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- Gaza de nouveau sous les bombes israéliennes
©(Jack GUEZ, AFP)
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée le vendredi 1ᵉʳ décembre dans son 56ᵉ jour, depuis l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, où il a pris le pouvoir en 2007.
Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque et quelque 240 personnes enlevées et emmenées dans la bande de Gaza.
En représailles, Israël a bombardé sans relâche la bande de Gaza, dans laquelle son armée est entrée, avant le début d'une trêve, le 24 novembre. L'armée israélienne a repris les bombardements à l'expiration de cette pause vendredi matin.
Plus de 15.000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, parmi lesquelles plus de 6.150 âgées de moins de 18 ans, selon le gouvernement du Hamas.
Voici les derniers développements:
La trêve entre Israël et le Hamas, qui a permis la libération de 105 otages et celle de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée accrue d'aide humanitaire à Gaza, a expiré vendredi matin, et les hostilités ont repris.
L'armée israélienne a dit avoir frappé «plus de 200 cibles terroristes» dans la bande de Gaza.
Le Hamas et Israël se rejettent mutuellement la responsabilité de l'échec de la prolongation de la trêve, en reconnaissant notamment ne pas s'être entendus sur la liste des otages.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a également accusé le Hamas d'avoir «violé l'accord» et «tiré des roquettes» vers Israël.
L’ombre du conflit Israël-Hamas plane sur la COP28 qui se déroule actuellement à Dubaï, éclipsant parfois les questions climatiques.
Le président israélien, Isaac Herzog, s’était déplacé à Dubaï pour plaider auprès de ses homologues la libération des otages encore détenus dans la bande de Gaza.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a annulé sa venue parce qu’Israël avait été invité à y participer, selon un média officiel, et sa délégation a quitté la COP28 en guise de protestation.
Parmi les autres dirigeants ayant consacré une partie de leurs brèves interventions au conflit à Gaza, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré qu’il était inconcevable «de parler de changement climatique indépendamment des tragédies humanitaires autour de nous».
Le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a exhorté la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la violence dans la bande de Gaza. De même, le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié de «catastrophique» la reprise des hostilités.
«L'inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants», a de son côté affirmé le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, à des journalistes.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit un «film d'horreur» dans des hôpitaux de Gaza. «Le sol est inondé de sang et couvert de patients qui attendent de recevoir des soins vitaux» et «montrant les pires lésions imaginables», a dit Rob Holden, un haut responsable chargé des situations d'urgence qui se trouve à Gaza.
L'armée israélienne a confirmé la mort de cinq personnes qui étaient détenues en otage dans la bande de Gaza et dit en avoir informé les familles.
Un bilan provisoire faisait état de 178 tués dans la soirée, selon le Hamas.
En outre, l'agence de presse officielle turque Anadolu a indiqué vendredi qu'un journaliste pigiste palestinien qu'elle employait dans la bande de Gaza a été tué dans un bombardement israélien.
Muntasir al-Sawwaf, qui travaillait comme cameraman pour l'agence, est mort avec son frère et «certains de ses proches» dans le sud de l'enclave, a précisé l'agence.
Les États-Unis «continuent de travailler avec Israël, l'Egypte et le Qatar sur les moyens de prolonger la trêve humanitaire à Gaza», a déclaré vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Washington reste «focalisé» sur la libération des otages détenus à Gaza, malgré la reprise de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien après une trêve d’une semaine, a aussi déclaré vendredi le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Malo Pinatel, avec AFP
Selon Israël, 1.200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de cette attaque et quelque 240 personnes enlevées et emmenées dans la bande de Gaza.
En représailles, Israël a bombardé sans relâche la bande de Gaza, dans laquelle son armée est entrée, avant le début d'une trêve, le 24 novembre. L'armée israélienne a repris les bombardements à l'expiration de cette pause vendredi matin.
Plus de 15.000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, parmi lesquelles plus de 6.150 âgées de moins de 18 ans, selon le gouvernement du Hamas.
Voici les derniers développements:
Fin de la trêve
La trêve entre Israël et le Hamas, qui a permis la libération de 105 otages et celle de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée accrue d'aide humanitaire à Gaza, a expiré vendredi matin, et les hostilités ont repris.
L'armée israélienne a dit avoir frappé «plus de 200 cibles terroristes» dans la bande de Gaza.
Le Hamas et Israël se rejettent mutuellement la responsabilité de l'échec de la prolongation de la trêve, en reconnaissant notamment ne pas s'être entendus sur la liste des otages.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a également accusé le Hamas d'avoir «violé l'accord» et «tiré des roquettes» vers Israël.
La COP28 dans l'ombre de la guerre
L’ombre du conflit Israël-Hamas plane sur la COP28 qui se déroule actuellement à Dubaï, éclipsant parfois les questions climatiques.
Le président israélien, Isaac Herzog, s’était déplacé à Dubaï pour plaider auprès de ses homologues la libération des otages encore détenus dans la bande de Gaza.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a annulé sa venue parce qu’Israël avait été invité à y participer, selon un média officiel, et sa délégation a quitté la COP28 en guise de protestation.
Parmi les autres dirigeants ayant consacré une partie de leurs brèves interventions au conflit à Gaza, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré qu’il était inconcevable «de parler de changement climatique indépendamment des tragédies humanitaires autour de nous».
Inquiétudes de la communauté internationale
Le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a exhorté la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la violence dans la bande de Gaza. De même, le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié de «catastrophique» la reprise des hostilités.
«L'inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants», a de son côté affirmé le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, à des journalistes.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrit un «film d'horreur» dans des hôpitaux de Gaza. «Le sol est inondé de sang et couvert de patients qui attendent de recevoir des soins vitaux» et «montrant les pires lésions imaginables», a dit Rob Holden, un haut responsable chargé des situations d'urgence qui se trouve à Gaza.
Cinq otages morts, trois journalistes tués
L'armée israélienne a confirmé la mort de cinq personnes qui étaient détenues en otage dans la bande de Gaza et dit en avoir informé les familles.
Un bilan provisoire faisait état de 178 tués dans la soirée, selon le Hamas.
En outre, l'agence de presse officielle turque Anadolu a indiqué vendredi qu'un journaliste pigiste palestinien qu'elle employait dans la bande de Gaza a été tué dans un bombardement israélien.
Muntasir al-Sawwaf, qui travaillait comme cameraman pour l'agence, est mort avec son frère et «certains de ses proches» dans le sud de l'enclave, a précisé l'agence.
Poursuite des négociations
Les États-Unis «continuent de travailler avec Israël, l'Egypte et le Qatar sur les moyens de prolonger la trêve humanitaire à Gaza», a déclaré vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.
Washington reste «focalisé» sur la libération des otages détenus à Gaza, malgré la reprise de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien après une trêve d’une semaine, a aussi déclaré vendredi le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Malo Pinatel, avec AFP
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