L’activité du secteur privé reste en recul
L’activité économique du secteur privé au Liban est restée très basse, comme l’a montré l’indice PMI, publié par la BlomInvest.

Cet indicateur des directeurs d’achat (Purchase Managers Index) «fournit des indications avancées sur l’état actuel du secteur privé à partir du suivi de variables comme l’activité, les nouvelles affaires, l’emploi et les prix», selon les explications fournies sur le site correspondant. Il est fondé sur les résultats mensuels de 400 entreprises.

L’indice pour le mois de septembre au Liban est ainsi de 49,1 contre 48,7 le mois précédent.


Aline Azzi, analyste chez BLOM Bank a commenté ces chiffres en relevant que «même si le taux de baisse est plus faible qu’en août, la crise économique et financière qui a frappé le Liban continue d’affecter les entreprises du secteur privé local qui ont engagé des dépenses d’exploitation élevées et enregistré des taux de contraction modérés en septembre 2023».

Elle a expliqué que «les données de l’enquête menée pour l’activité de septembre 2023 révèlent des pressions sur les capacités opérationnelles des entreprises libanaises, ce qui a provoqué une augmentation des affaires inachevées».

Elle a toutefois jugé surprenant que le nombre d’employés dans le secteur privé soit resté stable au cours de cette période malgré la baisse de l’activité commerciale. «L’un des avantages est la stabilité du taux de change de la livre libanaise, qui a contribué à atténuer les pressions inflationnistes», a poursuivi Mme Azzi, avant de préciser que la lecture du PMI indique toujours une incertitude chez les entreprises du secteur privé libanais, due principalement aux défis politiques dans le pays et aux pressions négatives.
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