©Crédit : Dalati et Nohra
Le leader sunnite, Saad Hariri, a annoncé "une suspension" de son action politique.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a annoncé lundi la « suspension » de son action politique et appelé son parti à en faire de même et à ne pas « proposer des candidatures » aux prochaines législatives.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue à la Maison du centre, le leader sunnite a expliqué qu’il a pris cette décision parce qu’il est « convaincu que le Liban n’a aucune chance véritable de redressement à l’ombre de l’influence iranienne, de l'incertitude internationale et de la décrépitude de l’Etat » libanais. « Ce que je ne peux pas supporter, c’est qu’un grand nombre de Libanais, les seuls pour qui j’aurai continué à faire de la politique, me considèrent comme étant l’un des pôles du pouvoir qui a causé l’effondrement et qui se pose en obstacle devant tout renouvellement de la classe politique ».
Saad Hariri a aussi affirmé que s’il a voulu dès le départ faire de la politique, « c’est pour poursuivre l’action de Rafic Hariri qui consistait à éviter la guerre civile et à assurer une vie meilleure aux Libanais ». « J’ai réussi dans le premier mais pas dans le second. Eviter la guerre a commandé des compromis", a-t-il dit, en citant "l'accord de Doha, le compromis présidentiel (qui a permis au fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun), d’accéder à la tête de l’Etat et la visite à Damas ».
Le leader sunnite devait remercier tous ceux qui l’ont soutenu au Liban, d’une voix brisée par l’émotion.
Le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, a annoncé lundi la « suspension » de son action politique et appelé son parti à en faire de même et à ne pas « proposer des candidatures » aux prochaines législatives.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue à la Maison du centre, le leader sunnite a expliqué qu’il a pris cette décision parce qu’il est « convaincu que le Liban n’a aucune chance véritable de redressement à l’ombre de l’influence iranienne, de l'incertitude internationale et de la décrépitude de l’Etat » libanais. « Ce que je ne peux pas supporter, c’est qu’un grand nombre de Libanais, les seuls pour qui j’aurai continué à faire de la politique, me considèrent comme étant l’un des pôles du pouvoir qui a causé l’effondrement et qui se pose en obstacle devant tout renouvellement de la classe politique ».
Saad Hariri a aussi affirmé que s’il a voulu dès le départ faire de la politique, « c’est pour poursuivre l’action de Rafic Hariri qui consistait à éviter la guerre civile et à assurer une vie meilleure aux Libanais ». « J’ai réussi dans le premier mais pas dans le second. Eviter la guerre a commandé des compromis", a-t-il dit, en citant "l'accord de Doha, le compromis présidentiel (qui a permis au fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun), d’accéder à la tête de l’Etat et la visite à Damas ».
Le leader sunnite devait remercier tous ceux qui l’ont soutenu au Liban, d’une voix brisée par l’émotion.
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