Kassem: la résistance est au cœur de la bataille
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a affirmé samedi que la résistance était aujourd’hui "au cœur de la bataille" et qu’elle y réalisait "des accomplissements". Et d’ajouter : "Soyons clairs, à mesure que les événements s'enchaînent et que la nécessité d'une intervention plus importante se manifeste, nous le ferons. Que l'ennemi sache que nous sommes prêts et présents."

Tenant ces propos lors d’une cérémonie funéraire, il a souligné: "La résistance a le droit de se battre, de faire face, de libérer, sinon il ne sera pas possible de récupérer la terre, ni de libérer la Palestine et Jérusalem".

"La résistance n'est plus un parti ni un groupe, car la résistance, c'est l'ensemble des peuples de notre région", a-t-il poursuivi. Cette affirmation fait écho au discours du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Amir Abdollahian, qui a évoqué à maintes reprises "l’unification des fronts". Cette stratégie rallierait toutes les composantes de "l’axe de la résistance", factions soutenues par Téhéran, dans une lutte commune contre l’alliance israélo-américaine.



Cheikh Kassem a également expliqué que le Hezb maintenait "trois troupes" israéliennes à la frontière avec le Liban-Sud, laissant "cinq troupes" au front avec Gaza. Selon lui, le Hezbollah contribue ainsi à alléger la pression militaire exercée sur Gaza.

Il a ainsi mis Israël en garde contre une invasion terrestre à Gaza, laquelle tournerait en "cimetière" pour son armée.

Et de conclure: "Les allégations avancées par l'Occident" selon lesquelles ces pays seraient "en faveur de la solution à deux États ne sont que de la poudre aux yeux".
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