©Photo d'archive datant du 9 janvier 2020, montrant le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei (à droite) saluant le nouveau commandant de la Force Qods, Esmail Qaani (à gauche), le chef des forces armées iraniennes, Mohammad Bagheri (au centre) et le commandant en chef du CGRI, Hossein Salami, lors d'une cérémonie de deuil à Téhéran pour l'assassinat du général Qasem Soleimani. (AFP)
Une plainte a été déposée à Paris contre trois hauts responsables iraniens, dont le commandant en chef des Pasdarans, ou Gardiens de la Révolution islamique, pour menaces de mort et apologie du terrorisme contre les soutiens de la contestation en Iran. Les plaignants, résidant en France, dénoncent des déclarations publiques alarmantes et appellent à faire entendre leur voix malgré les pressions du régime des mollahs.
Une plainte contre trois dignitaires iraniens, dont le commandant en chef des Gardiens de la Révolution Hossein Salami, est déposée jeudi au parquet de Paris pour "menaces de mort et apologie du terrorisme", a annoncé l'avocate de six plaignants iraniens et franco-iraniens.
Outre Hossein Salami, la plainte vise le ministre du Renseignement Esmaïl Khatib et le commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, Esmaïl Qaani, et dénonce des menaces publiques proférées par ces trois dignitaires entre décembre 2022 et janvier 2023 contre les soutiens de la contestation en Iran.
Elle vise notamment une déclaration d'Esmaïl Khatib le 13 décembre 2022: "quiconque a joué un rôle dans les émeutes sera puni partout dans le monde", largement relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux, selon le texte de la plainte dont l'AFP a eu une copie.
Elle cite également des propos d'Hossein Salami le 10 janvier 2023 avertissant "les Français et les responsables de Charlie Hebdo" de ne pas "se pencher sur le sort de Salman Rushdie", le célèbre écrivain britannique poursuivi par une fatwa et victime d'un grave attentat en août 2022.
Les six requérants, résidant en France depuis les années 80 ou exilés de fraîche date, sont cinéastes, journaliste, écrivain ou militant des droits LGBT et sont publiquement engagés contre le pouvoir iranien.
Le dépôt de cette plainte, essentiellement symbolique à ce stade, intervient à la veille du premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre dernier, et du début du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran. "Il s'agit de signifier au pouvoir iranien, qui veut étouffer la contestation, que les Iraniens, où qu'ils soient dans le monde, vont continuer à se faire entendre", reprend Chirinne Ardakani.
Le Collectif Iran justice, association basée en France, documente depuis un an les exactions et la répression contre les manifestants en Iran, qui a fait selon des ONG des centaines de morts et des milliers d'arrestations.
Maria Chami avec AFP
Une plainte contre trois dignitaires iraniens, dont le commandant en chef des Gardiens de la Révolution Hossein Salami, est déposée jeudi au parquet de Paris pour "menaces de mort et apologie du terrorisme", a annoncé l'avocate de six plaignants iraniens et franco-iraniens.
Outre Hossein Salami, la plainte vise le ministre du Renseignement Esmaïl Khatib et le commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la Révolution, Esmaïl Qaani, et dénonce des menaces publiques proférées par ces trois dignitaires entre décembre 2022 et janvier 2023 contre les soutiens de la contestation en Iran.
Elle vise notamment une déclaration d'Esmaïl Khatib le 13 décembre 2022: "quiconque a joué un rôle dans les émeutes sera puni partout dans le monde", largement relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux, selon le texte de la plainte dont l'AFP a eu une copie.
Elle cite également des propos d'Hossein Salami le 10 janvier 2023 avertissant "les Français et les responsables de Charlie Hebdo" de ne pas "se pencher sur le sort de Salman Rushdie", le célèbre écrivain britannique poursuivi par une fatwa et victime d'un grave attentat en août 2022.
Les six requérants, résidant en France depuis les années 80 ou exilés de fraîche date, sont cinéastes, journaliste, écrivain ou militant des droits LGBT et sont publiquement engagés contre le pouvoir iranien.
Le dépôt de cette plainte, essentiellement symbolique à ce stade, intervient à la veille du premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre dernier, et du début du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran. "Il s'agit de signifier au pouvoir iranien, qui veut étouffer la contestation, que les Iraniens, où qu'ils soient dans le monde, vont continuer à se faire entendre", reprend Chirinne Ardakani.
Le Collectif Iran justice, association basée en France, documente depuis un an les exactions et la répression contre les manifestants en Iran, qui a fait selon des ONG des centaines de morts et des milliers d'arrestations.
Maria Chami avec AFP
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