©Le drapeau du FDS avec la mention "Forces démocratiques syriennes" en arabe, en kurde et en syriaque, symbole de la constitution multiethnique de cette coalition antirégime et proaméricaine. (AFP)
Les combats entre les forces kurdes et combattants locaux arabes, pourtant alliés au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) opposées au régime Assad, ont repris de plus belle samedi au Nord-Est de la Syrie. Ces affrontements menacent cette coalition proaméricaine installée pour lutter contre Daech et qui constitue un outil précieux pour Washington dans sa lutte contre l'influence iranienne.
Des affrontements intermittents se sont poursuivis samedi entre des combattants locaux et les forces kurdes dans l'Est de la Syrie, au premier jour d'un couvre-feu de 48 heures, décrété après des combats meurtriers.
Les combats ont commencé lundi après l'arrestation par les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, d'Ahmad al-Khabil, chef du Conseil militaire de la province de Deir Ezzor, un groupe local arabe armé pourtant affilié aux FDS.
Son arrestation avait déclenché des combats dans des secteurs sous contrôle kurde de cette province, entre les FDS et les combattants locaux, faisant 54 morts, dont six civils, d'après un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans un communiqué samedi, les FDS ont dénoncé "une propagande" visant à "semer la discorde et briser l'unité des FDS et de la population locale" arabe.
Selon elles, "il s'agit surtout d'affrontements contre des éléments du régime" et des hommes impliqués dans des trafics aux côtés d'Ahmad al-Khabil, a déclaré leur porte-parole, Farhad Chami.
Selon les FDS, Ahmad al-Khabil a été arrêté notamment pour ses liens présumés avec le régime syrien, trafic de drogue et sa "mauvaise gestion ayant permis une hausse des activités des cellules du groupe jihadiste Daech (ou Etat islamique-EI)".
La partie de la province de Deir Ezzor à grande majorité arabe, située à l'est de l'Euphrate est contrôlée par les FDS, tandis que les forces du président Bachar al-Assad, et combattants affiliés à l’Iran sont stationnés sur la rive ouest.
Les autorités kurdes gèrent les régions sous leur contrôle dans cette province par l'intermédiaire de conseils civils et militaires locaux, afin d'éviter de mécontenter les tribus arabes locales.
Les tensions ont été aggravées lorsque des combattants prorégime, soutenus par l'Iran, avaient profité des affrontements pour se rendre dans deux villages contrôlés par les Kurdes, selon l'OSDH.
Soutenues par les Etats-Unis, les FDS, qui contrôle de vastes territoires du nord-est syrien ont été le fer de lance de l'offensive qui a défait l'EI en Syrie en 2019.
Georges Haddad, avec AFP
Des affrontements intermittents se sont poursuivis samedi entre des combattants locaux et les forces kurdes dans l'Est de la Syrie, au premier jour d'un couvre-feu de 48 heures, décrété après des combats meurtriers.
Les combats ont commencé lundi après l'arrestation par les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, d'Ahmad al-Khabil, chef du Conseil militaire de la province de Deir Ezzor, un groupe local arabe armé pourtant affilié aux FDS.
Son arrestation avait déclenché des combats dans des secteurs sous contrôle kurde de cette province, entre les FDS et les combattants locaux, faisant 54 morts, dont six civils, d'après un dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans un communiqué samedi, les FDS ont dénoncé "une propagande" visant à "semer la discorde et briser l'unité des FDS et de la population locale" arabe.
Selon elles, "il s'agit surtout d'affrontements contre des éléments du régime" et des hommes impliqués dans des trafics aux côtés d'Ahmad al-Khabil, a déclaré leur porte-parole, Farhad Chami.
Selon les FDS, Ahmad al-Khabil a été arrêté notamment pour ses liens présumés avec le régime syrien, trafic de drogue et sa "mauvaise gestion ayant permis une hausse des activités des cellules du groupe jihadiste Daech (ou Etat islamique-EI)".
La partie de la province de Deir Ezzor à grande majorité arabe, située à l'est de l'Euphrate est contrôlée par les FDS, tandis que les forces du président Bachar al-Assad, et combattants affiliés à l’Iran sont stationnés sur la rive ouest.
Les autorités kurdes gèrent les régions sous leur contrôle dans cette province par l'intermédiaire de conseils civils et militaires locaux, afin d'éviter de mécontenter les tribus arabes locales.
Les tensions ont été aggravées lorsque des combattants prorégime, soutenus par l'Iran, avaient profité des affrontements pour se rendre dans deux villages contrôlés par les Kurdes, selon l'OSDH.
Soutenues par les Etats-Unis, les FDS, qui contrôle de vastes territoires du nord-est syrien ont été le fer de lance de l'offensive qui a défait l'EI en Syrie en 2019.
Georges Haddad, avec AFP
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