©AFP / Ben Stansall
Le gardien français Hugo Lloris, privé de ballon depuis avril, va relever ce qui devrait être son ultime défi en rejoignant Los Angeles, après plus de 11 ans passés à Tottenham, où il a connu beaucoup d'émotions mais sans remporter aucun titre.
A 37 ans, le champion du monde 2018 a résilié son contrat avec les Spurs, dont il portait les couleurs depuis 2012, pour s'engager au moins pour une saison avec le récent finaliste du championnat nord-américain (MLS), a-t-on appris samedi auprès d'une source proche des négociations.
C'est la fin d'une très longue ère pour le club du nord de Londres, orphelin de son buteur vedette Harry Kane parti au Bayern Munich cet été, et désormais de son emblématique portier français, porteur du brassard de capitaine pendant huit années.
La douzième et dernière saison de Lloris s'achève à mi-parcours, sans le moindre match joué, une triste fin que tenteront d'atténuer les supporters dimanche après-midi au Tottenham Hotspur Stadium, où un hommage est prévu en marge de la rencontre de championnat contre Bournemouth.
Le Français aura été pendant plus d'une décennie le visage des Spurs, avec qui il a disputé l'unique finale de Ligue des champions de leur riche histoire, le 1er juin 2019 à Madrid contre Liverpool (défaite 2-0).
Le portier formé à Nice et recruté à Lyon n'aura pourtant jamais remporté le moindre trophée en Angleterre, réputé pour être le championnat le plus relevé au monde, barré par la domination des clubs de Manchester (United et City), de Liverpool et de ses rivaux londoniens (Arsenal, Chelsea).
Sa régularité et sa fiabilité sur le long cours lui ont toutefois permis d'écrire sa légende avec l'équipe de France. Le détenteur du record de sélections (145) a décroché l'étoile mondiale en 2018 et frôlé la deuxième en 2022, brassard au bras, ne s'inclinant en finale qu'aux tirs au but face à l'Argentine de Lionel Messi.
L'après-Coupe du monde, marqué par sa retraite internationale, n'a malheureusement pas souri à Lloris.
Sa dernière apparition avec Tottenham, le 23 avril contre Newcastle, s'est révélée catastrophique, avec une lourde défaite 6-1 et une sortie à la mi-temps à cause d'une blessure qui l'empêchera ensuite de terminer la saison.
En juin, le Français a exprimé le souhait de découvrir "d'autres choses", à un an du terme de son contrat. Son voeu n'a pas été exaucé durant le mercato d'été et les Spurs ont fait comme si Lloris appartenait déjà au passé.
Le nouvel entraîneur Ange Postecoglou a confié le brassard de capitaine à l'attaquant sud-coréen Heung-Min Son et la cage au gardien italien Guglielmo Vicario. L'ex-rempart d'Empoli s'est montré très à son avantage, Fraser Forster a conservé son rôle de doublure et Lloris a été tenu pendant plusieurs mois à l'écart des feuilles de match.
A Los Angeles, le Niçois d'origine est assuré de récupérer une place de N.1 dans une équipe où les principales attractions s'appellent Carlos Vela et Denis Bouanga.
Il a opté pour la franchise américaine après avoir discuté avec d'anciens joueurs et été séduit par l'enthousiasme des dirigeants, plus prompts à le recruter que d'autres clubs également intéressés, selon la même source proche des négociations.
Ses enfants, élevés à Londres, retrouveront par ailleurs en Californie un environnement anglophone qui leur convient, un autre paramètre qui a pu contribuer à renforcer le choix de Lloris.
Son premier match en MLS est prévu le 24 février, contre Seattle, devant ses nouveaux supporters à Los Angeles. Quoi de mieux que la "Cité des Anges" pour un gardien en quête de résurrection?
A 37 ans, le champion du monde 2018 a résilié son contrat avec les Spurs, dont il portait les couleurs depuis 2012, pour s'engager au moins pour une saison avec le récent finaliste du championnat nord-américain (MLS), a-t-on appris samedi auprès d'une source proche des négociations.
C'est la fin d'une très longue ère pour le club du nord de Londres, orphelin de son buteur vedette Harry Kane parti au Bayern Munich cet été, et désormais de son emblématique portier français, porteur du brassard de capitaine pendant huit années.
La douzième et dernière saison de Lloris s'achève à mi-parcours, sans le moindre match joué, une triste fin que tenteront d'atténuer les supporters dimanche après-midi au Tottenham Hotspur Stadium, où un hommage est prévu en marge de la rencontre de championnat contre Bournemouth.
Le Français aura été pendant plus d'une décennie le visage des Spurs, avec qui il a disputé l'unique finale de Ligue des champions de leur riche histoire, le 1er juin 2019 à Madrid contre Liverpool (défaite 2-0).
- Palmarès à deux faces -
Le portier formé à Nice et recruté à Lyon n'aura pourtant jamais remporté le moindre trophée en Angleterre, réputé pour être le championnat le plus relevé au monde, barré par la domination des clubs de Manchester (United et City), de Liverpool et de ses rivaux londoniens (Arsenal, Chelsea).
Sa régularité et sa fiabilité sur le long cours lui ont toutefois permis d'écrire sa légende avec l'équipe de France. Le détenteur du record de sélections (145) a décroché l'étoile mondiale en 2018 et frôlé la deuxième en 2022, brassard au bras, ne s'inclinant en finale qu'aux tirs au but face à l'Argentine de Lionel Messi.
L'après-Coupe du monde, marqué par sa retraite internationale, n'a malheureusement pas souri à Lloris.
Sa dernière apparition avec Tottenham, le 23 avril contre Newcastle, s'est révélée catastrophique, avec une lourde défaite 6-1 et une sortie à la mi-temps à cause d'une blessure qui l'empêchera ensuite de terminer la saison.
En juin, le Français a exprimé le souhait de découvrir "d'autres choses", à un an du terme de son contrat. Son voeu n'a pas été exaucé durant le mercato d'été et les Spurs ont fait comme si Lloris appartenait déjà au passé.
- Dirigeants convaincants -
Le nouvel entraîneur Ange Postecoglou a confié le brassard de capitaine à l'attaquant sud-coréen Heung-Min Son et la cage au gardien italien Guglielmo Vicario. L'ex-rempart d'Empoli s'est montré très à son avantage, Fraser Forster a conservé son rôle de doublure et Lloris a été tenu pendant plusieurs mois à l'écart des feuilles de match.
A Los Angeles, le Niçois d'origine est assuré de récupérer une place de N.1 dans une équipe où les principales attractions s'appellent Carlos Vela et Denis Bouanga.
Il a opté pour la franchise américaine après avoir discuté avec d'anciens joueurs et été séduit par l'enthousiasme des dirigeants, plus prompts à le recruter que d'autres clubs également intéressés, selon la même source proche des négociations.
Ses enfants, élevés à Londres, retrouveront par ailleurs en Californie un environnement anglophone qui leur convient, un autre paramètre qui a pu contribuer à renforcer le choix de Lloris.
Son premier match en MLS est prévu le 24 février, contre Seattle, devant ses nouveaux supporters à Los Angeles. Quoi de mieux que la "Cité des Anges" pour un gardien en quête de résurrection?
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