Jean Yves Le Drian, l’envoyé spécial du président français, Emmanuel Macron, a affirmé vendredi soir, dans une intervention à la LBCI, qu'il «soutient la prolongation du mandat du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, car les Libanais ont besoin de sécurité et qu’il (le général Aoun) ne peut être remplacé en l'absence d’un président de la République». Il a ainsi souligné la nécessité de «trouver une issue constitutionnelle pour sortir de cette situation», estimant qu’il s’agit «d’un devoir national».
Concernant la situation sécuritaire au Liban-Sud, l’émissaire français a estimé que «rien n’empêche l’éventualité d’une escalade dramatique» entre le Hezbollah et Israël. Il a, dans ce sens, exhorté les deux parties à «faire preuve de retenue», assurant que «la France n’a pas de parti pris pour Israël».
Par ailleurs, M. Le Drian a fait valoir que «la crise actuelle nécessite de traiter d'urgence la question de l'élection présidentielle, car, à un moment donné, il y aura des négociations. Aussi, serait-il préférable qu'il y ait une autorité libanaise pour dialoguer au nom de toutes les parties, sinon le Liban ne sera plus le pays décideur de son sort, mais y sera plutôt soumis», en l’occurrence, aux dictats étrangers.
L’ancien ministre des Affaires étrangères français a, en outre, souligné que «le rôle de la France est de permettre aux Libanais de trouver un candidat consensuel et non d’en proposer un», réitérant à cet égard que «c’est aux Libanais de prendre en main leurs responsabilités». Et d’ajouter: «Après avoir discuté avec toutes les parties, il s’est avéré qu’aucun des candidats potentiels d'avant le 14 juin ne pourrait recueillir suffisamment de voix ».
Rappelons que la séance électorale (dernière en date) du 14 juin dernier avait opposé le candidat des forces de l’opposition et du Courant patriotique libre, l’ancien ministre Jihad Azour, à celui du tandem Amal-Hezbollah, le chef des Marada, Sleiman Frangié.
M. Le Drian a enfin indiqué que «l’Arabie saoudite soutient une troisième option et s’emploie de nouveau à faire sortir le Liban de l’impasse» dans laquelle il se trouve.
Concernant la situation sécuritaire au Liban-Sud, l’émissaire français a estimé que «rien n’empêche l’éventualité d’une escalade dramatique» entre le Hezbollah et Israël. Il a, dans ce sens, exhorté les deux parties à «faire preuve de retenue», assurant que «la France n’a pas de parti pris pour Israël».
Par ailleurs, M. Le Drian a fait valoir que «la crise actuelle nécessite de traiter d'urgence la question de l'élection présidentielle, car, à un moment donné, il y aura des négociations. Aussi, serait-il préférable qu'il y ait une autorité libanaise pour dialoguer au nom de toutes les parties, sinon le Liban ne sera plus le pays décideur de son sort, mais y sera plutôt soumis», en l’occurrence, aux dictats étrangers.
L’ancien ministre des Affaires étrangères français a, en outre, souligné que «le rôle de la France est de permettre aux Libanais de trouver un candidat consensuel et non d’en proposer un», réitérant à cet égard que «c’est aux Libanais de prendre en main leurs responsabilités». Et d’ajouter: «Après avoir discuté avec toutes les parties, il s’est avéré qu’aucun des candidats potentiels d'avant le 14 juin ne pourrait recueillir suffisamment de voix ».
Rappelons que la séance électorale (dernière en date) du 14 juin dernier avait opposé le candidat des forces de l’opposition et du Courant patriotique libre, l’ancien ministre Jihad Azour, à celui du tandem Amal-Hezbollah, le chef des Marada, Sleiman Frangié.
M. Le Drian a enfin indiqué que «l’Arabie saoudite soutient une troisième option et s’emploie de nouveau à faire sortir le Liban de l’impasse» dans laquelle il se trouve.
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