Le festival Reef vient de clôturer sa cinquième édition à Kobayat et se prépare désormais à élargir son influence au Hermel. Ce rassemblement culturel et écologique, qui a attiré près de 6.000 visiteurs, continue de se distinguer en tant qu'événement majeur sur la scène libanaise. Entre cinéma engagé, performances artistiques et débats constructifs, le festival met à l’honneur des thématiques cruciales pour l’avenir du pays.
La cette cinquième édition de ce festival polyvalent s’est tenue du 31 août au 4 septembre, consolidant sa réputation d’institution culturelle et écologique. La fréquentation, estimée à 6.000 personnes, venant non seulement du Akkar mais également des différentes régions du Liban, témoigne du rayonnement et de la portée de l’événement.
Cinéma: l’audace récompensée
Le concours de courts-métrages, qui mettait en compétition 11 films arabes, a couronné The Claw Machine de George Salameh, saluant son originalité et sa profondeur. Le jury professionnel, composé de la comédienne Nada Bou Farhat, du réalisateur Hady Zaccak et de l’expert Mahmoud Korek, a également attribué le second prix à Jihad Saadé pour son film Pas loin d’ici. Une mention spéciale a été décernée au film d’animation How My Grandmother Became a Chair de Nicolas Fattouh.
Un programme novateur pour les jeunes
L’une des initiatives les plus remarquables de cette édition a été le programme d’ambassadeurs Reef, permettant à des adolescents de s’immerger dans les problématiques abordées pendant le festival. Ils ont joué un rôle central dans l'octroi d'un prix au moyen-métrage colombien intitulé Sonic Forest, mettant en lumière le rôle écologique des forêts et la lutte des autochtones pour la préservation de leur héritage naturel.
Grâce à une collaboration avec le collectif Kahraba, le festival a proposé des performances variées, allant de l’opéra à la danse contemporaine, immergées dans le cadre naturel de la vallée de Helsban. Un défilé de mode «upcyclée» a également offert un spectacle authentique, avec des vêtements créés par les habitants des villages environnants, soulignant l’importance de l’engagement communautaire.
Échanges autour des enjeux écologiques et sociaux
Les conférences ont constitué un autre point fort du festival, permettant un échange constructif autour des problématiques écologiques et sociales de la région. Des experts et des militants ont abordé des sujets aussi divers que la pollution des sols et des sources, la souveraineté alimentaire et les possibilités de développement durable pour le Akkar.
Prochaine étape, le Hermel
Après son grand succès à Kobayat, le festival Reef s’apprête à se délocaliser au Hermel du 8 au 10 septembre. Axée autour de la préservation du fleuve Oronte, cette première édition dans une nouvelle région comprendra des activités de plein air, des projections de films et des conférences. Ce nouveau chapitre confirme la vocation du festival à élargir son champ d’action et à mobiliser différentes communautés autour de causes cruciales.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus ou participer aux futures éditions, le programme détaillé et toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site internet et les réseaux sociaux du festival Reef.
La cette cinquième édition de ce festival polyvalent s’est tenue du 31 août au 4 septembre, consolidant sa réputation d’institution culturelle et écologique. La fréquentation, estimée à 6.000 personnes, venant non seulement du Akkar mais également des différentes régions du Liban, témoigne du rayonnement et de la portée de l’événement.
Cinéma: l’audace récompensée
Le concours de courts-métrages, qui mettait en compétition 11 films arabes, a couronné The Claw Machine de George Salameh, saluant son originalité et sa profondeur. Le jury professionnel, composé de la comédienne Nada Bou Farhat, du réalisateur Hady Zaccak et de l’expert Mahmoud Korek, a également attribué le second prix à Jihad Saadé pour son film Pas loin d’ici. Une mention spéciale a été décernée au film d’animation How My Grandmother Became a Chair de Nicolas Fattouh.
Un programme novateur pour les jeunes
L’une des initiatives les plus remarquables de cette édition a été le programme d’ambassadeurs Reef, permettant à des adolescents de s’immerger dans les problématiques abordées pendant le festival. Ils ont joué un rôle central dans l'octroi d'un prix au moyen-métrage colombien intitulé Sonic Forest, mettant en lumière le rôle écologique des forêts et la lutte des autochtones pour la préservation de leur héritage naturel.
Grâce à une collaboration avec le collectif Kahraba, le festival a proposé des performances variées, allant de l’opéra à la danse contemporaine, immergées dans le cadre naturel de la vallée de Helsban. Un défilé de mode «upcyclée» a également offert un spectacle authentique, avec des vêtements créés par les habitants des villages environnants, soulignant l’importance de l’engagement communautaire.
Échanges autour des enjeux écologiques et sociaux
Les conférences ont constitué un autre point fort du festival, permettant un échange constructif autour des problématiques écologiques et sociales de la région. Des experts et des militants ont abordé des sujets aussi divers que la pollution des sols et des sources, la souveraineté alimentaire et les possibilités de développement durable pour le Akkar.
Prochaine étape, le Hermel
Après son grand succès à Kobayat, le festival Reef s’apprête à se délocaliser au Hermel du 8 au 10 septembre. Axée autour de la préservation du fleuve Oronte, cette première édition dans une nouvelle région comprendra des activités de plein air, des projections de films et des conférences. Ce nouveau chapitre confirme la vocation du festival à élargir son champ d’action et à mobiliser différentes communautés autour de causes cruciales.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus ou participer aux futures éditions, le programme détaillé et toutes les informations pratiques sont disponibles sur le site internet et les réseaux sociaux du festival Reef.
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