«Le plus important au Liban, c’est qu’on se sent libre, libre d’exprimer ce que l’on pense, libre d’être simplement soi-même», a déclaré la nouvelle ambassadrice de l'Union européenne au Liban, Sandra De Waele, dans son discours d’ouverture.
La nouvelle ambassadrice de l'Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a donné, lundi soir, le coup d’envoi de la 28e édition du Festival du Cinéma européen au Liban, au musée Sursock.
Dans un discours prononcé à l’occasion, Mme De Waele a rappelé que le premier festival du film européen au Liban s’est tenu il y a 30 ans, en 1993, ajoutant que «ces trois décennies prouvent la profondeur des liens culturels qui nous unissent».
Elle a indiqué avoir visité le Liban pour la première fois il y a une dizaine d'années, soulignant avoir «rapidement ressenti un lien» avec ce pays. «Peut-être est-ce dû au mélange de langues que nous entendons dans la rue, à la diversité culturelle qui nous rappelle l’Europe, ou à la variété des paysages du Liban», a-t-elle confié.
Et d’ajouter: «Mais sans aucun doute, c’est aussi – peut-être même le plus important – le fait qu’au Liban, on se sent libre. Libre d’exprimer ce que l’on pense, libre d’être simplement soi-même.»
Mme De Waele a relevé qu’au fil des années, «le festival est devenu une plate-forme pour promouvoir la créativité, défendre la liberté d’expression et échanger sur des questions importantes tant pour les Libanais que pour les Européens, ce que reflète la sélection de films proposés chaque année par nos États membres».
Elle a souligné que «le programme de cette édition comprend 27 longs-métrages des différents pays de l’Union européenne» et qu’«il y en a pour tous les goûts: des classiques restaurés pour les nostalgiques, des dessins animés pour les enfants, un ciné-concert pour les amateurs de musique et bien plus encore».
L’ambassadrice européenne a noté que de «nombreux films libanais ont figuré dans les festivals internationaux», ajoutant que «pour honorer le cinéma libanais, le Festival du cinéma européen se clôturera le 4 octobre avec la première du film Riverbed, du réalisateur libanais Bassem Breish».
«Des courts-métrages réalisés par de jeunes cinéastes libanais seront également projetés et des prix seront décernés aux meilleurs d’entre eux», a-t-elle indiqué.
L’ambassadeur espagnol, Jesús Santos Aguado, a ensuite pris la parole pour présenter le film d’ouverture, Ramona.
Pour plus d’informations concernant le programme: EUFF23_brochure
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