Le patriarche maronite, Béchara Raï, a déclaré, dimanche, que «le fait de ne pas élire un président et de garder les portes du palais présidentiel closes depuis près d’un an et deux mois est un crime». Cette situation «détruit les institutions constitutionnelles et les administrations publiques, renforce le chaos et la corruption, et ternit l’image du Liban», a-t-il poursuivi.
Dans son homélie dominicale, Mgr Raï a appelé les députés, à deux reprises, à «se diriger immédiatement vers le Parlement pour élire un président de la République à travers des sessions successives quotidiennes, conformément à l’article 49 de la Constitution». C’est alors qu’on assistera au «redressement des institutions et à la préservation de la patrie. Tout conflit ou division prendra fin».
Par ailleurs, le patriarche maronite a réitéré la nécessité «de ne pas perturber le commandement de l'armée, mais plutôt de renforcer l’unité (de l’institution militaire), sa cohésion et la confiance en son commandement, ainsi que la confiance internationale en cette entité».
Il a rappelé que, dans le contexte actuel «des tensions au Liban-Sud et la crainte d’une extension de la guerre au Liban», on a de plus en plus «besoin de l’armée pour appliquer la résolution 1701» du Conseil de sécurité. Ainsi, on pourrait rétablir «la stabilité dans le sud, maîtriser le relâchement au niveau de la sécurité intérieure et fermer les passages illégaux au trafic humain ainsi qu’à la contrebande de biens et de drogues, entre autres», a-t-il expliqué.
Mgr Raï a affirmé dans ce sens que «personne au Liban ne souhaite l’extension de la guerre vers le sud». «Si elle se propage au sud, personne ne sait où elle s’arrêtera ou quelles seront les conséquences en termes de destruction et de victimes», a-t-il ajouté. Et de marteler: «On ne peut imposer aux Libanais une guerre qui ne les concerne pas.»
Enfin, il a dénoncé la reprise des combats à Gaza. «À quoi sert une trêve humanitaire qui a duré quatre jours, si l'intention est de reprendre les hostilités après une pause?» a-t-il déploré.
Dans son homélie dominicale, Mgr Raï a appelé les députés, à deux reprises, à «se diriger immédiatement vers le Parlement pour élire un président de la République à travers des sessions successives quotidiennes, conformément à l’article 49 de la Constitution». C’est alors qu’on assistera au «redressement des institutions et à la préservation de la patrie. Tout conflit ou division prendra fin».
Par ailleurs, le patriarche maronite a réitéré la nécessité «de ne pas perturber le commandement de l'armée, mais plutôt de renforcer l’unité (de l’institution militaire), sa cohésion et la confiance en son commandement, ainsi que la confiance internationale en cette entité».
Il a rappelé que, dans le contexte actuel «des tensions au Liban-Sud et la crainte d’une extension de la guerre au Liban», on a de plus en plus «besoin de l’armée pour appliquer la résolution 1701» du Conseil de sécurité. Ainsi, on pourrait rétablir «la stabilité dans le sud, maîtriser le relâchement au niveau de la sécurité intérieure et fermer les passages illégaux au trafic humain ainsi qu’à la contrebande de biens et de drogues, entre autres», a-t-il expliqué.
Mgr Raï a affirmé dans ce sens que «personne au Liban ne souhaite l’extension de la guerre vers le sud». «Si elle se propage au sud, personne ne sait où elle s’arrêtera ou quelles seront les conséquences en termes de destruction et de victimes», a-t-il ajouté. Et de marteler: «On ne peut imposer aux Libanais une guerre qui ne les concerne pas.»
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