À l'occasion du 27e anniversaire de sa fondation, l'institut financier et économique Basil Fuleihan a organisé une cérémonie sous le patronage et en présence du ministre sortant des Finances, Youssef Khalil. Ce dernier a rappelé que l'institut a été créé dans le but de suivre le rythme des réformes et de la modernisation du ministère des Finances. «Aujourd'hui, celui-ci est devenu un centre d'excellence dans le développement des capacités nationales en matière de gestion de l'argent public», a-t-il affirmé.
Il a relevé que les crises qui ont frappé le pays ces dernières années persistent encore aujourd’hui. Le gouvernement s'efforce de faire face à ces défis en mettant en place des mesures pour atténuer leurs effets. Ces initiatives sont intégrées dans le budget 2024, incluant des efforts visant à stimuler le cycle économique en augmentant les revenus de l'État. Ces actions sont cruciales pour achever la reprise économique et rétablir l'équilibre financier, soutenant ainsi la stabilité monétaire.
«En outre, le ministère des Finances travaille sur des projets de lois de réforme qui soutiennent la stratégie de développement économique du gouvernement. La mise en œuvre de ces réformes nécessite des administrations efficaces et un niveau élevé d'expertise technique», a poursuivi le ministre.
Il a également mis en lumière le défi actuel qui consiste à préserver le fonctionnement des institutions face à la dépréciation de la monnaie nationale, à l'aggravation de la situation financière et aux préoccupations croissantes liées à l'escalade au sud du pays.
M.Khalil estime que l’institut reflète clairement la vision du ministère des Finances visant à améliorer la performance des institutions de l'État. Cela se fait en développant les capacités humaines, en s'adaptant aux transformations, et surtout, en favorisant un dialogue scientifique basé sur des arguments et des preuves.
La présidente de l’institut, Lamia Mobayed, a affirmé, dans son allocution, que l’institut Basil Fuleihan est une institution publique de premier plan, qui a décidé que la défaite ne serait pas son destin. «Il n'a pas été vaincu et a finalement été établi légalement en tant qu'institution publique, jouissant d'une indépendance administrative, financière et technique. Il est un pionnier dans le renforcement des capacités, l'élaboration des politiques publiques, le suivi de leur mise en œuvre, la création de partenariats et d'activités internationales, ainsi que dans la coopération en matière de gestion des deniers publics.»
Elle a annoncé une réorganisation des priorités et l'élaboration d'une stratégie de résilience reposant sur six points clés. «Premièrement, il est prévu d'augmenter progressivement les revenus en fournissant des services intellectuels moyennant des frais et en respectant les systèmes de l'institut. Deuxièmement, l'accent sera mis sur l'investissement dans des outils technologiques permettant de suivre les réformes à l'aide de données basées sur des preuves. Cela inclut des réformes du tableau de bord budgétaire et l'exportation de connaissances spécialisées via des plateformes d'apprentissage en ligne, par exemple. Troisièmement, l'institut mettra en œuvre des projets en collaboration avec des partenaires au Liban et dans la région, affirmant ainsi son rôle en tant que centre d'expertise. Quatrièmement, il est prévu de former les experts de l'institut à l'étranger, en affinant leurs connaissances pour qu'ils puissent contribuer de manière significative aux réformes à accomplir. Cinquièmement, une restructuration des dépenses sera entreprise. Enfin, l'accent sera mis sur le maintien et le développement de l'équipe de travail dont nous sommes fiers», a-t-elle expliqué.
Il a relevé que les crises qui ont frappé le pays ces dernières années persistent encore aujourd’hui. Le gouvernement s'efforce de faire face à ces défis en mettant en place des mesures pour atténuer leurs effets. Ces initiatives sont intégrées dans le budget 2024, incluant des efforts visant à stimuler le cycle économique en augmentant les revenus de l'État. Ces actions sont cruciales pour achever la reprise économique et rétablir l'équilibre financier, soutenant ainsi la stabilité monétaire.
«En outre, le ministère des Finances travaille sur des projets de lois de réforme qui soutiennent la stratégie de développement économique du gouvernement. La mise en œuvre de ces réformes nécessite des administrations efficaces et un niveau élevé d'expertise technique», a poursuivi le ministre.
Il a également mis en lumière le défi actuel qui consiste à préserver le fonctionnement des institutions face à la dépréciation de la monnaie nationale, à l'aggravation de la situation financière et aux préoccupations croissantes liées à l'escalade au sud du pays.
M.Khalil estime que l’institut reflète clairement la vision du ministère des Finances visant à améliorer la performance des institutions de l'État. Cela se fait en développant les capacités humaines, en s'adaptant aux transformations, et surtout, en favorisant un dialogue scientifique basé sur des arguments et des preuves.
La présidente de l’institut, Lamia Mobayed, a affirmé, dans son allocution, que l’institut Basil Fuleihan est une institution publique de premier plan, qui a décidé que la défaite ne serait pas son destin. «Il n'a pas été vaincu et a finalement été établi légalement en tant qu'institution publique, jouissant d'une indépendance administrative, financière et technique. Il est un pionnier dans le renforcement des capacités, l'élaboration des politiques publiques, le suivi de leur mise en œuvre, la création de partenariats et d'activités internationales, ainsi que dans la coopération en matière de gestion des deniers publics.»
Elle a annoncé une réorganisation des priorités et l'élaboration d'une stratégie de résilience reposant sur six points clés. «Premièrement, il est prévu d'augmenter progressivement les revenus en fournissant des services intellectuels moyennant des frais et en respectant les systèmes de l'institut. Deuxièmement, l'accent sera mis sur l'investissement dans des outils technologiques permettant de suivre les réformes à l'aide de données basées sur des preuves. Cela inclut des réformes du tableau de bord budgétaire et l'exportation de connaissances spécialisées via des plateformes d'apprentissage en ligne, par exemple. Troisièmement, l'institut mettra en œuvre des projets en collaboration avec des partenaires au Liban et dans la région, affirmant ainsi son rôle en tant que centre d'expertise. Quatrièmement, il est prévu de former les experts de l'institut à l'étranger, en affinant leurs connaissances pour qu'ils puissent contribuer de manière significative aux réformes à accomplir. Cinquièmement, une restructuration des dépenses sera entreprise. Enfin, l'accent sera mis sur le maintien et le développement de l'équipe de travail dont nous sommes fiers», a-t-elle expliqué.
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