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- Israël pilonne le sud de Gaza, le vote de l'ONU se fait attendre
©(AFP)
L'aviation et l'artillerie israéliennes ont intensément bombardé jeudi le sud de la bande de Gaza, dont un point de passage pour l'aide humanitaire, en pleines tractations visant à obtenir une trêve dans la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Après deux jours de pause, les combattants palestiniens ont tiré une trentaine de roquettes depuis la bande de Gaza en direction du territoire israélien, où les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités du sud et à Tel-Aviv dans le centre, selon les médias. Les tirs ont fait des dégâts mais pas de victime.
Suspendu à la position des Etats-Unis, alliés d'Israël, le Conseil de sécurité de l'ONU doit, lui, tenter de voter sur une résolution destinée à accroître l'aide à Gaza, où plus de deux mois de bombardements israéliens ont fait au moins 20.000 morts selon le Hamas, détruit des quartiers entiers et déplacé 85% de la population.
Israël a juré de détruire le Hamas qui a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence sans précédent contre le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine où il a pris le pouvoir en 2007.
L'attaque a fait environ 1.140 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur le bilan israélien. Les commandos palestiniens ont en outre enlevé environ 250 personnes, dont 129 sont toujours retenues à Gaza, selon Israël.
Jeudi, des avions israéliens ont frappé le côté palestinien du point de passage de Karam Abou Salem (Kerem Shalom, côté israélien en hébreu) entre Israël et Gaza, tuant quatre personnes, dont son directeur Bassem Ghaben, selon le gouvernement du Hamas.
Israël avait approuvé le 15 decembre cette nouvelle route d'approvisionnement vers Gaza, s'ajoutant à la principale, celle via Rafah (sud), entre l'Egypte et Gaza.
Parallèlement aux bombardements par air et terre, l'armée israélienne mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre à Gaza, un territoire surpeuplé de 362 km2, où elle a perdu 137 hommes et où ses soldats ont pris plusieurs secteurs.
Ces dernières 24 heures, son aviation a frappé 230 cibles à Gaza, a indiqué l'armée, en affirmant que ses troupes avaient "éliminé des centaines de terroristes" et saisi des armes, des lance-roquettes et des explosifs.
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé à Israël une enquête sur "la possible commission d'un crime de guerre" par ses soldats à Gaza, disant avoir reçu des "informations inquiétantes" sur la mort de "11 hommes palestiniens non armés". Des accusations qualifiées de "diffamation" par un responsable israélien.
Pour le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, qui ne cesse de déplorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza, le bilan des victimes palestiniennes est un "jalon dramatique et honteux".
Selon un dernier bilan mercredi du gouvernement de Gaza, 20.000 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, dont au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes, et plus de 50.000 blessées.
Le Hamas, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment, a affirmé que les roquettes tirées sur Israël étaient "une réponse aux massacres israéliens de civils".
Avec AFP
Après deux jours de pause, les combattants palestiniens ont tiré une trentaine de roquettes depuis la bande de Gaza en direction du territoire israélien, où les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs localités du sud et à Tel-Aviv dans le centre, selon les médias. Les tirs ont fait des dégâts mais pas de victime.
Suspendu à la position des Etats-Unis, alliés d'Israël, le Conseil de sécurité de l'ONU doit, lui, tenter de voter sur une résolution destinée à accroître l'aide à Gaza, où plus de deux mois de bombardements israéliens ont fait au moins 20.000 morts selon le Hamas, détruit des quartiers entiers et déplacé 85% de la population.
Israël a juré de détruire le Hamas qui a mené le 7 octobre une attaque d'une ampleur et d'une violence sans précédent contre le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine où il a pris le pouvoir en 2007.
L'attaque a fait environ 1.140 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur le bilan israélien. Les commandos palestiniens ont en outre enlevé environ 250 personnes, dont 129 sont toujours retenues à Gaza, selon Israël.
Jeudi, des avions israéliens ont frappé le côté palestinien du point de passage de Karam Abou Salem (Kerem Shalom, côté israélien en hébreu) entre Israël et Gaza, tuant quatre personnes, dont son directeur Bassem Ghaben, selon le gouvernement du Hamas.
Israël avait approuvé le 15 decembre cette nouvelle route d'approvisionnement vers Gaza, s'ajoutant à la principale, celle via Rafah (sud), entre l'Egypte et Gaza.
Parallèlement aux bombardements par air et terre, l'armée israélienne mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre à Gaza, un territoire surpeuplé de 362 km2, où elle a perdu 137 hommes et où ses soldats ont pris plusieurs secteurs.
Ces dernières 24 heures, son aviation a frappé 230 cibles à Gaza, a indiqué l'armée, en affirmant que ses troupes avaient "éliminé des centaines de terroristes" et saisi des armes, des lance-roquettes et des explosifs.
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé à Israël une enquête sur "la possible commission d'un crime de guerre" par ses soldats à Gaza, disant avoir reçu des "informations inquiétantes" sur la mort de "11 hommes palestiniens non armés". Des accusations qualifiées de "diffamation" par un responsable israélien.
Pour le chef des opérations humanitaires de l'ONU Martin Griffiths, qui ne cesse de déplorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza, le bilan des victimes palestiniennes est un "jalon dramatique et honteux".
Selon un dernier bilan mercredi du gouvernement de Gaza, 20.000 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre, dont au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes, et plus de 50.000 blessées.
Le Hamas, classé comme organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne notamment, a affirmé que les roquettes tirées sur Israël étaient "une réponse aux massacres israéliens de civils".
Avec AFP
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