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- Israël-Gaza: la guerre continue de faire rage pour la nouvelle année
©(AFP)
Les combats entre Israël et le Hamas ont continué de faire rage pour l’entrée dans la nouvelle année. L’État hébreu a tué au moins 24 Palestiniens lors de bombardements dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, alors que le groupe islamiste a tiré des roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël, sans qu’aucune victime ne soit pour l’instant à déplorer côté israélien.
Israël et la bande de Gaza sont entrés dans l’année 2024 sans pause dans les combats, l’armée israélienne poursuivant son pilonnage intensif du territoire palestinien, faisant au moins 24 morts dans la nuit, et le Hamas tirant des roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël au moment exact du Nouvel An.
Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans plusieurs parties d’Israël et des journalistes de l’AFP à Tel-Aviv ont été témoins de l’interception des roquettes par les systèmes de défense antimissile israéliens à minuit précis. Des personnes qui célébraient le Nouvel An dans une rue festive ont couru se mettre à l’abri, tandis que d’autres continuaient à faire la fête.
Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, ont revendiqué les deux attaques dans une vidéo publiée sur leurs réseaux sociaux, affirmant avoir tiré des roquettes M90 en «réponse aux massacres de civils» perpétrés par Israël.
L’armée israélienne a confirmé l’attaque, sans faire état de victimes ou de dégâts dans un premier temps.
Près de trois mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, a annoncé dimanche soir aux troupes que certains réservistes feraient une pause dans la guerre, afin de se préparer à des "combats prolongés.
L'armée "doit planifier à l'avance car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année", a-t-il poursuivi."
Dans la bande de Gaza, assiégée et dans une situation humanitaire désespérée pour les Palestiniens, les bombardements continuent sans relâche. La guerre se poursuivra encore pendant «de nombreux mois», a averti le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 24 civils ont été tués et plusieurs dizaines d’autres blessés dans la nuit du Nouvel An par des frappes israéliennes. Des raids aériens ont visé le centre de Khan Younès et au moins sept autres villes de la bande de Gaza, a-t-il précisé.
La veille, au moins 48 Palestiniens avaient été tués dans des frappes sur la ville de Gaza, et une autre frappe sur le campus de l’université Al-Aqsa de Gaza avait fait au moins 20 morts, selon la même source.
L’armée israélienne a indiqué avoir tué plus d’une dizaine de combattants ennemis lors d’affrontements au sol, de frappes aériennes et de tirs de chars, ajoutant avoir localisé des tunnels du Hamas et des explosifs dans une école maternelle.
Selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé de Gaza, 21.822 personnes, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, ont été tuées dans le petit territoire palestinien surpeuplé depuis le début de la guerre. Par ailleurs, on estime à 56.451 le nombre de blessés.
Avec AFP
Israël et la bande de Gaza sont entrés dans l’année 2024 sans pause dans les combats, l’armée israélienne poursuivant son pilonnage intensif du territoire palestinien, faisant au moins 24 morts dans la nuit, et le Hamas tirant des roquettes sur Tel-Aviv et le sud d’Israël au moment exact du Nouvel An.
Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans plusieurs parties d’Israël et des journalistes de l’AFP à Tel-Aviv ont été témoins de l’interception des roquettes par les systèmes de défense antimissile israéliens à minuit précis. Des personnes qui célébraient le Nouvel An dans une rue festive ont couru se mettre à l’abri, tandis que d’autres continuaient à faire la fête.
Les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir à Gaza, ont revendiqué les deux attaques dans une vidéo publiée sur leurs réseaux sociaux, affirmant avoir tiré des roquettes M90 en «réponse aux massacres de civils» perpétrés par Israël.
L’armée israélienne a confirmé l’attaque, sans faire état de victimes ou de dégâts dans un premier temps.
Près de trois mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari, a annoncé dimanche soir aux troupes que certains réservistes feraient une pause dans la guerre, afin de se préparer à des "combats prolongés.
L'armée "doit planifier à l'avance car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année", a-t-il poursuivi."
Dans la bande de Gaza, assiégée et dans une situation humanitaire désespérée pour les Palestiniens, les bombardements continuent sans relâche. La guerre se poursuivra encore pendant «de nombreux mois», a averti le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 24 civils ont été tués et plusieurs dizaines d’autres blessés dans la nuit du Nouvel An par des frappes israéliennes. Des raids aériens ont visé le centre de Khan Younès et au moins sept autres villes de la bande de Gaza, a-t-il précisé.
La veille, au moins 48 Palestiniens avaient été tués dans des frappes sur la ville de Gaza, et une autre frappe sur le campus de l’université Al-Aqsa de Gaza avait fait au moins 20 morts, selon la même source.
L’armée israélienne a indiqué avoir tué plus d’une dizaine de combattants ennemis lors d’affrontements au sol, de frappes aériennes et de tirs de chars, ajoutant avoir localisé des tunnels du Hamas et des explosifs dans une école maternelle.
Selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé de Gaza, 21.822 personnes, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, ont été tuées dans le petit territoire palestinien surpeuplé depuis le début de la guerre. Par ailleurs, on estime à 56.451 le nombre de blessés.
Avec AFP
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