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- L'arsenal aérien des Houthis, capable en théorie d'atteindre Israël
Les rebelles Houthis du Yémen ont affirmé avoir lancé plusieurs attaques de drone et de missiles contre Israël à partir de la mer Rouge depuis le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, même si la plupart ont manqué leurs objectifs, à 1.600 km de distance.
Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont développé une capacité militaire aérienne depuis leur prise du pouvoir en 2014, avec des missiles balistiques et de croisière, ainsi que des drones, fabriqués à partir de matériel ou de composants iraniens, selon des experts de défense.
L'arsenal des Houthis comprend des Typhoon, une version remodelée des missiles iraniens Qadr, d'une portée de 1.600 à 1.900 km, explique Fabian Hinz, spécialiste de l'armement au sein de l'International Institute for Strategic Studies.
"Ils ne sont pas du tout précis, au moins les versions qui ont été montrées, mais ils peuvent atteindre Israël", dit-il à l'AFP.
Lors des essais effectués en 2016 par l'Iran, ces missiles avaient touché des cibles situées à 1.400 km de distance.
Mohammed Albasha, expert au sein du groupe Navanti, basé près de Washington, précise que les rebelles ont dévoilé leur arsenal de Typhoon quelques semaines seulement avant le 7 octobre et l'attaque d'une violence sans précédent du Hamas sur le territoire israélien.µ
Les rebelles yéménites, qui contrôlent une grande partie du nord du pays, possèdent également des versions modifiées des missiles de croisière iraniens Qods, selon Fabian Hinz.
Avec une portée de 1.650 km environ, ils peuvent frapper la pointe sud d'Israël.
En 2022, les Houthis ont affirmé que leurs Qods avaient touché des installations pétrolières à Abou Dhabi, la capitale es Emirats arabes unis, à 1.126 km du nord-Yémen. Ces missiles avaient déjà frappé en 2020 des installations en Arabie saoudite.
L'Arabie saoudite et les Etats-Unis accusent régulièrement l'Iran de fournir du matériel militaire aux Houthis, ce que Téhéran dément.
Les rebelles affirment produire eux-mêmes leurs drones qui, selon des experts utilisent des composants iraniens importés illégalement.
Les Houthis disposent également de drones d'attaque Shahid-136, d'une portée de 2.000 km et qui sont aussi utilisés par la Russie dans sa guerre en Ukraine, souligne Fabien Hinz.
Ils ont aussi dans leur arsenal le Samad-3, doté d'une charge explosive de 18 kg et d'une portée d'environ 1.600 km, qui a déjà frappé des cibles eux Emirats et en Arabie saoudite, selon des experts.
Ces drones, guidés par GPS, "volent de façon autonome en suivant des points de parcours préprogrammés" vers leur cible, écrivait en 2020 le Center for Strategic and International Studies.
Avec AFP
Les Houthis, soutenus par l'Iran, ont développé une capacité militaire aérienne depuis leur prise du pouvoir en 2014, avec des missiles balistiques et de croisière, ainsi que des drones, fabriqués à partir de matériel ou de composants iraniens, selon des experts de défense.
L'arsenal des Houthis comprend des Typhoon, une version remodelée des missiles iraniens Qadr, d'une portée de 1.600 à 1.900 km, explique Fabian Hinz, spécialiste de l'armement au sein de l'International Institute for Strategic Studies.
"Ils ne sont pas du tout précis, au moins les versions qui ont été montrées, mais ils peuvent atteindre Israël", dit-il à l'AFP.
Lors des essais effectués en 2016 par l'Iran, ces missiles avaient touché des cibles situées à 1.400 km de distance.
Mohammed Albasha, expert au sein du groupe Navanti, basé près de Washington, précise que les rebelles ont dévoilé leur arsenal de Typhoon quelques semaines seulement avant le 7 octobre et l'attaque d'une violence sans précédent du Hamas sur le territoire israélien.µ
Les rebelles yéménites, qui contrôlent une grande partie du nord du pays, possèdent également des versions modifiées des missiles de croisière iraniens Qods, selon Fabian Hinz.
Avec une portée de 1.650 km environ, ils peuvent frapper la pointe sud d'Israël.
En 2022, les Houthis ont affirmé que leurs Qods avaient touché des installations pétrolières à Abou Dhabi, la capitale es Emirats arabes unis, à 1.126 km du nord-Yémen. Ces missiles avaient déjà frappé en 2020 des installations en Arabie saoudite.
L'Arabie saoudite et les Etats-Unis accusent régulièrement l'Iran de fournir du matériel militaire aux Houthis, ce que Téhéran dément.
Les rebelles affirment produire eux-mêmes leurs drones qui, selon des experts utilisent des composants iraniens importés illégalement.
Les Houthis disposent également de drones d'attaque Shahid-136, d'une portée de 2.000 km et qui sont aussi utilisés par la Russie dans sa guerre en Ukraine, souligne Fabien Hinz.
Ils ont aussi dans leur arsenal le Samad-3, doté d'une charge explosive de 18 kg et d'une portée d'environ 1.600 km, qui a déjà frappé des cibles eux Emirats et en Arabie saoudite, selon des experts.
Ces drones, guidés par GPS, "volent de façon autonome en suivant des points de parcours préprogrammés" vers leur cible, écrivait en 2020 le Center for Strategic and International Studies.
Avec AFP
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