Sommet sur Gaza: les dirigeants arabes et musulmans arrivent à Riyad
©(Photo de Yazid al-Duwihi/AFP)
Les dirigeants arabes et le président iranien se sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint arabo-islamique qui devrait souligner l'urgence de mettre fin aux attaques d'Israël contre Gaza avant que le conflit n'embrase la région.

Les dirigeants arabes et le président iranien sont réunis samedi en Arabie saoudite pour un sommet conjoint qui devrait souligner l'urgence de mettre fin à la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, un conflit qui risque d'embraser la région.

Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiennent à Ryad, cinq semaines après le début de la guerre.

La Ligue arabe et l'OCI devaient au départ tenir leurs réunions séparément, mais le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé tôt samedi que les deux sommets seraient tenus en commun.

Deux diplomates arabes ont expliqué à l'AFP que cette décision avait été prise après des désaccords sur une déclaration finale du sommet arabe.


Certains pays, notamment l'Algérie et le Liban, ont proposé de rompre les liens économiques et diplomatiques avec Israël et de cesser d'approvisionner en pétrole ce pays et ses alliés, selon ces diplomates. Toutefois, au moins trois pays parmi lesquels les Émirats arabes unis et Bahreïn, qui ont normalisé leurs relations avec Israël en 2020, ont rejeté cette proposition.

Les organisations humanitaires internationales ont redoublé d'appels en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza, où l'eau potable et les médicaments manquent cruellement.

L'Arabie saoudite "tient les autorités d'occupation pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien", a déclaré à l'ouverture des travaux le prince héritier Mohammed ben Salmane.

"Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l'occupation, au siège et à la colonisation", a-t-il ajouté.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Commentaires
  • Aucun commentaire