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- Gaza en proie à des combats toujours plus intenses
©(Mahmud HAMS, AFP)
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée vendredi dans son 78ᵉ jour, depuis l’attaque sanglante et inédite, perpétrée par le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir du dernier bilan israélien, et quelque 250 enlevées et emmenées à Gaza.
Parmi ces otages, 129, dont certains pourraient être morts, sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'«anéantir» le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et y menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état vendredi de 20.258 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, et plus de 53.000 blessés.
Voici les derniers développements:
Plus de 200 Palestiniens ont été tués ces dernières 24 heures dans les bombardements incessants et les opérations au sol israéliennes dans la bande de Gaza, a annoncé samedi le Hamas.
Il a également fait état de la découverte de dizaines de corps de Palestiniens tués, dont certains «exécutés» en pleine rue lors d'une opération terrestre de l'armée israélienne dans la région de Jabaliya, au nord de Gaza.
Sollicitée par l'AFP, l'armée n'a pas spécifiquement répondu aux accusations d'exécution, mais a assuré que ses frappes «contre des cibles militaires se conforment aux dispositions du droit international».
L'armée israélienne a annoncé samedi que cinq de ses soldats avaient été tués depuis vendredi en combattant dans la bande de Gaza, portant à 144 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne dans ce territoire.
«L'exigence la plus pressante pour la population de Gaza est un cessez-le-feu immédiat», a estimé le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelant que «la faim, la famine et la propagation de maladies» menacent largement le territoire.
Des photos de l'AFP à Rafah (sud) montrent des dizaines de Palestiniens, dont de nombreux enfants, agglutinés avec des marmites ou des casseroles à la main, attendant de recevoir de la nourriture.
Le porte-parole de la branche militaire du Hamas, Abou Obeida, a déclaré samedi dans un communiqué que son groupe avait «perdu le contact» avec ses combattants chargés de garder cinq otages israéliens, dont trois hommes âgés, montrés dans une vidéo diffusée le 18 décembre.
«Nous pensons que ces otages ont été tués lors d'une des frappes sionistes sur la bande de Gaza», a-t-il déclaré sans autre précision.
Après des attaques de drones répétées en mer Rouge revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen, solidaires du Hamas, un drone a frappé samedi un navire commercial dans l'océan Indien, ont indiqué deux agences maritimes. L'une d'elles a affirmé que le navire était lié à Israël. L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
L’Iran a dénoncé, samedi, «l'inefficacité» des organisations internationales qui ont échoué, selon lui, à mettre fin à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.
«Les crimes du régime sioniste (…) sont regrettables, mais ce qui est plus regrettable encore, c’est l’inefficacité des organisations internationales comme le Conseil de sécurité des Nations unies et des organisations affirmant protéger les droits de l’homme», a déclaré le président iranien, Ebrahim Raïssi, dans son discours prononcé à Téhéran.
Les chefs des Églises de Jérusalem, critiqués pour avoir participé, en pleine guerre de Gaza, à une cérémonie des vœux avec le président israélien, Isaac Herzog, se sont défendus samedi, affirmant avoir demandé la «fin du bain de sang» lors de la rencontre.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, et le custode de Terre sainte, Francesco Patton, ont notamment participé à la cérémonie, au siège de la présidence israélienne.
Cette participation a été dénoncée par le Hamas et a suscité de vives critiques chez les Palestiniens, partagées sur les réseaux sociaux.
Malo Pinatel, avec AFP
Environ 1.140 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans cette attaque, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir du dernier bilan israélien, et quelque 250 enlevées et emmenées à Gaza.
Parmi ces otages, 129, dont certains pourraient être morts, sont encore à Gaza, d'après l'armée. Une centaine de personnes ont été libérées dans le cadre d'une trêve fin novembre en échange de 240 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.
Après l'attaque du 7 octobre, Israël a juré d'«anéantir» le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et y menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre.
Le ministère de la Santé à Gaza a fait état vendredi de 20.258 morts depuis le début des bombardements israéliens, majoritairement des femmes, des enfants et des adolescents, et plus de 53.000 blessés.
Voici les derniers développements:
200 gazaouis tués en 24 heures
Plus de 200 Palestiniens ont été tués ces dernières 24 heures dans les bombardements incessants et les opérations au sol israéliennes dans la bande de Gaza, a annoncé samedi le Hamas.
Il a également fait état de la découverte de dizaines de corps de Palestiniens tués, dont certains «exécutés» en pleine rue lors d'une opération terrestre de l'armée israélienne dans la région de Jabaliya, au nord de Gaza.
Sollicitée par l'AFP, l'armée n'a pas spécifiquement répondu aux accusations d'exécution, mais a assuré que ses frappes «contre des cibles militaires se conforment aux dispositions du droit international».
144 soldats israéliens morts
L'armée israélienne a annoncé samedi que cinq de ses soldats avaient été tués depuis vendredi en combattant dans la bande de Gaza, portant à 144 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne dans ce territoire.
Famine et maladies
«L'exigence la plus pressante pour la population de Gaza est un cessez-le-feu immédiat», a estimé le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, rappelant que «la faim, la famine et la propagation de maladies» menacent largement le territoire.
Des photos de l'AFP à Rafah (sud) montrent des dizaines de Palestiniens, dont de nombreux enfants, agglutinés avec des marmites ou des casseroles à la main, attendant de recevoir de la nourriture.
Flou sur le sort de 5 otages
Le porte-parole de la branche militaire du Hamas, Abou Obeida, a déclaré samedi dans un communiqué que son groupe avait «perdu le contact» avec ses combattants chargés de garder cinq otages israéliens, dont trois hommes âgés, montrés dans une vidéo diffusée le 18 décembre.
«Nous pensons que ces otages ont été tués lors d'une des frappes sionistes sur la bande de Gaza», a-t-il déclaré sans autre précision.
Nouvelle attaque houthie
Après des attaques de drones répétées en mer Rouge revendiquées par les rebelles Houthis du Yémen, solidaires du Hamas, un drone a frappé samedi un navire commercial dans l'océan Indien, ont indiqué deux agences maritimes. L'une d'elles a affirmé que le navire était lié à Israël. L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
Offensive de communication iranienne
L’Iran a dénoncé, samedi, «l'inefficacité» des organisations internationales qui ont échoué, selon lui, à mettre fin à l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre.
«Les crimes du régime sioniste (…) sont regrettables, mais ce qui est plus regrettable encore, c’est l’inefficacité des organisations internationales comme le Conseil de sécurité des Nations unies et des organisations affirmant protéger les droits de l’homme», a déclaré le président iranien, Ebrahim Raïssi, dans son discours prononcé à Téhéran.
Tollé autour d'une cérémonie chrétienne à Jérusalem
Les chefs des Églises de Jérusalem, critiqués pour avoir participé, en pleine guerre de Gaza, à une cérémonie des vœux avec le président israélien, Isaac Herzog, se sont défendus samedi, affirmant avoir demandé la «fin du bain de sang» lors de la rencontre.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, le patriarche grec-orthodoxe de Jérusalem, Théophile III, et le custode de Terre sainte, Francesco Patton, ont notamment participé à la cérémonie, au siège de la présidence israélienne.
Cette participation a été dénoncée par le Hamas et a suscité de vives critiques chez les Palestiniens, partagées sur les réseaux sociaux.
Malo Pinatel, avec AFP
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