©(Karen Minasyan, AFP)
La présidence d'Azerbaïdjan et les autorités arméniennes du Nagorny Karabakh, ont affirmé leur volonté commune de poursuivre les négociations, jeudi 21 septembre. Au terme d'une offensive éclair déclenchée mardi par Bakou, les indépendantistes arméniens de l'enclave ont fini par déposer les armes et se trouvent acculés à négocier pour éviter un bain de sang.
L'Azerbaïdjan et les Arméniens du Nagorny Karabakh sont prêts à poursuivre les pourparlers entamés jeudi sur une réintégration de ce territoire indépendantiste où l'armée azerbaïdjanaise vient de remporter une victoire éclair.
La veille, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, avait assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh", qui y sont majoritaires, et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.
Les Arméniens ont manifesté en masse jeudi à Erevan. La capitulation du Karabakh a fait monter la pression sur le Premier ministre Nikol Pachinian, critiqué pour ne pas avoir aidé les Arméniens de l'enclave. (AFP)
Le succès militaire des Azerbaïdjanais nourrit, en effet, les craintes d'un départ massif des 120.000 habitants de cette enclave.
A Genève, l'Arménie, qui a qualifié de "crime contre l'humanité" l'opération militaire azerbaïdjanaise, avait auparavant dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU un "nettoyage ethnique" "en cours".
Plus de 10.000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont d'ores et déjà été évacuées du Nagorny Karabakh, a fait savoir mercredi soir un responsable arménien de l'enclave.
Environ la moitié d'entre elles ont été prises en charge par les soldats de la paix russes, déployés dans cette région depuis la fin de la dernière guerre à l'automne 2020.
Acculés par la puissance de feu des unités azerbaïdjanaises et la décision de l'Arménie de ne pas les aider, les indépendantistes ont accepté de remettre toutes leurs armes et de participer à des pourparlers sur l'avenir du Nagorny Karabakh.
Craignant que la reprise des hostilités ne déstabilise tout le Caucase, les Occidentaux et la Russie, pour laquelle il s'agit d'une "affaire intérieure" de l'Azerbaïdjan, avaient appelé dès mardi à un arrêt immédiat des combats.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Azerbaïdjan et les Arméniens du Nagorny Karabakh sont prêts à poursuivre les pourparlers entamés jeudi sur une réintégration de ce territoire indépendantiste où l'armée azerbaïdjanaise vient de remporter une victoire éclair.
La veille, Hikmet Hajiev, un conseiller du président azerbaïdjanais Ilham Aliev, avait assuré que l'Azerbaïdjan avait "pour objectif la réintégration pacifique des Arméniens du Karabakh", qui y sont majoritaires, et une "normalisation" des relations avec l'Arménie.
Les Arméniens ont manifesté en masse jeudi à Erevan. La capitulation du Karabakh a fait monter la pression sur le Premier ministre Nikol Pachinian, critiqué pour ne pas avoir aidé les Arméniens de l'enclave. (AFP)
Le succès militaire des Azerbaïdjanais nourrit, en effet, les craintes d'un départ massif des 120.000 habitants de cette enclave.
A Genève, l'Arménie, qui a qualifié de "crime contre l'humanité" l'opération militaire azerbaïdjanaise, avait auparavant dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU un "nettoyage ethnique" "en cours".
Plus de 10.000 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, ont d'ores et déjà été évacuées du Nagorny Karabakh, a fait savoir mercredi soir un responsable arménien de l'enclave.
Environ la moitié d'entre elles ont été prises en charge par les soldats de la paix russes, déployés dans cette région depuis la fin de la dernière guerre à l'automne 2020.
Acculés par la puissance de feu des unités azerbaïdjanaises et la décision de l'Arménie de ne pas les aider, les indépendantistes ont accepté de remettre toutes leurs armes et de participer à des pourparlers sur l'avenir du Nagorny Karabakh.
Craignant que la reprise des hostilités ne déstabilise tout le Caucase, les Occidentaux et la Russie, pour laquelle il s'agit d'une "affaire intérieure" de l'Azerbaïdjan, avaient appelé dès mardi à un arrêt immédiat des combats.
Malo Pinatel, avec AFP
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