Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a transmis vendredi dernier une décision, datée du 14 septembre, à la chef de la mission permanente du Liban à l’ONU, Jeanne Mrad, lui annonçant sa révocation immédiate sans aucun motif.
Selon le texte, Mme Mrad devrait «effectuer à partir du 22 septembre une passation de pouvoirs avec le diplomate Hadi Hachem et lui céder la résidence diplomatique» aux États-Unis. Elle a donc été «rappelée à l’administration centrale» à Beyrouth en vue de sa mutation «à un autre poste à partir de la première dizaine du mois d’octobre».
Il convient de souligner que la décision a été remise à Mme Mrad après le départ de M. Bou Habib, à la suite de sa participation à la 78ᵉ Assemblée générale des Nations unies, à New York. Par ailleurs, MM. Bou Habib et Hachem sont tous deux proches du Courant patriotique libre (CPL).
Cette décision a suscité plusieurs réactions dans les milieux politiques et médiatiques.
Le député dit du Changement Marc Daou a expliqué à Ici Beyrouth que cette décision serait liée à l’enjeu du renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) «durant les deux dernières années». Selon lui, le ministre tenterait de «rejeter le blâme sur Mme Mrad, comme il l’a déjà fait avec sa prédécesseure, Dr Amale Moudallali» pour ce qui est de la gestion du dossier de la Finul.
«La responsabilité de toute décision relative aux Nations unies, notamment à un dossier de l'importance des forces de la Finul, incombe exclusivement au ministre des Affaires étrangères», peut-on lire sur le compte X de M. Daou.
Pour sa part, le député de Beyrouth Waddah Sadek a noté sur son compte X que «le ministre des Affaires étrangères continue de traiter son ministère comme s'il était sa propriété personnelle». Il a ainsi indiqué que «le rappel non justifié de la représentante du Liban par intérim aux Nations unies est contraire à toutes les conventions diplomatiques».
Selon le texte, Mme Mrad devrait «effectuer à partir du 22 septembre une passation de pouvoirs avec le diplomate Hadi Hachem et lui céder la résidence diplomatique» aux États-Unis. Elle a donc été «rappelée à l’administration centrale» à Beyrouth en vue de sa mutation «à un autre poste à partir de la première dizaine du mois d’octobre».
Il convient de souligner que la décision a été remise à Mme Mrad après le départ de M. Bou Habib, à la suite de sa participation à la 78ᵉ Assemblée générale des Nations unies, à New York. Par ailleurs, MM. Bou Habib et Hachem sont tous deux proches du Courant patriotique libre (CPL).
Cette décision a suscité plusieurs réactions dans les milieux politiques et médiatiques.
Le député dit du Changement Marc Daou a expliqué à Ici Beyrouth que cette décision serait liée à l’enjeu du renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) «durant les deux dernières années». Selon lui, le ministre tenterait de «rejeter le blâme sur Mme Mrad, comme il l’a déjà fait avec sa prédécesseure, Dr Amale Moudallali» pour ce qui est de la gestion du dossier de la Finul.
«La responsabilité de toute décision relative aux Nations unies, notamment à un dossier de l'importance des forces de la Finul, incombe exclusivement au ministre des Affaires étrangères», peut-on lire sur le compte X de M. Daou.
Pour sa part, le député de Beyrouth Waddah Sadek a noté sur son compte X que «le ministre des Affaires étrangères continue de traiter son ministère comme s'il était sa propriété personnelle». Il a ainsi indiqué que «le rappel non justifié de la représentante du Liban par intérim aux Nations unies est contraire à toutes les conventions diplomatiques».
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