Ziad Hawat, député de Jbeil (Forces libanaises, FL), a exprimé dimanche son refus du projet du budget 2024, appelant à «la désobéissance civile si le budget venait à être approuvé dans sa mouture actuelle».
Lors d’une interview accordée à la chaîne MTV, M. Hawat s’est opposé à l’augmentation des impôts, laquelle aboutirait à la «destruction du secteur privé, d’autant que le secteur public, lui, est déjà à terre». Dans ce contexte, il a souligné que les députés FL rejoignaient sur ce point Ibrahim Kanaan, président de la Commission parlementaire des finances et du budget.
En ce qui concerne la vacance à la tête de l’État, M. Hawat a tenu pour «responsable» le chef du Parlement, Nabih Berry, l’exhortant à «convoquer rapidement une séance pour l’élection d’un président de la République», en sessions successives, conformément à la Constitution, «au lieu de proposer un dialogue pour brouiller les pistes».
Selon lui, «le problème principal est la vacance au sommet de la pyramide», surtout dans la situation d'embrasement actuel de la région, alors qu'on tente d'y «changer le rôle de pionnier du Liban». «Je crains le consensus qui s’opère au niveau régional», a-t-il avancé, estimant qu’«en l’absence d’un président de la République et d’un pouvoir régulier, cette situation entraînerait de graves conséquences» pour le Liban.
Dans ce sens, M. Hawat a affirmé que le pays est «pris en otage» par l’axe de la Moumanaa, qui «veut imposer sa volonté» ainsi que «sa feuille de route qui commence en Iran». Il s’est alors interrogé sur le droit que le Hezbollah s'arroge «d’impliquer le Liban dans les conflits régionaux, alors que le gouvernement a déjà affirmé son engagement dans l’application de la résolution 1701».
Quant au dossier relatif au commandement de l’armée, M. Hawat a souligné que le maintien du général Joseph Aoun à son poste jusqu’à l’élection d’un président de la République est «un devoir national et une responsabilité nationale», afin de préserver «l’unité» de l’institution militaire.
Lors d’une interview accordée à la chaîne MTV, M. Hawat s’est opposé à l’augmentation des impôts, laquelle aboutirait à la «destruction du secteur privé, d’autant que le secteur public, lui, est déjà à terre». Dans ce contexte, il a souligné que les députés FL rejoignaient sur ce point Ibrahim Kanaan, président de la Commission parlementaire des finances et du budget.
En ce qui concerne la vacance à la tête de l’État, M. Hawat a tenu pour «responsable» le chef du Parlement, Nabih Berry, l’exhortant à «convoquer rapidement une séance pour l’élection d’un président de la République», en sessions successives, conformément à la Constitution, «au lieu de proposer un dialogue pour brouiller les pistes».
Selon lui, «le problème principal est la vacance au sommet de la pyramide», surtout dans la situation d'embrasement actuel de la région, alors qu'on tente d'y «changer le rôle de pionnier du Liban». «Je crains le consensus qui s’opère au niveau régional», a-t-il avancé, estimant qu’«en l’absence d’un président de la République et d’un pouvoir régulier, cette situation entraînerait de graves conséquences» pour le Liban.
Dans ce sens, M. Hawat a affirmé que le pays est «pris en otage» par l’axe de la Moumanaa, qui «veut imposer sa volonté» ainsi que «sa feuille de route qui commence en Iran». Il s’est alors interrogé sur le droit que le Hezbollah s'arroge «d’impliquer le Liban dans les conflits régionaux, alors que le gouvernement a déjà affirmé son engagement dans l’application de la résolution 1701».
Quant au dossier relatif au commandement de l’armée, M. Hawat a souligné que le maintien du général Joseph Aoun à son poste jusqu’à l’élection d’un président de la République est «un devoir national et une responsabilité nationale», afin de préserver «l’unité» de l’institution militaire.
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