©(Photo Andrew Caballero-Reynolds / AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est exprimé devant le Congrès américain à Washington, jeudi 21 septembre. Il a dû notamment y faire face à l'aile droite du parti Républicain, farouchement opposée aux livraisons d'armes américaines pour permettre à l'Ukraine de se défendre contre l'invasion russe.
En visite à Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a obtenu jeudi les garanties d'"importants" moyens de défense antiaérienne contre la Russie mais devrait repartir sans les missiles longue portée qu'il réclame avec insistance.
Conscient du risque de lassitude de la part du grand allié américain, M. Zelensky s'est rendu au Congrès dans la matinée, avertissant les élus républicains sceptiques sur une nouvelle enveloppe à l'Ukraine que son pays risquait de perdre la guerre si le flot d'aide s'arrêtait net.
L'ambiance a changé dans la capitale américaine depuis la visite de M. Zelensky le 21 décembre 2022, sa première à l'étranger depuis l'invasion par la Russie en février de la même année.
Le sentiment d'urgence s'est émoussé et l'opposition républicaine a pris le contrôle de l'une des chambres du Parlement.
Mardi, le patron républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, sous pression de l'aile droite de son parti pour couper les vivres à Kiev, avait dit qu'il comptait demander à M. Zelensky s'il pouvait "rendre des comptes sur l'argent que nous avons déjà dépensé".
Cette position fait bondir les ténors républicains au Sénat, qui se sont mobilisés avec les démocrates au cours de la dernière année pour débloquer plus de 110 milliards d'aide à Kiev au Congrès.
L'aspect financier se complique encore avec le risque à très brève échéance d'une paralysie budgétaire des Etats-Unis, si les parlementaires n'arrivent pas à s'entendre avant le 1er octobre sur une loi de finances au moins provisoire.
Le républicain Michael McCaul, chef de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, s'est toutefois montré optimiste sur l'approbation d'une nouvelle aide de 24 milliards de dollars.
La Maison Blanche a également annoncé que les Etats-Unis allaient livrer d'"importants" moyens de défense antiaérienne à l'Ukraine.
Mais le président Biden a "décidé qu'il ne fournirait pas de (missiles) ATACMS, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse. "Il n'a pas exclu cette possibilité à l'avenir", a-t-il précisé.
Volodymyr Zelensky doit s'entretenir dans l'après-midi dans le Bureau ovale avec le dirigeant démocrate, lui aussi conscient du risque d'essoufflement alors que le conflit se prolonge et que l'hiver approche.
"La Russie croit que le monde va se lasser et la laisser brutaliser l'Ukraine sans conséquence", a averti mardi à la tribune des Nations unies Joe Biden, qui doit briguer l'an prochain un second mandat.
Malo Pinatel, avec AFP
En visite à Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a obtenu jeudi les garanties d'"importants" moyens de défense antiaérienne contre la Russie mais devrait repartir sans les missiles longue portée qu'il réclame avec insistance.
Conscient du risque de lassitude de la part du grand allié américain, M. Zelensky s'est rendu au Congrès dans la matinée, avertissant les élus républicains sceptiques sur une nouvelle enveloppe à l'Ukraine que son pays risquait de perdre la guerre si le flot d'aide s'arrêtait net.
L'ambiance a changé dans la capitale américaine depuis la visite de M. Zelensky le 21 décembre 2022, sa première à l'étranger depuis l'invasion par la Russie en février de la même année.
Le sentiment d'urgence s'est émoussé et l'opposition républicaine a pris le contrôle de l'une des chambres du Parlement.
Mardi, le patron républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, sous pression de l'aile droite de son parti pour couper les vivres à Kiev, avait dit qu'il comptait demander à M. Zelensky s'il pouvait "rendre des comptes sur l'argent que nous avons déjà dépensé".
Cette position fait bondir les ténors républicains au Sénat, qui se sont mobilisés avec les démocrates au cours de la dernière année pour débloquer plus de 110 milliards d'aide à Kiev au Congrès.
L'aspect financier se complique encore avec le risque à très brève échéance d'une paralysie budgétaire des Etats-Unis, si les parlementaires n'arrivent pas à s'entendre avant le 1er octobre sur une loi de finances au moins provisoire.
Le républicain Michael McCaul, chef de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, s'est toutefois montré optimiste sur l'approbation d'une nouvelle aide de 24 milliards de dollars.
La Maison Blanche a également annoncé que les Etats-Unis allaient livrer d'"importants" moyens de défense antiaérienne à l'Ukraine.
Mais le président Biden a "décidé qu'il ne fournirait pas de (missiles) ATACMS, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse. "Il n'a pas exclu cette possibilité à l'avenir", a-t-il précisé.
Volodymyr Zelensky doit s'entretenir dans l'après-midi dans le Bureau ovale avec le dirigeant démocrate, lui aussi conscient du risque d'essoufflement alors que le conflit se prolonge et que l'hiver approche.
"La Russie croit que le monde va se lasser et la laisser brutaliser l'Ukraine sans conséquence", a averti mardi à la tribune des Nations unies Joe Biden, qui doit briguer l'an prochain un second mandat.
Malo Pinatel, avec AFP
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