Alors que le Liban, toujours sans président depuis le 31 octobre 2022, célèbre le 80e anniversaire de son indépendance, les responsables libanais ont exprimé leurs vœux à cette occasion. Ainsi, l’ancien président de la République Michel Sleiman a déclaré: «Nous ne pouvons ressentir de la loyauté et de la fierté à l’occasion de l'indépendance, si cet anniversaire n’est pas célébré avec la fête du drapeau, que le défilé militaire n’a pas lieu et que le discours du président de la République libanaise n’est pas prononcé.»
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a écrit sur la plateforme X: «Cet anniversaire est incomplet, en raison de la vacance dans toutes les institutions de l'État.» «Nous espérons que l’année prochaine nous célébrerons la véritable indépendance d’un État à part entière, doté d'un président élu, d'un Conseil des ministres et d'administrations dédiées au bien-être des citoyens. Nous espérons également que les Libanais se seront entendus sur le principe fondamental du 'Liban d'abord'», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a écrit sur X: «La construction de l'État est le fondement de toute indépendance».
Le chef du parti Kataëb, le député Sami Gemayel, a, pour sa part, écrit sur son compte X: «Il n'y a pas de véritable indépendance dans un pays où la décision est détournée et où la souveraineté est violée à l’intérieur et à l’extérieur.»
Pierre Bou Assi, député des Forces libanaises (FL), a déclaré: «1943: plus qu’une indépendance, moins qu’un État. Une date à laquelle les Libanais se sont réunis pour la première fois autour du concept de souveraineté, créant ainsi le Liban. Gare au sabotage du pays. S’il meurt, nous ne survivrons pas.»
Dans le même ordre d’idées, le député FL Ghassan Hasbani a considéré que «notre indépendance est le symbole notre souveraineté, celle que nos ancêtres ont obtenue. Il est de notre devoir de la préserver et de sauvegarder nos institutions qui rassemblent tous les Libanais, notamment l’armée libanaise, qui protège la patrie et préserve l’indépendance».
Les députés de l’opposition ont, quant à eux, publié un communiqué, dans lequel ils dénoncent la «violation de la souveraineté du Liban» dont l’indépendance est «confisquée», alors que le pays est «aux abords d’une guerre qui a commencé sur son territoire et qui risque de s’étendre, qu’il est sans président et sans gouvernement, que la justice est dans la tourmente, que les institutions sont noyées dans la corruption et le partage des parts, que l’économie connaît un effondrement sans précédent et que les frontières ne sont pas contrôlées». Ils ont, dans ce contexte, rendu hommage à l’ancien député et ministre Pierre Gemayel, ainsi qu’à l’ancien président de la République René Moawad, rappelant les principes de M. Moawad, selon lesquels «le sauvetage du pays passe par sa souveraineté et par l’élimination des mini-États dans l’État, mais aussi par l’unité de ses institutions et le respect de ses lois». Les députés de l’opposition ont, dans ce sens, mis l’accent sur leur lutte qui consiste à libérer le Liban de toute tutelle et de la corruption et de la mainmise qui s’exerce sur l’État et les institutions, et sur la présidence de la République. Ils ont, par ailleurs, souligné leur «attachement à la Constitution pour préserver le Liban des risques d’une guerre destructrice».
Le chef des Marada, Sleiman Frangié, a, de son côté, souligné: «Avec l'unité, la conscience et la responsabilité, nous protégeons notre indépendance et notre liberté.»
Dans ce contexte, le député Tony Frangié s’est désolé du le fait que «le jour de l'indépendance survient, chaque année, dans des circonstances exceptionnelles, et que cette année, il tombe à un moment où le Liban est en état de guerre. Même si la guerre fait rage dans les régions du sud, elle concerne tous les citoyens libanais, et ce qui touche les habitants du sud, touchent tous les citoyens sur tout le territoire libanais ». S’adressant aux responsables libanais, il les a appelés à «s’unir, dialoguer, s’entendre sur l’intérêt du Liban et préserver l’indépendance, plutôt que de s’adonner à des calculs politiques étroits et temporaires».
Pour sa part, Raji Saad, député de la Rencontre démocratique, a écrit sur X: «L'indépendance demeurera.»
Le député Farid Khazen a écrit sur les réseaux sociaux: «80 ans d'indépendance. Le Liban tient toujours et son peuple continue de lutter. À la veille de l'indépendance, il s'est fait baptiser dans le sang lorsque les journalistes et les civils ont été la cible d’attaques. Mais quelle que soit l’ampleur des crises, il résistera.»
Sur la plateforme X, le député Simon Abi Ramia a écrit: «Le drapeau libanais s'élève au-dessus de tous les drapeaux partisans. L'intérêt du Liban prime sur les intérêts de tous les pays du monde. C'est cela l'indépendance: quand nous sommes libanais avant toute chose et que nous ne nous faisons pas les représentants des intérêts d'autres États, au détriment de ceux nationaux.»
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a écrit sur la plateforme X: «Cet anniversaire est incomplet, en raison de la vacance dans toutes les institutions de l'État.» «Nous espérons que l’année prochaine nous célébrerons la véritable indépendance d’un État à part entière, doté d'un président élu, d'un Conseil des ministres et d'administrations dédiées au bien-être des citoyens. Nous espérons également que les Libanais se seront entendus sur le principe fondamental du 'Liban d'abord'», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a écrit sur X: «La construction de l'État est le fondement de toute indépendance».
Le chef du parti Kataëb, le député Sami Gemayel, a, pour sa part, écrit sur son compte X: «Il n'y a pas de véritable indépendance dans un pays où la décision est détournée et où la souveraineté est violée à l’intérieur et à l’extérieur.»
Pierre Bou Assi, député des Forces libanaises (FL), a déclaré: «1943: plus qu’une indépendance, moins qu’un État. Une date à laquelle les Libanais se sont réunis pour la première fois autour du concept de souveraineté, créant ainsi le Liban. Gare au sabotage du pays. S’il meurt, nous ne survivrons pas.»
Dans le même ordre d’idées, le député FL Ghassan Hasbani a considéré que «notre indépendance est le symbole notre souveraineté, celle que nos ancêtres ont obtenue. Il est de notre devoir de la préserver et de sauvegarder nos institutions qui rassemblent tous les Libanais, notamment l’armée libanaise, qui protège la patrie et préserve l’indépendance».
Les députés de l’opposition ont, quant à eux, publié un communiqué, dans lequel ils dénoncent la «violation de la souveraineté du Liban» dont l’indépendance est «confisquée», alors que le pays est «aux abords d’une guerre qui a commencé sur son territoire et qui risque de s’étendre, qu’il est sans président et sans gouvernement, que la justice est dans la tourmente, que les institutions sont noyées dans la corruption et le partage des parts, que l’économie connaît un effondrement sans précédent et que les frontières ne sont pas contrôlées». Ils ont, dans ce contexte, rendu hommage à l’ancien député et ministre Pierre Gemayel, ainsi qu’à l’ancien président de la République René Moawad, rappelant les principes de M. Moawad, selon lesquels «le sauvetage du pays passe par sa souveraineté et par l’élimination des mini-États dans l’État, mais aussi par l’unité de ses institutions et le respect de ses lois». Les députés de l’opposition ont, dans ce sens, mis l’accent sur leur lutte qui consiste à libérer le Liban de toute tutelle et de la corruption et de la mainmise qui s’exerce sur l’État et les institutions, et sur la présidence de la République. Ils ont, par ailleurs, souligné leur «attachement à la Constitution pour préserver le Liban des risques d’une guerre destructrice».
Le chef des Marada, Sleiman Frangié, a, de son côté, souligné: «Avec l'unité, la conscience et la responsabilité, nous protégeons notre indépendance et notre liberté.»
Dans ce contexte, le député Tony Frangié s’est désolé du le fait que «le jour de l'indépendance survient, chaque année, dans des circonstances exceptionnelles, et que cette année, il tombe à un moment où le Liban est en état de guerre. Même si la guerre fait rage dans les régions du sud, elle concerne tous les citoyens libanais, et ce qui touche les habitants du sud, touchent tous les citoyens sur tout le territoire libanais ». S’adressant aux responsables libanais, il les a appelés à «s’unir, dialoguer, s’entendre sur l’intérêt du Liban et préserver l’indépendance, plutôt que de s’adonner à des calculs politiques étroits et temporaires».
Pour sa part, Raji Saad, député de la Rencontre démocratique, a écrit sur X: «L'indépendance demeurera.»
Le député Farid Khazen a écrit sur les réseaux sociaux: «80 ans d'indépendance. Le Liban tient toujours et son peuple continue de lutter. À la veille de l'indépendance, il s'est fait baptiser dans le sang lorsque les journalistes et les civils ont été la cible d’attaques. Mais quelle que soit l’ampleur des crises, il résistera.»
Sur la plateforme X, le député Simon Abi Ramia a écrit: «Le drapeau libanais s'élève au-dessus de tous les drapeaux partisans. L'intérêt du Liban prime sur les intérêts de tous les pays du monde. C'est cela l'indépendance: quand nous sommes libanais avant toute chose et que nous ne nous faisons pas les représentants des intérêts d'autres États, au détriment de ceux nationaux.»
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