©(Marcelo GARCIA, AFP)
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a mis en garde son homologue vénézuélien Nicolas Maduro contre toute tentative d'envahir l'Essequibo, province du Guyana voisin, au cours d'un entretien téléphonique, samedi 9 décembre. Caracas lorgne actuellement cette région riche en pétrole, sur la base de revendications datant de la période coloniale.
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a exhorté son homologue vénézuélien Nicolas Maduro à ne pas prendre de "mesures unilatérales" qui aggraveraient le conflit frontalier entre le Venezuela et le Guyana voisin, lors d'un appel téléphonique samedi.
"Lula a souligné l'importance d'éviter les mesures unilatérales qui pourraient aggraver la situation" dans la région disputée de l'Essequibo, riche en pétrole, a déclaré la présidence brésilienne dans un communiqué.
Le président du Brésil, frontalier avec les deux pays, a répété la "préoccupation croissante" des autres pays d'Amérique du Sud qui avaient dans un communiqué commun jeudi soir invité "les deux parties au dialogue et à la recherche d'une solution pacifique".
"S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", avait clairement dit Lula.
La découverte de vastes gisements de pétrole a ravivé le vieux conflit sur l'Essequibo, un territoire de 160.000 km² administré par le Guyana mais que le Venezuela revendique en soutenant que la véritable frontière est celle datant de l'empire espagnol en 1777.
Le différend est porté devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, que le Venezuela ne reconnaît pas. Le Guyana estime que les frontières ont été actées en 1899, lorsque le Royaume-uni était la puissance coloniale du territoire.
Les deux pays continuent d'échanger des déclarations acerbes et le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos vendredi soir mais aucun commentaire n'a filtré.
La Russie, alliée du président vénézuélien, Nicolas Maduro, qui a soutenu son homologue russe Vladimir Poutine dès les premières heures de l'invasion russe en Ukraine, a appelé à "des solutions pacifiques et acceptables pour tous".
Washington, allié de Georgetown, a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana".
Le ministre de la Défense vénézuélien a qualifié de "provocation" les exercices militaires aériens dont les Etats-Unis ont annoncé la tenue au Guyana.
Des analystes estiment toutefois que la rhétorique nationaliste du pouvoir vénézuélien sur l'Essequibo et le référendum organisé dimanche réclamant à 95% le rattachement au Venezuela, selon les chiffres officiels contestés, sont une tentative de manipulation politique de M. Maduro à moins d'un an de la présidentielle de 2024 où il vise un 3e mandat.
Quelque 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du Guyana, vivent dans l'Essequibo, qui couvre les deux tiers de la superficie du pays.
Malo Pinatel, avec AFP
Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a exhorté son homologue vénézuélien Nicolas Maduro à ne pas prendre de "mesures unilatérales" qui aggraveraient le conflit frontalier entre le Venezuela et le Guyana voisin, lors d'un appel téléphonique samedi.
"Lula a souligné l'importance d'éviter les mesures unilatérales qui pourraient aggraver la situation" dans la région disputée de l'Essequibo, riche en pétrole, a déclaré la présidence brésilienne dans un communiqué.
Le président du Brésil, frontalier avec les deux pays, a répété la "préoccupation croissante" des autres pays d'Amérique du Sud qui avaient dans un communiqué commun jeudi soir invité "les deux parties au dialogue et à la recherche d'une solution pacifique".
"S'il y a une chose dont nous ne voulons pas, c'est une guerre en Amérique du Sud", avait clairement dit Lula.
La découverte de vastes gisements de pétrole a ravivé le vieux conflit sur l'Essequibo, un territoire de 160.000 km² administré par le Guyana mais que le Venezuela revendique en soutenant que la véritable frontière est celle datant de l'empire espagnol en 1777.
Le différend est porté devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, que le Venezuela ne reconnaît pas. Le Guyana estime que les frontières ont été actées en 1899, lorsque le Royaume-uni était la puissance coloniale du territoire.
Les deux pays continuent d'échanger des déclarations acerbes et le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à huis clos vendredi soir mais aucun commentaire n'a filtré.
La Russie, alliée du président vénézuélien, Nicolas Maduro, qui a soutenu son homologue russe Vladimir Poutine dès les premières heures de l'invasion russe en Ukraine, a appelé à "des solutions pacifiques et acceptables pour tous".
Washington, allié de Georgetown, a affirmé son "soutien inébranlable à la souveraineté du Guyana".
Le ministre de la Défense vénézuélien a qualifié de "provocation" les exercices militaires aériens dont les Etats-Unis ont annoncé la tenue au Guyana.
Des analystes estiment toutefois que la rhétorique nationaliste du pouvoir vénézuélien sur l'Essequibo et le référendum organisé dimanche réclamant à 95% le rattachement au Venezuela, selon les chiffres officiels contestés, sont une tentative de manipulation politique de M. Maduro à moins d'un an de la présidentielle de 2024 où il vise un 3e mandat.
Quelque 125.000 personnes, soit un cinquième de la population du Guyana, vivent dans l'Essequibo, qui couvre les deux tiers de la superficie du pays.
Malo Pinatel, avec AFP
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