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- Israël ignore les pressions américaines et intensifie les frappes sur Gaza
Israël a multiplié vendredi les raids aériens contre la bande de Gaza, après avoir prévenu que la guerre contre le Hamas durerait longtemps, malgré les pressions américaines pour réduire l'intensité des frappes et protéger les civils.
En visite en Israël, l'émissaire américain Jake Sullivan a plaidé pour que le contrôle de Gaza revienne aux Palestiniens à l'issue de la guerre, déclenchée il y a 70 jours par l'attaque sanglante du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien.
Il a déclaré vendredi à Tel-Aviv qu'il ne serait "pas juste" qu'Israël occupe Gaza sur le long terme. Il s'est ensuite rendu à Ramallah, pour des entretiens avec des dirigeants de l'Autorité palestinienne.
Des nuages de fumée s'élevaient vendredi dans le nord de la bande de Gaza et à Khan Younès, la grande ville du sud où le ministère de la Santé à Gaza a fait état de "dizaines de morts et de blessés" dans des bombardements.
La guerre a plongé le territoire dans une grave crise humanitaire et 1,9 million d'habitants, soit 85% de sa population, ont été déplacés, selon l'ONU, beaucoup d'entre eux ayant dû fuir à plusieurs reprises à mesure que les combats s'étendaient.
L'ONU a averti jeudi d'un "effondrement de l'ordre civil" dans la bande de Gaza, affirmant que la faim et le désespoir poussaient des habitants à s'emparer de l'aide humanitaire, qui arrive en quantité très limitée via l'Égypte.
Les télécommunications étaient toujours coupées vendredi à Gaza, isolant encore plus le petit territoire soumis par Israël à un siège total depuis le 9 octobre.
Au total, selon l'armée, 117 soldats ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre.
Dans la bande de Gaza, les civils sont acculés dans des zones toujours plus petites, cherchant à échapper aux frappes et confrontés à des conditions humanitaires désespérées.
Dans l'extrême sud, la ville frontalière de Rafah avec l'Égypte s'est transformée en un immense camp improvisé, composé de centaines de tentes assemblées à partir de morceaux de bois, de draps et de bâches en plastique. Les personnes déplacées y trouvent refuge comme elles le peuvent, même sous la pluie, alors que l'hiver s'installe avec son lot de froid et de difficultés supplémentaires.
Vendredi, des Palestiniens fouillaient les décombres après un nouveau bombardement.
Maria Chami, avec AFP
En visite en Israël, l'émissaire américain Jake Sullivan a plaidé pour que le contrôle de Gaza revienne aux Palestiniens à l'issue de la guerre, déclenchée il y a 70 jours par l'attaque sanglante du Hamas, au pouvoir dans le territoire palestinien.
Il a déclaré vendredi à Tel-Aviv qu'il ne serait "pas juste" qu'Israël occupe Gaza sur le long terme. Il s'est ensuite rendu à Ramallah, pour des entretiens avec des dirigeants de l'Autorité palestinienne.
Des nuages de fumée s'élevaient vendredi dans le nord de la bande de Gaza et à Khan Younès, la grande ville du sud où le ministère de la Santé à Gaza a fait état de "dizaines de morts et de blessés" dans des bombardements.
La guerre a plongé le territoire dans une grave crise humanitaire et 1,9 million d'habitants, soit 85% de sa population, ont été déplacés, selon l'ONU, beaucoup d'entre eux ayant dû fuir à plusieurs reprises à mesure que les combats s'étendaient.
L'ONU a averti jeudi d'un "effondrement de l'ordre civil" dans la bande de Gaza, affirmant que la faim et le désespoir poussaient des habitants à s'emparer de l'aide humanitaire, qui arrive en quantité très limitée via l'Égypte.
Les télécommunications étaient toujours coupées vendredi à Gaza, isolant encore plus le petit territoire soumis par Israël à un siège total depuis le 9 octobre.
Au total, selon l'armée, 117 soldats ont été tués à Gaza depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre.
Dans la bande de Gaza, les civils sont acculés dans des zones toujours plus petites, cherchant à échapper aux frappes et confrontés à des conditions humanitaires désespérées.
Dans l'extrême sud, la ville frontalière de Rafah avec l'Égypte s'est transformée en un immense camp improvisé, composé de centaines de tentes assemblées à partir de morceaux de bois, de draps et de bâches en plastique. Les personnes déplacées y trouvent refuge comme elles le peuvent, même sous la pluie, alors que l'hiver s'installe avec son lot de froid et de difficultés supplémentaires.
Vendredi, des Palestiniens fouillaient les décombres après un nouveau bombardement.
Maria Chami, avec AFP
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