©(AFP)
Lai Ching-te, critiqué par la Chine comme un "grave danger", remporte donc les élections présidentielles taïwanaises. Le vice-président sortant, pro indépendance, est crédité de 40,2% des voix, selon des résultats officiels quasi définitifs. Son principal opposant Hou Yu-ih, 66 ans, candidat du Kuomintang (KMT) qui prône un rapprochement avec Pékin, a également concédé sa propre défaite.
Lai Ching-te, critiqué par la Chine comme un "grave danger" en raison de ses positions en faveur de l'indépendance de Taïwan, a remporté samedi l'élection présidentielle sur l'île, selon les résultats officiels quasi-définitifs.
Vice-président sortant, Lai Ching-te, du Parti démocrate progressiste (DPP), était crédité de 40,2% des voix, selon ces résultats portant sur 98% des bureaux de vote.
Lai Ching-te, 64 ans, a été qualifié par Pékin de "grave danger" car son parti clame que l'île est de facto indépendante. La Chine, qui considère Taïwan comme l'une de ses provinces, avait appelé les électeurs à faire "le bon choix", son armée promettant d'"écraser" toute velléité d'"indépendance".
Son principal opposant Hou Yu-ih, 66 ans, candidat du Kuomintang (KMT) qui prône un rapprochement avec Pékin, a obtenu 33,4% des votes, selon ce décompte de la Commission électorale centrale.
En début de soirée, il a reconnu sa défaite face à ses partisans: "Je respecte la décision finale du peuple taïwanais" et "je félicite Lai Ching-te et Hsiao Bi-khim (sa colistière, ndlr) pour leur élection, en espérant qu'ils ne décevront pas les attentes du peuple taïwanais".
Le troisième candidat, Ko Wen-je, 64 ans, du petit Parti populaire taïwanais (TPP) et qui se présente comme anti-establishment, est troisième avec 26,4%. Il a lui aussi concédé la défaite.
Les Taïwanais votaient également pour renouveler les 113 sièges du Parlement, où le DPP pourrait perdre sa majorité.
Dans les quelque 18.000 bureaux de vote, chaque bulletin a été brandi en hauteur et lu à voix haute par les personnes chargées du dépouillement - un processus ouvert au public -, avant d'être comptabilisé.
Les bureaux ont fermé à 16H00 (08H00 GMT) dans ce territoire de 23 millions d'habitants situé à 180 kilomètres des côtes chinoises et salué comme un modèle de démocratie en Asie.
Avec AFP
Lai Ching-te, critiqué par la Chine comme un "grave danger" en raison de ses positions en faveur de l'indépendance de Taïwan, a remporté samedi l'élection présidentielle sur l'île, selon les résultats officiels quasi-définitifs.
Vice-président sortant, Lai Ching-te, du Parti démocrate progressiste (DPP), était crédité de 40,2% des voix, selon ces résultats portant sur 98% des bureaux de vote.
Lai Ching-te, 64 ans, a été qualifié par Pékin de "grave danger" car son parti clame que l'île est de facto indépendante. La Chine, qui considère Taïwan comme l'une de ses provinces, avait appelé les électeurs à faire "le bon choix", son armée promettant d'"écraser" toute velléité d'"indépendance".
Son principal opposant Hou Yu-ih, 66 ans, candidat du Kuomintang (KMT) qui prône un rapprochement avec Pékin, a obtenu 33,4% des votes, selon ce décompte de la Commission électorale centrale.
En début de soirée, il a reconnu sa défaite face à ses partisans: "Je respecte la décision finale du peuple taïwanais" et "je félicite Lai Ching-te et Hsiao Bi-khim (sa colistière, ndlr) pour leur élection, en espérant qu'ils ne décevront pas les attentes du peuple taïwanais".
Le troisième candidat, Ko Wen-je, 64 ans, du petit Parti populaire taïwanais (TPP) et qui se présente comme anti-establishment, est troisième avec 26,4%. Il a lui aussi concédé la défaite.
Les Taïwanais votaient également pour renouveler les 113 sièges du Parlement, où le DPP pourrait perdre sa majorité.
Dans les quelque 18.000 bureaux de vote, chaque bulletin a été brandi en hauteur et lu à voix haute par les personnes chargées du dépouillement - un processus ouvert au public -, avant d'être comptabilisé.
Les bureaux ont fermé à 16H00 (08H00 GMT) dans ce territoire de 23 millions d'habitants situé à 180 kilomètres des côtes chinoises et salué comme un modèle de démocratie en Asie.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires