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- Des milliers de manifestants à Londres et Paris réclament un cessez-le-feu à Gaza
©Des gens brandissent des pancartes et brandissent des drapeaux palestiniens sur la place du Parlement après avoir participé à une « Marche pour la Palestine » à Londres le 28 octobre 2023, pour appeler à un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas. (Photo HENRY NICHOLLS / AFP)
Des milliers de personnes ont pris part samedi à une manifestation de soutien aux Palestiniens à Londres, organisée pour le troisième week-end consécutif, afin d'appeler à un cessez-le-feu.Plus de mille policiers sont mobilisés, selon Scotland Yard, pour cette manifestation organisée tandis qu'Israël a bombardé samedi la bande de Gaza après une nuit de frappes intenses, au 22e jour de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas, la plus meurtrière de l'histoire d'Israël."Une pause humanitaire n'est pas suffisante, il faut qu'il y ait un cessez-le-feu complet", a déclaré à l'AFP Dani Nadiri, une productrice de télévision de 36 ans, "il est temps de faire quelque chose plutôt qu'une escalade supplémentaire".Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak comme le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer refusent pour l'heure d'appeler à un cessez-le-feu, se prononçant pour des "pauses" afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza"Je suis écoeurée, ça n'a pas de sens", renchérit Noori Butt, une enseignante de 38 ans dans la périphérie nord de Londres, "je ne sais pas comment je vais l'expliquer à mon fils" de deux ans "quand il sera plus grand".
Des milliers de manifestants à Paris malgré l'interdiction
"On est en France, on devrait avoir le droit de s'exprimer, ce qui nous touche le plus, c'est que des enfants meurent", commentait une manifestante de 23 ans, Sarah.
Le 7 octobre, les attaques du Hamas avaient fait plus de 1.400 morts en Israël selon les autorités de ce pays, essentiellement des civils.
Le ministère de la Santé du Hamas au pouvoir à Gaza a affirmé que 7.703 personnes, en majorité des civils dont plus de 3.500 enfants, avaient été tuées dans les bombardements israéliens, le bilan le plus lourd pour une guerre à Gaza depuis le retrait israélien de ce territoire palestinien en 2005 après 38 ans d'occupation.
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