L’Union des établissements d’enseignement privé n’a pas signé, jeudi, l’accord conclu mardi avec le Syndicat des enseignants au ministère de l’Éducation. Un délai supplémentaire a été accordé pour résoudre cette question, mais la menace de grève des enseignants à partir de mardi tient toujours.
Alors que les enseignants du privé espéraient enfin une issue au dossier lié aux pensions des enseignants à la retraite, l’Union des établissements d’enseignement privé a manqué au rendez-vous fixé à jeudi pour achever l’accord conclu en ce sens mardi, lors de la réunion tenue au ministère de l’Éducation avec le ministre sortant, Abbas Halabi.
Pour le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, «les institutions éducatives ont jugé avoir besoin de plus de temps pour étudier la dernière version de l’accord, qu’ils ont reçue jeudi matin». «Certains établissements sont toujours en train d’examiner leur situation et d’évaluer leurs capacités, explique-t-il à Ici Beyrouth. Nous voulons que l’ensemble des établissements s’engagent à respecter cet accord pour un résultat efficace.»
Selon l’accord, les écoles privées s’engagent à alimenter la caisse des indemnités à raison d’au moins 60 milliards de livres libanaises par mois pour couvrir le paiement des pensions de retraite.
«Selon les calculs effectués, cette somme devrait permettre à la caisse des indemnités de multiplier par six la pension qui était jusque-là perçue par les enseignants retraités», précise le père Nasr. Celle-ci varie entre deux et trois millions de livres par mois, selon le président du Syndicat des enseignants privés, Nehmé Mahfoud.
«Les écoles privées doivent poursuivre l’étude de ce dossier, loin de toute pression», insiste encore le père Nasr, qui confie en outre être «optimiste» quant à l’aboutissement de cette démarche.
«Les réunions se poursuivront dans les jours qui viennent» afin de parvenir à une solution avant mardi, date à laquelle le syndicat a annoncé entamer une grève au cas où l’accord ne serait pas finalisé.
Saisir le Conseil d’État
M. Mahfoud a, de son côté, affirmé vendredi que le syndicat saisira le Conseil d’État de ce dossier. «Un cabinet d’avocats à Beyrouth a été mandaté pour saisir le Conseil d’État d’une plainte au sujet de la décision prise par le gouvernement et son chef, Najib Mikati», a-t-il annoncé, lors d’une conférence de presse tenue au siège du syndicat, à Tripoli.
Par cette démarche, le syndicat des enseignants du privé proteste contre le renvoi au Parlement, le 12 janvier, des lois modifiant certaines réglementations en rapport notamment avec les budgets des écoles et leur contribution à la Caisse des indemnités, après avoir été approuvées par le Cabinet et, surtout, «sans présenter d'option alternative», précise M. Mahfoud.
Concernant l’annonce de la grève, il a noté qu’elle a été différée jusqu’à mardi, «en réponse à la demande du père Nasr et d’autres autorités religieuses d'un délai supplémentaire de deux jours». «S’ils ne signent pas l’accord d’ici lundi soir, nous déclarerons la grève ouverte à partir de mardi matin», avance M. Mahfoud, soulignant que les décisions ultérieures seront prises en fonction des développements de la situation.
Se voulant rassurant, il a affirmé qu’«il a été convenu que les écoles assumeront toutes les charges financières dans le cadre de cet accord», et non les familles des élèves.
Et M. Mahfoud de déplorer: «Les écoles perçoivent illégalement les frais de scolarité en dollars frais et refusent d’augmenter leur contribution à la caisse des indemnités de 6% à 8%.» «Plus de 200 écoles ne paient pas leurs dus à la caisse», dénonce-t-il.
Considérant que «toutes les objections à la loi (votée par les députés le 15 décembre, NDLR) ne sont pas fondées», M. Mahfoud a déclaré que le syndicat collabore avec le chef du Parlement, Nabih Berry, et son vice-président, Élias Bou Saab, dans le but de maintenir dans leur forme actuelle les moutures des deux lois renvoyées par le gouvernement, vendredi dernier, aux commissions mixtes.
Alors que les enseignants du privé espéraient enfin une issue au dossier lié aux pensions des enseignants à la retraite, l’Union des établissements d’enseignement privé a manqué au rendez-vous fixé à jeudi pour achever l’accord conclu en ce sens mardi, lors de la réunion tenue au ministère de l’Éducation avec le ministre sortant, Abbas Halabi.
Pour le secrétaire général des écoles catholiques, le père Youssef Nasr, «les institutions éducatives ont jugé avoir besoin de plus de temps pour étudier la dernière version de l’accord, qu’ils ont reçue jeudi matin». «Certains établissements sont toujours en train d’examiner leur situation et d’évaluer leurs capacités, explique-t-il à Ici Beyrouth. Nous voulons que l’ensemble des établissements s’engagent à respecter cet accord pour un résultat efficace.»
Selon l’accord, les écoles privées s’engagent à alimenter la caisse des indemnités à raison d’au moins 60 milliards de livres libanaises par mois pour couvrir le paiement des pensions de retraite.
«Selon les calculs effectués, cette somme devrait permettre à la caisse des indemnités de multiplier par six la pension qui était jusque-là perçue par les enseignants retraités», précise le père Nasr. Celle-ci varie entre deux et trois millions de livres par mois, selon le président du Syndicat des enseignants privés, Nehmé Mahfoud.
«Les écoles privées doivent poursuivre l’étude de ce dossier, loin de toute pression», insiste encore le père Nasr, qui confie en outre être «optimiste» quant à l’aboutissement de cette démarche.
«Les réunions se poursuivront dans les jours qui viennent» afin de parvenir à une solution avant mardi, date à laquelle le syndicat a annoncé entamer une grève au cas où l’accord ne serait pas finalisé.
Saisir le Conseil d’État
M. Mahfoud a, de son côté, affirmé vendredi que le syndicat saisira le Conseil d’État de ce dossier. «Un cabinet d’avocats à Beyrouth a été mandaté pour saisir le Conseil d’État d’une plainte au sujet de la décision prise par le gouvernement et son chef, Najib Mikati», a-t-il annoncé, lors d’une conférence de presse tenue au siège du syndicat, à Tripoli.
Par cette démarche, le syndicat des enseignants du privé proteste contre le renvoi au Parlement, le 12 janvier, des lois modifiant certaines réglementations en rapport notamment avec les budgets des écoles et leur contribution à la Caisse des indemnités, après avoir été approuvées par le Cabinet et, surtout, «sans présenter d'option alternative», précise M. Mahfoud.
Concernant l’annonce de la grève, il a noté qu’elle a été différée jusqu’à mardi, «en réponse à la demande du père Nasr et d’autres autorités religieuses d'un délai supplémentaire de deux jours». «S’ils ne signent pas l’accord d’ici lundi soir, nous déclarerons la grève ouverte à partir de mardi matin», avance M. Mahfoud, soulignant que les décisions ultérieures seront prises en fonction des développements de la situation.
Se voulant rassurant, il a affirmé qu’«il a été convenu que les écoles assumeront toutes les charges financières dans le cadre de cet accord», et non les familles des élèves.
Et M. Mahfoud de déplorer: «Les écoles perçoivent illégalement les frais de scolarité en dollars frais et refusent d’augmenter leur contribution à la caisse des indemnités de 6% à 8%.» «Plus de 200 écoles ne paient pas leurs dus à la caisse», dénonce-t-il.
Considérant que «toutes les objections à la loi (votée par les députés le 15 décembre, NDLR) ne sont pas fondées», M. Mahfoud a déclaré que le syndicat collabore avec le chef du Parlement, Nabih Berry, et son vice-président, Élias Bou Saab, dans le but de maintenir dans leur forme actuelle les moutures des deux lois renvoyées par le gouvernement, vendredi dernier, aux commissions mixtes.
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