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- Malgré la guerre, reprise du procès de Netanyahou pour corruption
©(AFP)
Le procès dont fait l'objet le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a repris lundi, après avoir été suspendu pendant deux mois. Le procès, qui s'est ouvert en 2020, est une première en Israël pour un Premier ministre en exercice.
En pleine guerre contre le Hamas, le procès pour corruption dont fait l'objet le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a repris lundi à Jérusalem, environ deux mois après sa suspension en raison de l'attaque sanglante menée par le mouvement palestinien contre l'État hébreu, le 7 octobre.
Benjamin Netanyahou, 74 ans, est soupçonné d'avoir reçu de la part de richissimes personnalités beaucoup de cadeaux d'une valeur de près de 700.000 shekels (environ 176.000 euros). Ces pots-de-vin ont pris la forme de cigares, de bouteilles de champagne et de bijoux distribués entre 2007 et 2016.
M. Netanyahou répond de corruption, fraude et abus de confiance.
Parmi ses bienfaiteurs présumés, le nabab israélien de Hollywood Arnon Milchan, producteur notamment de Brazil, JFK, Pretty Woman et Tueurs nés.
Il est soupçonné d'avoir en retour promu une disposition fiscale qui aurait pu rapporter des millions de dollars à M. Milchan. Le ministère israélien des Finances y avait toutefois mis son veto.
M. Netanyahou affirme n'avoir fait qu'accepter des cadeaux d'amis, sans les avoir sollicités, et s'estime victime d'une chasse aux sorcières. Il ne sera pas appelé à la barre dans l'immédiat, mais pourrait comparaître pour faire une déposition dans quelques mois, selon la presse israélienne.
Son procès, qui s'est ouvert en 2020, est une première en Israël pour un Premier ministre en exercice.
Chef du gouvernement israélien de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021, Benjamin Netanyahou occupe de nouveau le poste depuis les élections de 2022 après avoir constitué une coalition avec des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.
Mais l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, dont une majorité de civils selon les autorités, puis l'entrée en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, a rebattu les cartes politiques en Israël.
Critiqué par l'opposition pour ne pas avoir réussi à prévenir l'attaque du Hamas, la plus meurtrière depuis la création d'Israël il y a 75 ans, Netanyahou s'est vu contraint de former un gouvernement d'urgence et un cabinet de guerre avec son rival Benny Gantz, ancien ministre de la Défense.
Les deux hommes ont juré d'«anéantir» le Hamas et conduisent, depuis près de deux mois, une campagne dévastatrice de frappes sur la bande de Gaza qui a fait plus de 15.500 morts et 41.300 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Des responsables politiques proches du Premier ministre ont critiqué la reprise, en pleine guerre, des audiences, lesquelles seront de toute façon réduites du fait de la mobilisation de réservistes parmi les témoins et les avocats.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
En pleine guerre contre le Hamas, le procès pour corruption dont fait l'objet le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a repris lundi à Jérusalem, environ deux mois après sa suspension en raison de l'attaque sanglante menée par le mouvement palestinien contre l'État hébreu, le 7 octobre.
Benjamin Netanyahou, 74 ans, est soupçonné d'avoir reçu de la part de richissimes personnalités beaucoup de cadeaux d'une valeur de près de 700.000 shekels (environ 176.000 euros). Ces pots-de-vin ont pris la forme de cigares, de bouteilles de champagne et de bijoux distribués entre 2007 et 2016.
M. Netanyahou répond de corruption, fraude et abus de confiance.
Parmi ses bienfaiteurs présumés, le nabab israélien de Hollywood Arnon Milchan, producteur notamment de Brazil, JFK, Pretty Woman et Tueurs nés.
Il est soupçonné d'avoir en retour promu une disposition fiscale qui aurait pu rapporter des millions de dollars à M. Milchan. Le ministère israélien des Finances y avait toutefois mis son veto.
M. Netanyahou affirme n'avoir fait qu'accepter des cadeaux d'amis, sans les avoir sollicités, et s'estime victime d'une chasse aux sorcières. Il ne sera pas appelé à la barre dans l'immédiat, mais pourrait comparaître pour faire une déposition dans quelques mois, selon la presse israélienne.
Son procès, qui s'est ouvert en 2020, est une première en Israël pour un Premier ministre en exercice.
Chef du gouvernement israélien de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021, Benjamin Netanyahou occupe de nouveau le poste depuis les élections de 2022 après avoir constitué une coalition avec des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.
Mais l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre, qui a fait 1.200 morts, dont une majorité de civils selon les autorités, puis l'entrée en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, a rebattu les cartes politiques en Israël.
Critiqué par l'opposition pour ne pas avoir réussi à prévenir l'attaque du Hamas, la plus meurtrière depuis la création d'Israël il y a 75 ans, Netanyahou s'est vu contraint de former un gouvernement d'urgence et un cabinet de guerre avec son rival Benny Gantz, ancien ministre de la Défense.
Les deux hommes ont juré d'«anéantir» le Hamas et conduisent, depuis près de deux mois, une campagne dévastatrice de frappes sur la bande de Gaza qui a fait plus de 15.500 morts et 41.300 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Des responsables politiques proches du Premier ministre ont critiqué la reprise, en pleine guerre, des audiences, lesquelles seront de toute façon réduites du fait de la mobilisation de réservistes parmi les témoins et les avocats.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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