Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a soulevé mardi soir le "double jeu" que représente la visite d’inspection entreprise mardi matin par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, et le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun au Liban-Sud.
Lors d’une interview accordée à la chaîne Al-Hadath, M. Gemayel a dépeint le paradoxe de la scène libanaise tiraillée entre un "Liban officiel" d’une part, représenté par le Premier ministre et le chef de l’armée, et le Hezbollah d’autre part, qui dirige le front et "lance des roquettes depuis l'intérieur du Liban".
"Le Liban est pris en otage, et les autorités légitimes libanaises n'ont aucun contrôle sur la situation. Le gouvernement se contente de se préparer à faire face aux conséquences de la guerre, sans aucune tentative de prévenir ou d'éviter le conflit. C'est regrettable, c'est une capitulation officielle", a-t-il déploré.
Et M. Gemayel d’ajouter: "Au lieu d'envoyer l'armée libanaise dans le sud et de la déployer pour éviter les affrontements et empêcher le Liban de glisser dans la guerre en appliquant la résolution 1701 en coopération avec la FINUL, le sud est livré à lui-même."
Concernant les propos de Mikati selon lesquels la décision de la guerre et de la paix n'est pas entre les mains de l'État, M. Gemayel a rappelé que les Kataëb était "le seul parti" à avoir réagi à cette déclaration. "Si cette déclaration avait été faite dans un État normal, elle aurait renversé des gouvernements", a-t-il précisé.
Le chef des Kataëb a appelé la communauté internationale à "soutenir la souveraineté du Liban en faisant pression sur l'Iran pour mettre fin à l'envoi d'argent et d'armes" au Hezbollah.
Enfin, il a souhaité que des négociations internationales soient engagées "pour éliminer toute forme de violence et se diriger vers la stabilité, car la région ne supporte plus de guerres". "Nous sommes fatigués et nous voulons vivre en sécurité et en paix dans la région et dans notre pays où nous voulons redresser l’économie. Ce qui nous en empêche directement, c'est le Hezbollah", a-t-il conclu.
Lors d’une interview accordée à la chaîne Al-Hadath, M. Gemayel a dépeint le paradoxe de la scène libanaise tiraillée entre un "Liban officiel" d’une part, représenté par le Premier ministre et le chef de l’armée, et le Hezbollah d’autre part, qui dirige le front et "lance des roquettes depuis l'intérieur du Liban".
"Le Liban est pris en otage, et les autorités légitimes libanaises n'ont aucun contrôle sur la situation. Le gouvernement se contente de se préparer à faire face aux conséquences de la guerre, sans aucune tentative de prévenir ou d'éviter le conflit. C'est regrettable, c'est une capitulation officielle", a-t-il déploré.
Et M. Gemayel d’ajouter: "Au lieu d'envoyer l'armée libanaise dans le sud et de la déployer pour éviter les affrontements et empêcher le Liban de glisser dans la guerre en appliquant la résolution 1701 en coopération avec la FINUL, le sud est livré à lui-même."
Concernant les propos de Mikati selon lesquels la décision de la guerre et de la paix n'est pas entre les mains de l'État, M. Gemayel a rappelé que les Kataëb était "le seul parti" à avoir réagi à cette déclaration. "Si cette déclaration avait été faite dans un État normal, elle aurait renversé des gouvernements", a-t-il précisé.
Le chef des Kataëb a appelé la communauté internationale à "soutenir la souveraineté du Liban en faisant pression sur l'Iran pour mettre fin à l'envoi d'argent et d'armes" au Hezbollah.
Enfin, il a souhaité que des négociations internationales soient engagées "pour éliminer toute forme de violence et se diriger vers la stabilité, car la région ne supporte plus de guerres". "Nous sommes fatigués et nous voulons vivre en sécurité et en paix dans la région et dans notre pays où nous voulons redresser l’économie. Ce qui nous en empêche directement, c'est le Hezbollah", a-t-il conclu.
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