Le ministère français des Affaires étrangères a appelé mardi à ce que «toute la lumière soit faite» sur le bombardement qui a tué un journaliste de l'agence Reuters et blessé six autres, dont deux de l'AFP, le 13 octobre dans le Sud du Liban.
«La France rappelle la nécessité de respecter le droit humanitaire international», «une obligation internationale et morale» impliquant de «protéger les civils, et notamment les journalistes, qui doivent pouvoir exercer leur profession librement et en toute sécurité», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Une enquête de l'AFP publiée jeudi désigne un obus de char israélien comme étant à l'origine de cet incident.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, avait réagi le jour même, considérant «important et approprié» l'établissement d'«une enquête complète et approfondie» sur le bombardement israélien.
Un porte-parole de l'armée israélienne avait pour sa part souligné que le lieu où se trouvaient les journalistes était «une zone de combat active, où se produisent des échanges de tirs». «Se trouver dans cette région est dangereux», avait-il dit.
Issam Abdallah, 37 ans, de Reuters, a été tué. Deux de ses collègues de la même agence, ainsi que deux journalistes de la chaîne Al-Jazira, et deux autres de l'AFP ont été blessés – dont la photographe Christina Assi, 28 ans, grièvement atteinte, qui a subi une amputation de la jambe droite et reste hospitalisée.
L'AFP a enquêté en analysant et en recoupant les images de six médias présents ce jour-là avec les témoignages de journalistes, d'habitants et de sources sécuritaires, et en interrogeant plusieurs experts en armement.
Ces sept semaines d'investigations montrent qu'un obus de char de 120 mm stabilisé par des ailettes, exclusivement utilisé par l'armée israélienne dans la région, est à l'origine de la frappe mortelle, d'après les experts interrogés.
Les journalistes étaient clairement identifiables.
Dans son communiqué, le ministère français appelle une nouvelle fois «toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter un embrasement régional».
«La France rappelle la nécessité de respecter le droit humanitaire international», «une obligation internationale et morale» impliquant de «protéger les civils, et notamment les journalistes, qui doivent pouvoir exercer leur profession librement et en toute sécurité», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Une enquête de l'AFP publiée jeudi désigne un obus de char israélien comme étant à l'origine de cet incident.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, avait réagi le jour même, considérant «important et approprié» l'établissement d'«une enquête complète et approfondie» sur le bombardement israélien.
Un porte-parole de l'armée israélienne avait pour sa part souligné que le lieu où se trouvaient les journalistes était «une zone de combat active, où se produisent des échanges de tirs». «Se trouver dans cette région est dangereux», avait-il dit.
Issam Abdallah, 37 ans, de Reuters, a été tué. Deux de ses collègues de la même agence, ainsi que deux journalistes de la chaîne Al-Jazira, et deux autres de l'AFP ont été blessés – dont la photographe Christina Assi, 28 ans, grièvement atteinte, qui a subi une amputation de la jambe droite et reste hospitalisée.
L'AFP a enquêté en analysant et en recoupant les images de six médias présents ce jour-là avec les témoignages de journalistes, d'habitants et de sources sécuritaires, et en interrogeant plusieurs experts en armement.
Ces sept semaines d'investigations montrent qu'un obus de char de 120 mm stabilisé par des ailettes, exclusivement utilisé par l'armée israélienne dans la région, est à l'origine de la frappe mortelle, d'après les experts interrogés.
Les journalistes étaient clairement identifiables.
Dans son communiqué, le ministère français appelle une nouvelle fois «toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter un embrasement régional».
Commentaires