e.
En cas de succès, qui sauf catastrophe ne semble pas devoir lui échapper, le Qatarien décrocherait sa 4e victoire dans le mythique rallye-raid, après 2011, 2015 et 2019, et la 3e pour son copilote français Mathieu Baumel.
"C’est quelque chose d’exceptionnel parce que des courses comme ça, la gagner une fois ça peut être le hasard, mais après la gagner plusieurs fois à plusieurs années d’écart avec différentes voitures, différents teams, c'est vraiment une jolie réussite", a dit Baumel en sortant de sa voiture. Et il a enchaîné: "Le Dakar, ça fait quand même quelque chose. Tout le reste c’est joli, mais le Dakar c’est encore au-dessus."
Il reste 146 km à Loeb vendredi pour espérer une erreur de son adversaire lui permettant de faire mieux que deuxième, une place déjà décrochée en 2017.
"On fait une bonne navigation, pas d'erreur, une belle attaque, on est là où on peut être. Comme je dis depuis quelques jours, je fais au mieux, la voiture est +top+ et on se fait plaisir", a déclaré le Français.
Van Beveren perd tout
Chez les motards, le risque était grand jeudi matin pour le leader français du classement, Adrien Van Beveren, de commettre une erreur de navigation en partant devant ses principaux concurrents. C'est exactement ce qui s'est produit dès le kilomètre 4.
Ayant perdu plus de dix minutes avant même le premier waypoint (point de passage), la mission s'annonçait impossible pour le pilote Yamaha, et ses adversaires ne se sont pas privés pour le punir: il finit 15e à 21 minutes du vainqueur 2021, l'Argentin Kevin Benavides (KTM), qui a abandonné mercredi mais a été autorisé à poursuivre hors classement.
Et il recule à la 4e place du général, à 15 minutes du leader Sunderland. Le Britannique a 6 min 52 d'avance sur le Chilien Pablo Quintanilla (Honda) et 7 min 15 sur l'Autrichien Matthias Walkner (KTM). Il n'a plus qu'une courte spéciale de 164 km à parcourir vendredi pour rejoindre Jeddah et la ligne d'arrivée du rallye-raid.
"Cette course est un ascenseur émotionnel. J'avais promis de faire vivre l'enfer à ma moto aujourd'hui (jeudi) et elle ne m'a jamais lâché. La stratégie c'était +All in+ ! Ne rien retenir, faire le maximum dès le début, c'est ce que j'ai fait et on verra comment ça se passera demain (vendredi), rien n'est fait", a déclaré l'Anglais, vainqueur en 2017, en Amérique du Sud, et 3e l'an passé.
Van Beveren, déçu, a consenti à l'arrivée que le sprint de vendredi ne lui faciliterait pas la tâche: "C’est un peu une parade la dernière étape". Il y aura 500 km de liaison pour rallier la Mer Rouge, mais dans la spéciale la plus courte de la quinzaine (164 km) il sera compliqué de faire des différences, sauf avarie sérieuse de ses rivaux.
Source AFP
La spéciale de 346 km autour de Bisha (sud-ouest de l'Arabie saoudite) a été le théâtre de la seconde victoire de Sainz en 2022 (après la 3e étape en première semaine). Pas de changement au classement, et Loeb, pénalisé pour un excès de vitesse (91 au lieu de 30), a même perdu 40 secondes sur al-Attiyah, 7e.
En cas de succès, qui sauf catastrophe ne semble pas devoir lui échapper, le Qatarien décrocherait sa 4e victoire dans le mythique rallye-raid, après 2011, 2015 et 2019, et la 3e pour son copilote français Mathieu Baumel.
"C’est quelque chose d’exceptionnel parce que des courses comme ça, la gagner une fois ça peut être le hasard, mais après la gagner plusieurs fois à plusieurs années d’écart avec différentes voitures, différents teams, c'est vraiment une jolie réussite", a dit Baumel en sortant de sa voiture. Et il a enchaîné: "Le Dakar, ça fait quand même quelque chose. Tout le reste c’est joli, mais le Dakar c’est encore au-dessus."
Il reste 146 km à Loeb vendredi pour espérer une erreur de son adversaire lui permettant de faire mieux que deuxième, une place déjà décrochée en 2017.
"On fait une bonne navigation, pas d'erreur, une belle attaque, on est là où on peut être. Comme je dis depuis quelques jours, je fais au mieux, la voiture est +top+ et on se fait plaisir", a déclaré le Français.
Van Beveren perd tout
Chez les motards, le risque était grand jeudi matin pour le leader français du classement, Adrien Van Beveren, de commettre une erreur de navigation en partant devant ses principaux concurrents. C'est exactement ce qui s'est produit dès le kilomètre 4.
Ayant perdu plus de dix minutes avant même le premier waypoint (point de passage), la mission s'annonçait impossible pour le pilote Yamaha, et ses adversaires ne se sont pas privés pour le punir: il finit 15e à 21 minutes du vainqueur 2021, l'Argentin Kevin Benavides (KTM), qui a abandonné mercredi mais a été autorisé à poursuivre hors classement.
Et il recule à la 4e place du général, à 15 minutes du leader Sunderland. Le Britannique a 6 min 52 d'avance sur le Chilien Pablo Quintanilla (Honda) et 7 min 15 sur l'Autrichien Matthias Walkner (KTM). Il n'a plus qu'une courte spéciale de 164 km à parcourir vendredi pour rejoindre Jeddah et la ligne d'arrivée du rallye-raid.
"Cette course est un ascenseur émotionnel. J'avais promis de faire vivre l'enfer à ma moto aujourd'hui (jeudi) et elle ne m'a jamais lâché. La stratégie c'était +All in+ ! Ne rien retenir, faire le maximum dès le début, c'est ce que j'ai fait et on verra comment ça se passera demain (vendredi), rien n'est fait", a déclaré l'Anglais, vainqueur en 2017, en Amérique du Sud, et 3e l'an passé.
Van Beveren, déçu, a consenti à l'arrivée que le sprint de vendredi ne lui faciliterait pas la tâche: "C’est un peu une parade la dernière étape". Il y aura 500 km de liaison pour rallier la Mer Rouge, mais dans la spéciale la plus courte de la quinzaine (164 km) il sera compliqué de faire des différences, sauf avarie sérieuse de ses rivaux.
Source AFP
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