Il ne fait pas de doute que les divisions entre Libanais façonnent le paysage politique du pays depuis des décennies, mais à présent, de nouveaux défis stratégiques émergent. Ceux-là ne tolèrent ni le surplace ni le report et ne peuvent pas être abordés selon le mode opératoire traditionnel archaïque dont l’échec est indéniable, du fait, notamment, des événements et des changements régionaux tels que la guerre de Gaza, qui constitue un véritable tournant à plusieurs égards.
Parmi les sujets conflictuels au Liban, certains sont en rapport avec la politique étrangère locale qui n’a jamais fait l’unanimité dans le pays, en raison de divergences de vues sur des questions comme l’identité du pays du Cèdre, son rôle et sa position quant au conflit israélo-arabe. Même si des crises et des divisions profondes secouent un monde arabe dont les mécanismes institutionnels, qui servent de levier pour une action commune, sont devenus branlants, cela ne veut pas pour autant dire que le Liban devrait s’en dissocier et renoncer à la couverture politique et économique que le monde arabe lui a toujours assurée.
Il faut dire que le concept d’arabité n’a jamais fait autant l’objet d’une indifférence. Tout ce qui s’y rapporte est considéré fade et trop faible pour induire un changement quelconque, alors que les défis ne font que s’accroître. Ce qui rend légitime la question de savoir si une idée mal appliquée justifie qu’on l’abandonne totalement.
L’important, en ce qui concerne le Liban, est que celui-ci résiste aux théories qui l’encouragent à se replier sur lui-même et à s’éloigner de son milieu naturel ou encore, qui l’entraînent vers des axes qui risquent d’hypothéquer sa décision politique au profit des intérêts directs de ceux-ci, et au mépris de son intérêt national supérieur.
Les rapports du Liban avec le monde extérieur sont mis à mal. Les visites successives d’émissaires occidentaux à Beyrouth représentent, au final, des tentatives répétées pour pousser la classe politique à assumer ses responsabilités. À savoir, en premier, l’élection d’un nouveau président de la République pour relancer la dynamique constitutionnelle et pour que les institutions ankylosées reprennent leur rôle au service du pays et du citoyen.
Les relations du Liban avec le monde arabe notamment ne vont pas bien. Elles se sont progressivement détériorées jusqu’à la rupture par moments. Actuellement, elles se caractérisent par un froid qui s’explique par un changement très net des priorités arabes par rapport aux dossiers régionaux, mais aussi par les restructurations internes des sociétés arabes.
Aujourd’hui plus que jamais, le pays a besoin d’une nouvelle politique étrangère, partant de l’idée qu’il fait partie intégrante de son entourage arabe, quels que soient les attributs que l’on peut coller à une situation arabe en crise et quels que soient les intérêts des États arabes et leurs nouvelles priorités. Cela est, soit dit en passant, parfaitement compréhensible et justifié, sachant que la politique fait l’objet de changements continus.
Le Liban ne peut pas se dissocier des transformations dans la région et ne sera jamais à l’abri des conflits majeurs. Mais cela ne veut guère dire qu’il faut en faire un terrain de règlements de compte, ou qu’on l’oblige à payer le lourd et insupportable tribut des crises politiques ou non politiques.
Le Liban a besoin de changer pour pouvoir exploiter ses atouts, qu’il est en train de perdre l’un après l’autre – en fonction des transformations dans les sociétés arabes et non arabes dont les capacités dépassent de loin les siennes – pour vivre à nouveau et recouvrer son symbolique statut de «pays message».
Parmi les sujets conflictuels au Liban, certains sont en rapport avec la politique étrangère locale qui n’a jamais fait l’unanimité dans le pays, en raison de divergences de vues sur des questions comme l’identité du pays du Cèdre, son rôle et sa position quant au conflit israélo-arabe. Même si des crises et des divisions profondes secouent un monde arabe dont les mécanismes institutionnels, qui servent de levier pour une action commune, sont devenus branlants, cela ne veut pas pour autant dire que le Liban devrait s’en dissocier et renoncer à la couverture politique et économique que le monde arabe lui a toujours assurée.
Il faut dire que le concept d’arabité n’a jamais fait autant l’objet d’une indifférence. Tout ce qui s’y rapporte est considéré fade et trop faible pour induire un changement quelconque, alors que les défis ne font que s’accroître. Ce qui rend légitime la question de savoir si une idée mal appliquée justifie qu’on l’abandonne totalement.
L’important, en ce qui concerne le Liban, est que celui-ci résiste aux théories qui l’encouragent à se replier sur lui-même et à s’éloigner de son milieu naturel ou encore, qui l’entraînent vers des axes qui risquent d’hypothéquer sa décision politique au profit des intérêts directs de ceux-ci, et au mépris de son intérêt national supérieur.
Les rapports du Liban avec le monde extérieur sont mis à mal. Les visites successives d’émissaires occidentaux à Beyrouth représentent, au final, des tentatives répétées pour pousser la classe politique à assumer ses responsabilités. À savoir, en premier, l’élection d’un nouveau président de la République pour relancer la dynamique constitutionnelle et pour que les institutions ankylosées reprennent leur rôle au service du pays et du citoyen.
Les relations du Liban avec le monde arabe notamment ne vont pas bien. Elles se sont progressivement détériorées jusqu’à la rupture par moments. Actuellement, elles se caractérisent par un froid qui s’explique par un changement très net des priorités arabes par rapport aux dossiers régionaux, mais aussi par les restructurations internes des sociétés arabes.
Aujourd’hui plus que jamais, le pays a besoin d’une nouvelle politique étrangère, partant de l’idée qu’il fait partie intégrante de son entourage arabe, quels que soient les attributs que l’on peut coller à une situation arabe en crise et quels que soient les intérêts des États arabes et leurs nouvelles priorités. Cela est, soit dit en passant, parfaitement compréhensible et justifié, sachant que la politique fait l’objet de changements continus.
Le Liban ne peut pas se dissocier des transformations dans la région et ne sera jamais à l’abri des conflits majeurs. Mais cela ne veut guère dire qu’il faut en faire un terrain de règlements de compte, ou qu’on l’oblige à payer le lourd et insupportable tribut des crises politiques ou non politiques.
Le Liban a besoin de changer pour pouvoir exploiter ses atouts, qu’il est en train de perdre l’un après l’autre – en fonction des transformations dans les sociétés arabes et non arabes dont les capacités dépassent de loin les siennes – pour vivre à nouveau et recouvrer son symbolique statut de «pays message».
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