Administration publique: grève totale dès jeudi
Les fonctionnaires de l’administration publique ont annoncé, qu’à partir de jeudi, ils observeront une grève totale.

Dans un communiqué, la ligue des fonctionnaires a regretté le mépris et l’indifférence avec lesquels le gouvernement traite leurs droits, comme si «le fonctionnaire était devenu une simple marchandise à exploiter et rien de plus».

Les fonctionnaires exigent que leurs revendications soient satisfaites, dont la plus importante est le réajustement des salaires ou au moins l’attribution d’une augmentation au moins égale à celle proposée dans le projet de décret, sans imposer de «conditions impossibles», avec la confirmation «qu’elle sera mise en œuvre à partir du premier décembre» et que cette augmentation sera «temporaire», dans l’attente que «le gouvernement achève le projet de correction des salaires, des indemnités de transport et de toutes les prestations sanitaires, sociales et éducatives».

La ligue espère un «engagement total des collègues», soulignant que «le mépris persistant à l’égard des droits des salariés conduira à la paralysie de l’administration publique dans son ensemble». «Par conséquent, les recettes de l’État diminueront et cette paralysie s’étendra inévitablement aux services concernés par le versement des salaires, ce qui entraînera l’arrêt du versement des salaires à tous les fonctionnaires», peut-on lire dans le texte.


Rappelons que les fonctionnaires de l’administration publique étaient montés au créneau, vendredi soir, brandissant la menace d’une grève totale, après avoir observé, jusque-là, une grève partielle, assurant une permanence d’un jour par semaine.

La ligue des fonctionnaires de l’administration publique avait appelé le gouvernement à approuver le décret relatif à la fonction publique, lors du Conseil des ministres de mardi.

Elle avait exhorté le Conseil des ministres à «tenir sa promesse, afin de préserver les droits des salariés et le bon déroulement du travail dans l’administration publique», avertissant que la «la non-approbation du décret, mardi, pourrait contraindre les fonctionnaires à cesser complètement de travailler».
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