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Le premier ministre du Niger a indiqué que des discussions étaient en cours en vue d'un retrait rapide des forces françaises, lundi 4 septembre. Les tensions entre les deux pays se sont aggravées depuis le coup d'État de juillet, tandis que la France, qui n'a pas encore reconnu le nouveau gouvernement, considère les injonctions comme caduques.
Le Premier ministre nommé par les militaires au pouvoir au Niger a affirmé lundi que des "échanges" étaient en cours pour obtenir un départ rapide des soldats français, tout en espérant obtenir une "entente" avec les pays ouest-africains qui brandissent la menace d'une intervention armée.
Lundi, lors d'une conférence de presse de plus d'une heure, Ali Mahaman Lamine Zeine a affirmé que les forces françaises étaient "dans une position d'illégalité" au Niger et que les "échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement" leur retrait.
Le 3 août, les généraux qui ont pris le pouvoir par un coup d'Etat avaient dénoncé plusieurs accords de coopération militaire avec Paris qui compte quelque 1.500 soldats engagés dans la lutte antijihadiste au Niger. L'un de ces textes contenait un préavis d'un mois, selon eux.
M. Zeine a toutefois assuré que son gouvernement espérait "si possible maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses".
Le Niger a également retiré l'immunité et le visa diplomatiques de l'ambassadeur de France Sylvain Itté et exigé son expulsion.
La France, ancienne puissance coloniale qui réaffirme régulièrement qu'elle ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey, a indiqué qu'elle ne comptait pas appliquer ces décisions, qu'il s'agisse des soldats ou de l'ambassadeur.
Le chef du gouvernement nommé par les militaires qui ont renversé le 26 juillet le président élu Mohamed Bazoum a également évoqué le dialogue avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
L'organisation ouest-africaine n'a pas changé de position depuis le coup d'Etat: elle réclame un retour à l'ordre constitutionnel "immédiat" qui passe par la libération du président déchu Mohamed Bazoum et sa réinstallation dans ses fonctions.
Les nouvelles autorités de Niamey prévoient de leur côté une transition de "trois ans maximum".
La Cedeao a plusieurs fois brandi la menace d'une intervention armée et a imposé de lourdes sanctions économiques au Niger.
Mais la solution diplomatique continue d'être prioritaire.
La Chine, a par la voix de son ambassadeur à Niamey indiqué lundi qu'elle souhaitait "jouer un rôle de médiateur" dans la crise nigérienne.
Jeudi, le président du Nigeria, également à la tête de la Cedeao avait ouvert la porte à une possible courte période de transition.
Lundi, le Niger a par ailleurs rouvert son espace aérien pour les vols commerciaux.
Il l'avait fermé le 6 août "face à la menace d'intervention qui se précise à partir des pays voisins".
L'espace aérien nigérien reste fermé à tous les vols militaires, sauf autorisation préalable des autorités, selon un porte-parole du ministère des Transports, cité par l'Agence nigérienne de presse.
Malo Pinatel, avec AFP
Le Premier ministre nommé par les militaires au pouvoir au Niger a affirmé lundi que des "échanges" étaient en cours pour obtenir un départ rapide des soldats français, tout en espérant obtenir une "entente" avec les pays ouest-africains qui brandissent la menace d'une intervention armée.
Lundi, lors d'une conférence de presse de plus d'une heure, Ali Mahaman Lamine Zeine a affirmé que les forces françaises étaient "dans une position d'illégalité" au Niger et que les "échanges qui sont en cours devraient permettre très rapidement" leur retrait.
Le 3 août, les généraux qui ont pris le pouvoir par un coup d'Etat avaient dénoncé plusieurs accords de coopération militaire avec Paris qui compte quelque 1.500 soldats engagés dans la lutte antijihadiste au Niger. L'un de ces textes contenait un préavis d'un mois, selon eux.
M. Zeine a toutefois assuré que son gouvernement espérait "si possible maintenir une coopération avec un pays avec qui on a partagé énormément de choses".
Le Niger a également retiré l'immunité et le visa diplomatiques de l'ambassadeur de France Sylvain Itté et exigé son expulsion.
La France, ancienne puissance coloniale qui réaffirme régulièrement qu'elle ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Niamey, a indiqué qu'elle ne comptait pas appliquer ces décisions, qu'il s'agisse des soldats ou de l'ambassadeur.
Dialogue avec la Cedeao
Le chef du gouvernement nommé par les militaires qui ont renversé le 26 juillet le président élu Mohamed Bazoum a également évoqué le dialogue avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
L'organisation ouest-africaine n'a pas changé de position depuis le coup d'Etat: elle réclame un retour à l'ordre constitutionnel "immédiat" qui passe par la libération du président déchu Mohamed Bazoum et sa réinstallation dans ses fonctions.
Les nouvelles autorités de Niamey prévoient de leur côté une transition de "trois ans maximum".
La Cedeao a plusieurs fois brandi la menace d'une intervention armée et a imposé de lourdes sanctions économiques au Niger.
Mais la solution diplomatique continue d'être prioritaire.
La Chine, a par la voix de son ambassadeur à Niamey indiqué lundi qu'elle souhaitait "jouer un rôle de médiateur" dans la crise nigérienne.
Jeudi, le président du Nigeria, également à la tête de la Cedeao avait ouvert la porte à une possible courte période de transition.
Lundi, le Niger a par ailleurs rouvert son espace aérien pour les vols commerciaux.
Il l'avait fermé le 6 août "face à la menace d'intervention qui se précise à partir des pays voisins".
L'espace aérien nigérien reste fermé à tous les vols militaires, sauf autorisation préalable des autorités, selon un porte-parole du ministère des Transports, cité par l'Agence nigérienne de presse.
Malo Pinatel, avec AFP
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