Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a entamé lundi une nouvelle mission au Liban pour évaluer la situation du pays et celle des réformes que les dirigeants doivent mettre en place.
Menée par le chef de mission du FMI pour le Liban, Ernesto Ramirez Rigo, la délégation s’est entretenue, mercredi, avec les députés Ibrahim Kanaan et Georges Adwan, respectivement président de la commission parlementaire des finances et du budget et de la commission de l'administration et de la justice.
À l’issue de la réunion, M. Kanaan a indiqué que la rencontre a été franche. «Nous avons tout abordé, notamment la question centrale liée aux dépôts que tout le monde évite et à laquelle il faut trouver des solutions», a-t-il précisé.
De son côté, M. Adwan a exprimé son désaccord avec l'approche du FMI, qui prône la séparation entre le passé et le présent. «Notre approche consiste à déterminer les responsabilités, restituer les dettes et assumer les pertes. Il est impossible d'aborder l'avenir sans demander des comptes et sanctionner tous ceux qui ont commis des erreurs par le passé», a poursuivi le député FL.
La délégation du FMI s’est également entretenue avec l’équipe de travail des organismes économiques présidés par l’ancien ministre Mohammad Choucair. Les organismes ont ensuite publié un communiqué dans lequel ils ont exprimé leur satisfaction de coopérer avec le FMI en tant que «partenaire clé représentant le secteur privé».
Au cours de la réunion, les organismes ont réitéré leurs demandes, notamment «l'adoption d'un plan de relance financière et économique juste et fiable qui préserve la propriété et les dépôts privés, basé sur des hypothèses réalistes et objectives qui stimulent et dynamisent la croissance économique».
Il convient de noter que la délégation du FMI a rencontré, mardi, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Rappelons aussi que le Liban avait sollicité l'assistance du FMI en 2020 afin de redresser son économie. Le 11 février 2022, le FMI a publié sa feuille de route pour le Liban, préconisant des réformes et soulignant à plusieurs reprises qu'il n'apporterait aucun soutien si le gouvernement libanais ne mettait pas en œuvre des réformes. Cette visite du FMI au Liban intervient un mois avant les assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui se tiendront du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc.
Menée par le chef de mission du FMI pour le Liban, Ernesto Ramirez Rigo, la délégation s’est entretenue, mercredi, avec les députés Ibrahim Kanaan et Georges Adwan, respectivement président de la commission parlementaire des finances et du budget et de la commission de l'administration et de la justice.
À l’issue de la réunion, M. Kanaan a indiqué que la rencontre a été franche. «Nous avons tout abordé, notamment la question centrale liée aux dépôts que tout le monde évite et à laquelle il faut trouver des solutions», a-t-il précisé.
De son côté, M. Adwan a exprimé son désaccord avec l'approche du FMI, qui prône la séparation entre le passé et le présent. «Notre approche consiste à déterminer les responsabilités, restituer les dettes et assumer les pertes. Il est impossible d'aborder l'avenir sans demander des comptes et sanctionner tous ceux qui ont commis des erreurs par le passé», a poursuivi le député FL.
La délégation du FMI s’est également entretenue avec l’équipe de travail des organismes économiques présidés par l’ancien ministre Mohammad Choucair. Les organismes ont ensuite publié un communiqué dans lequel ils ont exprimé leur satisfaction de coopérer avec le FMI en tant que «partenaire clé représentant le secteur privé».
Au cours de la réunion, les organismes ont réitéré leurs demandes, notamment «l'adoption d'un plan de relance financière et économique juste et fiable qui préserve la propriété et les dépôts privés, basé sur des hypothèses réalistes et objectives qui stimulent et dynamisent la croissance économique».
Il convient de noter que la délégation du FMI a rencontré, mardi, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Rappelons aussi que le Liban avait sollicité l'assistance du FMI en 2020 afin de redresser son économie. Le 11 février 2022, le FMI a publié sa feuille de route pour le Liban, préconisant des réformes et soulignant à plusieurs reprises qu'il n'apporterait aucun soutien si le gouvernement libanais ne mettait pas en œuvre des réformes. Cette visite du FMI au Liban intervient un mois avant les assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui se tiendront du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc.
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