Les centres d'immatriculation des véhicules à travers le Liban vont reprendre du service à partir du 11 septembre, soit lundi prochain, après près d’un an d’arrêt. Néanmoins seuls quelques services seront dispensés.
Ce sont les centres de Dekouané (Mont-Liban), Zahlé (Békaa), Saïda (Liban-Sud), Nabatiyé (Nabatiyé) et Tripoli (Liban-Nord) qui vont ouvrir leurs portes.
Les formalités que les citoyens pourront effectuer sont: l’enregistrement des véhicules, le paiement des frais de mécanique, les permis de conduire internationaux et les procédures pour véhicules inutilisables.
Quant à la plateforme électronique créée par la société Inkript, employée par l’État pour assurer une palette de services, dont la prise de rendez-vous pour passer l’examen du permis de conduire ou le paiement des frais de mécanique, elle est toujours à l’arrêt, après avoir fonctionné un temps. «Ils ne veulent pas que la “Mécanique” fonctionne normalement», s’insurge le propriétaire d’un bureau qui effectue les formalités des automobilistes sans préciser qui il désigne par son «ils».
Quid des permis de conduire
Pour ce qui est du renouvellement ou de l’obtention des permis de conduire, on reste au point mort. Depuis onze mois, aucun permis de conduire n’a été délivré et aucun n’a été renouvelé. Les automobilistes dont le permis a expiré bénéficient d’un délai de grâce jusqu’à la fin de l’année (décembre 2023). La raison du gel de l’octroi ou du renouvellement des permis est due à un conflit autour des commissions des examens.
En effet, les employés de l’Autorité qui avaient été arrêtés, il y a quelques mois, à cause de leur implication dans des affaires de corruption, appartiennent à ces commissions. C'est la raison pour laquelle beaucoup de jeunes conduisent actuellement sans permis, et nombre de personnes âgées roulent avec des permis périmés, ce qui représente un vrai danger pour la sécurité publique!
Rappelons que les portes de l’Autorité de gestion du trafic et des véhicules sont fermées depuis onze mois à la suite de l’arrestation des fonctionnaires soupçonnés de corruption.
Certains centres d'immatriculation des véhicules avaient rouvert leurs portes en avril. Ils ont assuré un service trois fois par semaine, avant de refermer leurs portes de nouveau.
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