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- Macron à Amman après Tel Aviv
Emmanuel Macron poursuit sa tournée au Moyen-Orient avec une visite prévue en Jordanie après ses entretiens en Israël et en Cisjordanie. Il propose la création d'une coalition internationale pour contrer le Hamas, tout en soulignant la difficulté d'une intervention terrestre à Gaza dans le respect du droit international. Il plaide pour une trêve humanitaire en vue d'un éventuel cessez-le-feu.
Emmanuel Macron se rendra à Amman, après sa visite mardi en Israël et en Cisjordanie, pour rencontrer "probablement" le roi Abdallah II de Jordanie et "peut-être d'autres dirigeants de la région", a annoncé la présidence française.
M. Macron s'est entretenu mardi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et devait ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour y rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il doit regagner la France mercredi.
Dans une déclaration au côté du chef du gouvernement israélien, le président français a affiché sa "solidarité" avec Israël après l'attaque sanglante sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas. Il a proposé de créer une "coalition" internationale pour lutter contre le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza, ou d'étendre à cet objectif la coalition mise en place en 2014 pour combattre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Alors qu'Israël prépare une possible offensive terrestre à Gaza avec l'objectif de "détruire" le Hamas, la France estime "qu'une telle opération serait très difficile à mener dans le respect" du "droit international", a dit un conseiller d'Emmanuel Macron à des journalistes. "C'est extrêmement difficile, bien entendu, de lutter contre un groupe comme le Hamas dans un environnement aussi dense que celui de Gaza", a-t-il ajouté.
Evoquant la "coalition" anti-Hamas proposée par le président français, son entourage a expliqué que la France était disposée à "renforcer ce que nous faisons dans le cadre de la coalition contre l'EI". "Nous sommes disposés à bâtir une coalition contre le Hamas ou à inclure le Hamas dans le travail que nous faisons déjà dans la coalition contre l'EI, sur la base de ce qu'Israël nous demandera", a-t-il dit.
"Nous prenons cette menace très au sérieux et nous sommes prêts à être impliqués dans tout ce qui sera nécessaire pour nous débarrasser de cette menace", a insisté un conseiller.
La France avait dit vouloir plaider pour "une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le feu".
"Ce que nous avons suggéré, c'est d'essayer de travailler à ce que l'ONU nomme habituellement une pause humanitaire, pour avoir plus de chances de sortir les otages de la bande de Gaza. Et que peut-être nous pouvons utiliser ce laps de temps", "limité", "pour consolider la perspective d'un cessez-le-feu", a détaillé le conseiller, tout en reconnaissant qu'il était "très délicat" d'évoquer un cessez-le-feu à ce stade, alors que "l'opération militaire" d'Israël contre le Hamas n'est pas encore totalement déployée.
Avec AFP
Emmanuel Macron se rendra à Amman, après sa visite mardi en Israël et en Cisjordanie, pour rencontrer "probablement" le roi Abdallah II de Jordanie et "peut-être d'autres dirigeants de la région", a annoncé la présidence française.
M. Macron s'est entretenu mardi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et devait ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour y rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il doit regagner la France mercredi.
Dans une déclaration au côté du chef du gouvernement israélien, le président français a affiché sa "solidarité" avec Israël après l'attaque sanglante sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas. Il a proposé de créer une "coalition" internationale pour lutter contre le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza, ou d'étendre à cet objectif la coalition mise en place en 2014 pour combattre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Alors qu'Israël prépare une possible offensive terrestre à Gaza avec l'objectif de "détruire" le Hamas, la France estime "qu'une telle opération serait très difficile à mener dans le respect" du "droit international", a dit un conseiller d'Emmanuel Macron à des journalistes. "C'est extrêmement difficile, bien entendu, de lutter contre un groupe comme le Hamas dans un environnement aussi dense que celui de Gaza", a-t-il ajouté.
Evoquant la "coalition" anti-Hamas proposée par le président français, son entourage a expliqué que la France était disposée à "renforcer ce que nous faisons dans le cadre de la coalition contre l'EI". "Nous sommes disposés à bâtir une coalition contre le Hamas ou à inclure le Hamas dans le travail que nous faisons déjà dans la coalition contre l'EI, sur la base de ce qu'Israël nous demandera", a-t-il dit.
"Nous prenons cette menace très au sérieux et nous sommes prêts à être impliqués dans tout ce qui sera nécessaire pour nous débarrasser de cette menace", a insisté un conseiller.
La France avait dit vouloir plaider pour "une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le feu".
"Ce que nous avons suggéré, c'est d'essayer de travailler à ce que l'ONU nomme habituellement une pause humanitaire, pour avoir plus de chances de sortir les otages de la bande de Gaza. Et que peut-être nous pouvons utiliser ce laps de temps", "limité", "pour consolider la perspective d'un cessez-le-feu", a détaillé le conseiller, tout en reconnaissant qu'il était "très délicat" d'évoquer un cessez-le-feu à ce stade, alors que "l'opération militaire" d'Israël contre le Hamas n'est pas encore totalement déployée.
Avec AFP
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