Plus de 140 dirigeants sont attendus la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'Onu où la venue annoncée du président ukrainien mettra en lumière la fragmentation d'un monde qui se bat contre une avalanche de crises.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu jeudi prochain à la Maison-Blanche, pour la seconde fois depuis l'invasion russe. (AFP)
L'Assemblée générale des Nations Unies sera au centre de l'attention mondiale cette semaine alors que 140 leaders mondiaux commencent d'affluer à New York.
Le secrétaire général Antonio Guterres a déjà annoncé la couleur peu avant cette grand-messe annuelle: "Nous allons nous réunir à un moment où l'humanité fait face à d'immenses défis, de l'aggravation de l'urgence climatique à l'escalade des conflits, en passant par la crise mondiale du coût de la vie, la montée en flèche des inégalités et les bouleversements technologiques spectaculaires".
"Les gens attendent de leurs dirigeants une solution pour sortir de ce pétrin", a-t-il insisté, déplorant une nouvelle fois la "fragmentation" du monde qui "réduit notre capacité à répondre" à ces crises. Une fragmentation géopolitique dont témoigne l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a un an et demi.
Cette guerre, avec ses impacts en cascade, notamment sur la sécurité alimentaire mondiale, va sans aucun doute dominer cette semaine diplomatique intense, éclipsant les autres crises et la priorité officielle qui porte sur le développement.
La participation de Vladimir Poutine étant impossible, à cause du mandat d'arrêt de la CPI, la Russie sera parmi les pays représentés par leurs diplomates. (AFP)
Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky montera à la tribune de l'Assemblée générale, et devrait participer mercredi à un Conseil de sécurité à haut niveau consacré à cette guerre.
L'ONU et les diplomates occidentaux insistent aussi sur l'importance du sommet de lundi sur le développement, capital pour les pays du Sud dont les dirigeants seront présents en nombre.
Les gouvernements devraient s'y engager à "agir avec urgence" pour sauver les 17 "Objectifs de développement durable" pour 2030.
Ces objectifs "en péril" visent à améliorer le sort des plus de huit milliards d'êtres humains tout en protégeant la planète: éradication de l'extrême pauvreté et la faim, accès à la santé, à l'eau potable, à l'éducation ou à l'énergie, lutte contre le changement climatique...
La présence du président Ebrahim Raïssi à New York devra activer le dossier du nucléaire iranien. (AFP)
Antonio Guterres réunira d'autre part mercredi les dirigeants des pays qu'ils considèrent comme les premiers de la classe en matière d'ambition climatique. Mais les noms des heureux élus n'ont pas encore été rendus publics.
Malgré l'attention portée à l'Ukraine, d'autres dossiers géopolitiques internationaux devraient trouver leur place, notamment l'Iran, en présence du président Ebrahim Raïssi, ou encore Haïti, alors que le Conseil de sécurité discute d'un mandat pour envoyer une force internationale aider la police contre les gangs.
L'assemblée se déroulera en revanche en l'absence remarquée du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Rishi Sunak, ainsi que celles moins commentées des présidents russe et chinois.
Les États-Unis, avec Joe Biden, seront le seul membre permanent du Conseil de sécurité représenté au plus haut niveau, une situation que certains diplomates voient comme un mauvais signe pour l'ONU.
Georges Haddad, avec AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu jeudi prochain à la Maison-Blanche, pour la seconde fois depuis l'invasion russe. (AFP)
L'Assemblée générale des Nations Unies sera au centre de l'attention mondiale cette semaine alors que 140 leaders mondiaux commencent d'affluer à New York.
Le secrétaire général Antonio Guterres a déjà annoncé la couleur peu avant cette grand-messe annuelle: "Nous allons nous réunir à un moment où l'humanité fait face à d'immenses défis, de l'aggravation de l'urgence climatique à l'escalade des conflits, en passant par la crise mondiale du coût de la vie, la montée en flèche des inégalités et les bouleversements technologiques spectaculaires".
"Les gens attendent de leurs dirigeants une solution pour sortir de ce pétrin", a-t-il insisté, déplorant une nouvelle fois la "fragmentation" du monde qui "réduit notre capacité à répondre" à ces crises. Une fragmentation géopolitique dont témoigne l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a un an et demi.
Cette guerre, avec ses impacts en cascade, notamment sur la sécurité alimentaire mondiale, va sans aucun doute dominer cette semaine diplomatique intense, éclipsant les autres crises et la priorité officielle qui porte sur le développement.
La participation de Vladimir Poutine étant impossible, à cause du mandat d'arrêt de la CPI, la Russie sera parmi les pays représentés par leurs diplomates. (AFP)
Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky montera à la tribune de l'Assemblée générale, et devrait participer mercredi à un Conseil de sécurité à haut niveau consacré à cette guerre.
L'ONU et les diplomates occidentaux insistent aussi sur l'importance du sommet de lundi sur le développement, capital pour les pays du Sud dont les dirigeants seront présents en nombre.
Les gouvernements devraient s'y engager à "agir avec urgence" pour sauver les 17 "Objectifs de développement durable" pour 2030.
Ces objectifs "en péril" visent à améliorer le sort des plus de huit milliards d'êtres humains tout en protégeant la planète: éradication de l'extrême pauvreté et la faim, accès à la santé, à l'eau potable, à l'éducation ou à l'énergie, lutte contre le changement climatique...
La présence du président Ebrahim Raïssi à New York devra activer le dossier du nucléaire iranien. (AFP)
Antonio Guterres réunira d'autre part mercredi les dirigeants des pays qu'ils considèrent comme les premiers de la classe en matière d'ambition climatique. Mais les noms des heureux élus n'ont pas encore été rendus publics.
Malgré l'attention portée à l'Ukraine, d'autres dossiers géopolitiques internationaux devraient trouver leur place, notamment l'Iran, en présence du président Ebrahim Raïssi, ou encore Haïti, alors que le Conseil de sécurité discute d'un mandat pour envoyer une force internationale aider la police contre les gangs.
L'assemblée se déroulera en revanche en l'absence remarquée du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Rishi Sunak, ainsi que celles moins commentées des présidents russe et chinois.
Les États-Unis, avec Joe Biden, seront le seul membre permanent du Conseil de sécurité représenté au plus haut niveau, une situation que certains diplomates voient comme un mauvais signe pour l'ONU.
Georges Haddad, avec AFP
Lire aussi
Commentaires