©Le chef du PSP et la délégation qui l'accompagne durant leur entretien avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov et ses adjoints.
Joumblatt et Lavrov ont discuté « en détails » de la crise au Liban et des conflits régionaux
Le chef du Parti socialiste progressiste, l’ancien député Walid Joumblatt, a longuement rencontré mardi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, et son adjoint pour les affaires du Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov. Cette visite, qui devait avoir lieu en juin dernier et avait été reportée « pour des raisons logistiques et de santé » selon des proches du leader druze, a permis d’examiner « en profondeur et en détails » la situation au Liban et dans la région.
La rencontre avec M. Lavrov, « qui a duré plus d’une heure », comme le notent des sources proches de M. Joumblatt, et celle avec M. Bogdanov (vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique), qui s’est prolongée durant deux heures, ont porté sur la crise socio-économique au Liban et le rôle que les dirigeants russes pourraient jouer pour aider le Liban à en sortir, grâce à leurs contacts notamment avec l’Iran et les pays concernés.
Alors que sur son compte Twitter, l’ancien député et ministre a qualifié la rencontre avec le chef de la diplomatie russe de « franche et amicale », de mêmes sources, on a indiqué qu’elle revêt une grande importance, pour plusieurs raisons.
Pour le rôle que la Russie peut donc jouer en faveur d’une sortie de crise au Liban, selon ces sources qui mettent l’accent sur le grand intérêt que portent les dirigeants russes à la situation actuelle au Liban, et aux analyses des leaders libanais, dont notamment M. Joumblatt, un des principaux interlocuteurs de Moscou.
La visite du chef du PSP souligne ainsi la solidité de sa relation historique avec la Russie, « à laquelle les deux parties sont attachées, malgré les différences de points de vue qui apparaissent parfois » sur des sujets déterminés.
Dans ce cadre, les sources précisent que la coordination entre Walid Joumblatt et Moscou avait eu un impact positif sur des dossiers libanais et régionaux.
Elles estiment que l’insistance russe à ce que cette visite ait lieu, malgré le fait qu’elle avait été remise plus d’une fois « souligne l’importance du rôle de Walid Joumblatt actuellement et la nécessité d’écouter son avis sur tous les dossiers libanais et régionaux ».
Le communiqué publié par le ministère russe des affaires étrangères indique que MM. Lavrov et Joumblatt ont discuté « en détails » de la situation au Liban, et ont tous deux exprimé leur « inquiétude » au sujet de la grave crise socio-économique.
La partie russe a « réaffirmé sa position constante en faveur de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Liban », ajoute le communiqué, qui insiste sur la « nécessité d’un règlement des problèmes locaux sur la base d’une entente mutuelle entre les principales forces politiques et confessionnelles libanaises et sans ingérences étrangères ».
Concernant la situation au Moyen-Orient, M. Lavrov a souligné « l'engagement invariable de la Russie à parvenir à un règlement global et durable des conflits régionaux par les voies politiques et diplomatiques conformément au cadre juridique international existant », ajoutant qu’une « attention particulière a été portée sur la facilitation du retour dans leurs foyers des réfugiés syriens, dont plus d'un million se trouvent au Liban ».
M. Joumblatt et la partie russe ont convenu de poursuivre leurs contacts au sujet des dossiers qu’ils ont abordés.
La Russie s’intéresse de très près à la situation au Liban. M. Lavrov avait reçu en novembre dernier le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib et lui avait remis des images satellite sur l’explosion du port de Beyrouth. L’été dernier, Moscou avait accueilli de nombreux responsables libanais, notamment l’ancien premier ministre Saad Hariri, le député Gebran Bassil, une délégation du Hezbollah, et le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.
Le chef du Parti socialiste progressiste, l’ancien député Walid Joumblatt, a longuement rencontré mardi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, et son adjoint pour les affaires du Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov. Cette visite, qui devait avoir lieu en juin dernier et avait été reportée « pour des raisons logistiques et de santé » selon des proches du leader druze, a permis d’examiner « en profondeur et en détails » la situation au Liban et dans la région.
La rencontre avec M. Lavrov, « qui a duré plus d’une heure », comme le notent des sources proches de M. Joumblatt, et celle avec M. Bogdanov (vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l'Afrique), qui s’est prolongée durant deux heures, ont porté sur la crise socio-économique au Liban et le rôle que les dirigeants russes pourraient jouer pour aider le Liban à en sortir, grâce à leurs contacts notamment avec l’Iran et les pays concernés.
Alors que sur son compte Twitter, l’ancien député et ministre a qualifié la rencontre avec le chef de la diplomatie russe de « franche et amicale », de mêmes sources, on a indiqué qu’elle revêt une grande importance, pour plusieurs raisons.
Pour le rôle que la Russie peut donc jouer en faveur d’une sortie de crise au Liban, selon ces sources qui mettent l’accent sur le grand intérêt que portent les dirigeants russes à la situation actuelle au Liban, et aux analyses des leaders libanais, dont notamment M. Joumblatt, un des principaux interlocuteurs de Moscou.
La visite du chef du PSP souligne ainsi la solidité de sa relation historique avec la Russie, « à laquelle les deux parties sont attachées, malgré les différences de points de vue qui apparaissent parfois » sur des sujets déterminés.
Dans ce cadre, les sources précisent que la coordination entre Walid Joumblatt et Moscou avait eu un impact positif sur des dossiers libanais et régionaux.
Elles estiment que l’insistance russe à ce que cette visite ait lieu, malgré le fait qu’elle avait été remise plus d’une fois « souligne l’importance du rôle de Walid Joumblatt actuellement et la nécessité d’écouter son avis sur tous les dossiers libanais et régionaux ».
Le communiqué publié par le ministère russe des affaires étrangères indique que MM. Lavrov et Joumblatt ont discuté « en détails » de la situation au Liban, et ont tous deux exprimé leur « inquiétude » au sujet de la grave crise socio-économique.
La partie russe a « réaffirmé sa position constante en faveur de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Liban », ajoute le communiqué, qui insiste sur la « nécessité d’un règlement des problèmes locaux sur la base d’une entente mutuelle entre les principales forces politiques et confessionnelles libanaises et sans ingérences étrangères ».
Concernant la situation au Moyen-Orient, M. Lavrov a souligné « l'engagement invariable de la Russie à parvenir à un règlement global et durable des conflits régionaux par les voies politiques et diplomatiques conformément au cadre juridique international existant », ajoutant qu’une « attention particulière a été portée sur la facilitation du retour dans leurs foyers des réfugiés syriens, dont plus d'un million se trouvent au Liban ».
M. Joumblatt et la partie russe ont convenu de poursuivre leurs contacts au sujet des dossiers qu’ils ont abordés.
La Russie s’intéresse de très près à la situation au Liban. M. Lavrov avait reçu en novembre dernier le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib et lui avait remis des images satellite sur l’explosion du port de Beyrouth. L’été dernier, Moscou avait accueilli de nombreux responsables libanais, notamment l’ancien premier ministre Saad Hariri, le député Gebran Bassil, une délégation du Hezbollah, et le directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.
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