©(AFP)
Alors que le monde retient son souffle depuis le 7 octobre et scrute l'évolution de la guerre Hamas-Israël, le président syrien Bachar el-Assad mène en toute «discrétion» une grande offensive militaire contre les régions rebelles du nord-ouest de la Syrie.
Depuis le 5 octobre, et suite à une attaque au drone contre une académie militaire à Homs qui aurait tué au moins 120 personnes, les forces syriennes et russes attaquent sans relâche les rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
À l'époque, le ministère syrien de la Défense avait attribué cette attaque à des «organisations terroristes», ajoutant que la Syrie répondra «avec toute la force et la détermination nécessaires». Depuis, la région d'Iblid contrôlée majoritairement par le groupe djihadiste Hayaat Tahrir al-Sham, a subi de nombreux bombardements des forces syriennes.
À l'ONU le 24 octobre, le directeur de la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Syrie, Paulo Pinheiro, avait tiré la sonnette d'alarme, en affirmant: «Nous assistons à la plus importante escalade des hostilités en Syrie depuis quatre ans», regrettant qu'«une fois de plus, la vie des civils semble être totalement ignorée dans ce qui constitue le plus souvent des actes de représailles».
Une escalade qui pourrait se poursuivre dans l'indifférence de la communauté internationale qui porte toute son attention siue la guerre entre Israël et le Hamas. Le 12 octobre, une source militaire cité par l'agence officielle SANA avait déclaré que l’armée syrienne «continuera à poursuivre et à frapper "les extrémistes" jusqu’à ce que le pays en soit nettoyé».
Les responsables de l'opposition syrienne affirment que le président Bachar el-Assad aidé par la Russie, profite de la situation à Gaza pour intensifier ses attaques contre les régions qui refusent son autorité.
Selon Human Rights Watch, l'armée syrienne a utilisé le 6 octobre des armes à sous-munitions contre la ville de Temarin au nord d'Idlib faisant deux morts et neuf blessés parmi les civils. Les armes à sous-munitions sont interdites par la Convention de 2008, ratifiée par 112 pays et signée par 12 autres, mais ni la Syrie ni la Russie en font partie. Selon l'ONU, les attaques de l'armée syrienne ont endommagé 23 établissements de santé et 17 écoles.
Selon AdamCoogle, directeur adjoint de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch, «l’utilisation par les forces gouvernementales syriennes d’armes à sous-munitions lors de leurs bombardements de zones tenues par l’opposition démontre les effets tragiquement indiscriminés de ces armes, dont les séquelles sont dévastatrices pendant longtemps». «Sous les bombardements continus des forces syriennes et russes, les enfants d’Idlib sont une fois de plus victimes d’actions militaires cruelles et illégales,» a-t-il ajouté.
Depuis le 5 octobre, et suite à une attaque au drone contre une académie militaire à Homs qui aurait tué au moins 120 personnes, les forces syriennes et russes attaquent sans relâche les rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
À l'époque, le ministère syrien de la Défense avait attribué cette attaque à des «organisations terroristes», ajoutant que la Syrie répondra «avec toute la force et la détermination nécessaires». Depuis, la région d'Iblid contrôlée majoritairement par le groupe djihadiste Hayaat Tahrir al-Sham, a subi de nombreux bombardements des forces syriennes.
À l'ONU le 24 octobre, le directeur de la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Syrie, Paulo Pinheiro, avait tiré la sonnette d'alarme, en affirmant: «Nous assistons à la plus importante escalade des hostilités en Syrie depuis quatre ans», regrettant qu'«une fois de plus, la vie des civils semble être totalement ignorée dans ce qui constitue le plus souvent des actes de représailles».
Une escalade qui pourrait se poursuivre dans l'indifférence de la communauté internationale qui porte toute son attention siue la guerre entre Israël et le Hamas. Le 12 octobre, une source militaire cité par l'agence officielle SANA avait déclaré que l’armée syrienne «continuera à poursuivre et à frapper "les extrémistes" jusqu’à ce que le pays en soit nettoyé».
Les responsables de l'opposition syrienne affirment que le président Bachar el-Assad aidé par la Russie, profite de la situation à Gaza pour intensifier ses attaques contre les régions qui refusent son autorité.
Selon Human Rights Watch, l'armée syrienne a utilisé le 6 octobre des armes à sous-munitions contre la ville de Temarin au nord d'Idlib faisant deux morts et neuf blessés parmi les civils. Les armes à sous-munitions sont interdites par la Convention de 2008, ratifiée par 112 pays et signée par 12 autres, mais ni la Syrie ni la Russie en font partie. Selon l'ONU, les attaques de l'armée syrienne ont endommagé 23 établissements de santé et 17 écoles.
Selon AdamCoogle, directeur adjoint de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch, «l’utilisation par les forces gouvernementales syriennes d’armes à sous-munitions lors de leurs bombardements de zones tenues par l’opposition démontre les effets tragiquement indiscriminés de ces armes, dont les séquelles sont dévastatrices pendant longtemps». «Sous les bombardements continus des forces syriennes et russes, les enfants d’Idlib sont une fois de plus victimes d’actions militaires cruelles et illégales,» a-t-il ajouté.
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