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- Le CGRI menace Israël après la mort de Moussavi
©(Qassem AL-KAABI, AFP)
Le Corps des gardiens de la révolution islamique a annoncé, mercredi 27 décembre, qu'une "action directe" de Téhéran serait à prévoir en réaction à l'élimination par Israël de l'un de ses officiers supérieurs. Le général de brigade Razi Moussavi, tué en Syrie dans la banlieue de Damas, doit être enterré prochainement en Iran.
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), l'armée idéologique de l'Iran, ont prévenu mercredi que Téhéran riposterait à l'assassinat par Israël d'un de leurs commandants par une "action directe" et d'autres menées par des groupes pro-iraniens dans la région.
Lundi, Téhéran a accusé Israël d'avoir assassiné en Syrie le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la force Al-Qods, la branche des opérations étrangères et l'unité d'élite des Gardiens.
"Notre réponse à l’assassinat de Moussavi sera une combinaison d’action directe et d'autres menées par le front de la résistance", a déclaré mercredi le porte-parole des Gardiens de la révolution, Ramazan Sharif, cité par l'agence locale Mehr.
Le "front de la résistance" est le terme employé en Iran englobant le pouvoir en Syrie, le Hezbollah, le Hamas, des groupes irakiens et les rebelles yéménites Houthis, proches de l'Iran et opposés à Israël, l'ennemi juré de la République islamique.
En Irak, des centaines de personnes ont participé mercredi dans les villes saintes chiites de Najaf et Kerbala à des cérémonies funéraires en hommage à Razi Moussavi.
Les Gardiens de la révolution ont présenté ce général de brigade comme "l'un des conseillers les plus expérimentés" de la force Al-Qods.
Selon les médias d'État iraniens, il a été visé lundi par "trois missiles" dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.
Interrogée sur cette frappe, Israël a dit ne "pas commenter les informations des médias étrangers". Ce pays voisin de la Syrie dit régulièrement vouloir empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.
A Najaf, les participants à la cérémonie, dont des Iraniens et de nombreux membres du Hachd al-Chaabi, coalition d'ex-paramilitaires irakiens proches de l'Iran, ont porté le cercueil jusqu'au mausolée de l'imam Ali, figure fondatrice du chiisme, branche de l'islam majoritaire en Irak et en Iran.
Brandissant notamment des drapeaux du Hachd al-Chaabi, ils ont scandé: "l'Amérique est le grand Satan" et "l'Amérique est l'ennemi de Dieu", a rapporté un correspondant de l'AFP.
Le cercueil a ensuite été transporté jusqu'à Kerbala, autre ville sainte chiite d'Irak, où se trouvent les mausolées des imams Hussein et Abbas.
Selon l'agence officielle iranienne Irna, des funérailles sont prévues en Iran avant son enterrement jeudi dans le nord de Téhéran.
Interrogé par l'AFP lors du rassemblement à Najaf, l'ambassadeur iranien en Irak, Mohammed al-Sadiq, a affirmé que la mort de Moussavi était "un crime supplémentaire ajouté au palmarès des crimes de l'ennemi sioniste (Israël, ndlr) qui s'embourbe" dans la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Ce conflit a été déclenché le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
La guerre entre le Hamas et Israël a eu des répercussions jusqu'en Irak – dont le gouvernement est soutenu par des partis pro-iraniens – où se sont multipliées des attaques imputées aux groupes proches de Téhéran contre l'armée des États-Unis, alliés d'Israël.
Malo Pinatel, avec AFP
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), l'armée idéologique de l'Iran, ont prévenu mercredi que Téhéran riposterait à l'assassinat par Israël d'un de leurs commandants par une "action directe" et d'autres menées par des groupes pro-iraniens dans la région.
Lundi, Téhéran a accusé Israël d'avoir assassiné en Syrie le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la force Al-Qods, la branche des opérations étrangères et l'unité d'élite des Gardiens.
"Notre réponse à l’assassinat de Moussavi sera une combinaison d’action directe et d'autres menées par le front de la résistance", a déclaré mercredi le porte-parole des Gardiens de la révolution, Ramazan Sharif, cité par l'agence locale Mehr.
Le "front de la résistance" est le terme employé en Iran englobant le pouvoir en Syrie, le Hezbollah, le Hamas, des groupes irakiens et les rebelles yéménites Houthis, proches de l'Iran et opposés à Israël, l'ennemi juré de la République islamique.
En Irak, des centaines de personnes ont participé mercredi dans les villes saintes chiites de Najaf et Kerbala à des cérémonies funéraires en hommage à Razi Moussavi.
Les Gardiens de la révolution ont présenté ce général de brigade comme "l'un des conseillers les plus expérimentés" de la force Al-Qods.
Selon les médias d'État iraniens, il a été visé lundi par "trois missiles" dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.
Interrogée sur cette frappe, Israël a dit ne "pas commenter les informations des médias étrangers". Ce pays voisin de la Syrie dit régulièrement vouloir empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes.
"Grand Satan"
A Najaf, les participants à la cérémonie, dont des Iraniens et de nombreux membres du Hachd al-Chaabi, coalition d'ex-paramilitaires irakiens proches de l'Iran, ont porté le cercueil jusqu'au mausolée de l'imam Ali, figure fondatrice du chiisme, branche de l'islam majoritaire en Irak et en Iran.
Brandissant notamment des drapeaux du Hachd al-Chaabi, ils ont scandé: "l'Amérique est le grand Satan" et "l'Amérique est l'ennemi de Dieu", a rapporté un correspondant de l'AFP.
Le cercueil a ensuite été transporté jusqu'à Kerbala, autre ville sainte chiite d'Irak, où se trouvent les mausolées des imams Hussein et Abbas.
Selon l'agence officielle iranienne Irna, des funérailles sont prévues en Iran avant son enterrement jeudi dans le nord de Téhéran.
Interrogé par l'AFP lors du rassemblement à Najaf, l'ambassadeur iranien en Irak, Mohammed al-Sadiq, a affirmé que la mort de Moussavi était "un crime supplémentaire ajouté au palmarès des crimes de l'ennemi sioniste (Israël, ndlr) qui s'embourbe" dans la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Ce conflit a été déclenché le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
La guerre entre le Hamas et Israël a eu des répercussions jusqu'en Irak – dont le gouvernement est soutenu par des partis pro-iraniens – où se sont multipliées des attaques imputées aux groupes proches de Téhéran contre l'armée des États-Unis, alliés d'Israël.
Malo Pinatel, avec AFP
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