©Cet Euro de hand pourrait malheureusement être arbitré par le COVID
La France à nouveau touchée avant d'affronter les Pays-Bas demain (19h00), l'Allemagne presque décimée, les nations qualifiées pour le tour principal de l'Euro en Hongrie et en Slovaquie s'avancent vers leur premier match avec crainte et parfois avec colère.
« Malgré toutes les précautions pour se prémunir du virus, aujourd'hui le groupe est rattrapé par la Covid-19 » a déploré lundi Guillaume Gille, sélectionneur de l'équipe de France, au moment d'évoquer dans un communiqué la contamination de Karl Konan.
Élément-clé du succès des Bleus au premier tour, le défenseur de 26 ans manquera au moins deux des quatre rencontres du tour principal, isolé pour au minimum cinq jours après un test positif dévoilé lundi.
Même si aucun autre cas positif n'est à déplorer, selon un nouveau communiqué publié mercredi, De quoi remettre un peu de doute dans le groupe tricolore, qui avait été particulièrement touché en début de préparation en décembre (dix joueurs positifs au coronavirus avant de partir en Hongrie, dont neuf retenus dans le groupe pour l'Euro).
« Depuis la mauvaise nouvelle reçue, on fait plus attention, on a renforcé la distanciation, les protocoles dans notre vie en commun pour que les temps de contact soient les plus courts possibles mais on est là aussi pour travailler. On subit la situation mais sans en faire une affaire », est revenu aujourd’hui en point-presse Guillaume Gille.
Les champions olympiques, qui doivent terminer à l'une des deux premières places de leur groupe pour se qualifier en demi-finale, rejoignent le banc déjà bien fourni des nations touchées durant la compétition.
A l'image des Pays-Bas qu'ils affrontent jeudi à Budapest, et qui comptent trois nouveaux cas dans leurs rangs depuis lundi (Robin Schoenaker, Jefrey Boomhouwer et Florent Bourget).
La Croatie n'a pas non plus été gâtée. Adversaire des Français lors de la première journée, elle avait annoncé quatre cas après la rencontre, ce qui ne l'a pas empêché d'arracher sa qualification grâce à un succès sur l'Ukraine lundi. « On n'a pas de blessures et je l'espère plus de cas de covid », déclarait après le match Mate Sunjic.
Malheureusement, le gardien de l'US Ivry, précieux depuis le début du tournoi, a à son tour été testé positif depuis, a annoncé aujourd’hui la Fédération croate.
« On savait à quoi s'en tenir »
L'Allemagne, elle, a compté jusqu'à neuf joueurs touchés, au point que le patron de la Bundesliga de handball (HBL) Frank Bohmann estime que la Mannschaft ne doit plus exclure de se retirer complètement de l'Euro 2022, premier événement international de handball à souffrir des ravages de la vague Omicron.
« Toutes les options doivent être mises sur la table et débattues ouvertement avec toutes les parties prenantes », a-t-il déclaré hier à l'agence SID, filiale sportive de l'AFP. « Le tournoi est en train de tourner à la farce », a abondé le champion du monde 2007 Christian Schwarzer au média SPOX. « Ce serait frustrant et au final mauvais pour notre sport si, à la fin, le champion d'Europe était l'équipe qui a eu le moins de cas de covid » a ajouté l'ancien international allemand.
« Ces conclusions-là, on ne pourra les tirer que plus tard » a préféré temporiser Guillaume Gille. « On savait à quoi s'en tenir en venant », estime pour sa part le capitaine de l'équipe de France Valentin Porte, testé positif juste avant l'Euro mais rétabli pour le début du tournoi. « On sait bien que ça peut nous arriver demain mais ce n'est pas grave. S'il faut jouer à sept sans remplaçant, on le fera. Après, chacun a sa façon de voir les choses », a conclu le champion olympique, qui se doutait qu'après un premier tour calme pour les Français, « ça allait bien finir par (leur) tomber dessus ». Les douze nations encore en lice doivent continuer à vivre avec cet adversaire commun.
« Malgré toutes les précautions pour se prémunir du virus, aujourd'hui le groupe est rattrapé par la Covid-19 » a déploré lundi Guillaume Gille, sélectionneur de l'équipe de France, au moment d'évoquer dans un communiqué la contamination de Karl Konan.
Élément-clé du succès des Bleus au premier tour, le défenseur de 26 ans manquera au moins deux des quatre rencontres du tour principal, isolé pour au minimum cinq jours après un test positif dévoilé lundi.
Même si aucun autre cas positif n'est à déplorer, selon un nouveau communiqué publié mercredi, De quoi remettre un peu de doute dans le groupe tricolore, qui avait été particulièrement touché en début de préparation en décembre (dix joueurs positifs au coronavirus avant de partir en Hongrie, dont neuf retenus dans le groupe pour l'Euro).
« Depuis la mauvaise nouvelle reçue, on fait plus attention, on a renforcé la distanciation, les protocoles dans notre vie en commun pour que les temps de contact soient les plus courts possibles mais on est là aussi pour travailler. On subit la situation mais sans en faire une affaire », est revenu aujourd’hui en point-presse Guillaume Gille.
Les champions olympiques, qui doivent terminer à l'une des deux premières places de leur groupe pour se qualifier en demi-finale, rejoignent le banc déjà bien fourni des nations touchées durant la compétition.
A l'image des Pays-Bas qu'ils affrontent jeudi à Budapest, et qui comptent trois nouveaux cas dans leurs rangs depuis lundi (Robin Schoenaker, Jefrey Boomhouwer et Florent Bourget).
La Croatie n'a pas non plus été gâtée. Adversaire des Français lors de la première journée, elle avait annoncé quatre cas après la rencontre, ce qui ne l'a pas empêché d'arracher sa qualification grâce à un succès sur l'Ukraine lundi. « On n'a pas de blessures et je l'espère plus de cas de covid », déclarait après le match Mate Sunjic.
Malheureusement, le gardien de l'US Ivry, précieux depuis le début du tournoi, a à son tour été testé positif depuis, a annoncé aujourd’hui la Fédération croate.
« On savait à quoi s'en tenir »
L'Allemagne, elle, a compté jusqu'à neuf joueurs touchés, au point que le patron de la Bundesliga de handball (HBL) Frank Bohmann estime que la Mannschaft ne doit plus exclure de se retirer complètement de l'Euro 2022, premier événement international de handball à souffrir des ravages de la vague Omicron.
« Toutes les options doivent être mises sur la table et débattues ouvertement avec toutes les parties prenantes », a-t-il déclaré hier à l'agence SID, filiale sportive de l'AFP. « Le tournoi est en train de tourner à la farce », a abondé le champion du monde 2007 Christian Schwarzer au média SPOX. « Ce serait frustrant et au final mauvais pour notre sport si, à la fin, le champion d'Europe était l'équipe qui a eu le moins de cas de covid » a ajouté l'ancien international allemand.
« Ces conclusions-là, on ne pourra les tirer que plus tard » a préféré temporiser Guillaume Gille. « On savait à quoi s'en tenir en venant », estime pour sa part le capitaine de l'équipe de France Valentin Porte, testé positif juste avant l'Euro mais rétabli pour le début du tournoi. « On sait bien que ça peut nous arriver demain mais ce n'est pas grave. S'il faut jouer à sept sans remplaçant, on le fera. Après, chacun a sa façon de voir les choses », a conclu le champion olympique, qui se doutait qu'après un premier tour calme pour les Français, « ça allait bien finir par (leur) tomber dessus ». Les douze nations encore en lice doivent continuer à vivre avec cet adversaire commun.
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