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- Gaza: encerclé par Israël, l'hôpital al-Shifa sommé d'évacuer
©(Photo de Kenzo TRIBOUILLARD/AFP)
Alors que les combats font rages, les forces israéliennes se rapprochent des hôpitaux de Gaza dont celui d'al-Shifa. L'armée a demandé au personnel soignant d'évacuer tous les patients.
De violents combats entre les troupes israéliennes et des combattants de l'organisation islamiste se poursuivent autour de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus important du territoire, a rapporté un correspondant de l'AFP.
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également relevé samedi matin sur X qu'"au cours des dernières heures, les attaques contre l'hôpital al-Shifa se sont intensifiées de façon dramatique", et a évoqué une situation "catastrophique" à l'intérieur de l'établissement.
Citée par MSF, une infirmière de l'établissement, Maher Sharif, a décrit une "scène d'horreur". "J'ai vu des cadavres, y compris de femmes et d'enfants", a-t-elle dit.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé samedi matin que les soins étaient suspendus en raison d'une panne de carburant. L'armée israélienne qui se rapproche des hôpitaux à demandé au personnel soignant d'al-Shifa d'évacuer tous les patients.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé vendredi ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux".
"La situation sur le terrain est impossible à décrire : des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie", a-t-il témoigné.
Le président français Emmanuel Macron a, lui, "exhort(é) Israël à cesser" les bombardements tuant des civils, dans un entretien à la BBC. "Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a-t-il estimé.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réagi en soulignant que "la responsabilité de tout tort fait aux civils incombe au Hamas", qui selon lui les utilise comme "boucliers humains" et qui a déclenché la guerre le 7 octobre.
Les bombardements menés en représailles par Israël ont depuis fait 11.078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le ministère a appelé vendredi la communauté internationale à "intervenir immédiatement pour empêcher que les hôpitaux de Gaza continuent d'être ciblés" et a invité "toutes les institutions internationales" à se rendre à l'hôpital d'al-Shifa pour le "protéger".
"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le directeur de l'hôpital al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
De violents combats entre les troupes israéliennes et des combattants de l'organisation islamiste se poursuivent autour de l'hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus important du territoire, a rapporté un correspondant de l'AFP.
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également relevé samedi matin sur X qu'"au cours des dernières heures, les attaques contre l'hôpital al-Shifa se sont intensifiées de façon dramatique", et a évoqué une situation "catastrophique" à l'intérieur de l'établissement.
Citée par MSF, une infirmière de l'établissement, Maher Sharif, a décrit une "scène d'horreur". "J'ai vu des cadavres, y compris de femmes et d'enfants", a-t-elle dit.
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé samedi matin que les soins étaient suspendus en raison d'une panne de carburant. L'armée israélienne qui se rapproche des hôpitaux à demandé au personnel soignant d'al-Shifa d'évacuer tous les patients.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a renouvelé vendredi ses appels à un cessez-le-feu, soulignant que le système de santé de la bande de Gaza est "à genoux".
"La situation sur le terrain est impossible à décrire : des couloirs d'hôpitaux où s'entassent blessés, malades et mourants, des morgues qui débordent, des chirurgies sans anesthésie", a-t-il témoigné.
"Aucune justification"
Le président français Emmanuel Macron a, lui, "exhort(é) Israël à cesser" les bombardements tuant des civils, dans un entretien à la BBC. "Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a-t-il estimé.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réagi en soulignant que "la responsabilité de tout tort fait aux civils incombe au Hamas", qui selon lui les utilise comme "boucliers humains" et qui a déclenché la guerre le 7 octobre.
Les bombardements menés en représailles par Israël ont depuis fait 11.078 morts dans la bande de Gaza, essentiellement des civils, parmi lesquels 4.506 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le ministère a appelé vendredi la communauté internationale à "intervenir immédiatement pour empêcher que les hôpitaux de Gaza continuent d'être ciblés" et a invité "toutes les institutions internationales" à se rendre à l'hôpital d'al-Shifa pour le "protéger".
"Tous les hôpitaux de la ville de Gaza ont été visés" vendredi par l'armée israélienne, a assuré à l'AFP le directeur de l'hôpital al-Shifa, Mohammed Abou Salmiya.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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