Le député Samy Gemayel a annoncé mardi son refus que le Hezbollah cause la destruction du pays et décide seul de l’avenir de tous les libanais.
Lors d'un discours devant les cadres du parti Kataëb, mardi après-midi, à Bickfaya, le chef du parti de Saïfi a souligné que le véritable objectif de la guerre et de la coalition de soutien est d’imposer l’Iran en tant qu’interlocuteur principal au Moyen-Orient et de protéger ses intérêts. Il a ajouté: «Nous voulons un État fort et un pays stable, un véritable partenariat et une égalité dans la prise de décision et l’autodétermination».
Selon M. Gemayel, le Hezbollah décide de tout ce qui se passe dans le Sud, ce qui signifie que non seulement il implique le Liban, mais il le lie également au Hamas. « Ce qui veut dire que nous devrons attendre de voir ce qui interviendra entre le Hamas et Israël pour connaitre notre destin». Pour étayer cette affirmation, M. Gemayel a ajouté: «Toutes les déclarations du Hezbollah confirment son soutien à la bande de Gaza et à la résistance islamique et le fait qu’il n’acceptera pas de négocier ni de résoudre le problème tant que les bombardements continueront sur Gaza.»
Le député Kataëb a affirmé ne pas vouloir que le Hezbollah abandonne les armes, «mais nous les voulons, ainsi que l’expertise du parti, sous le contrôle du commandement de l’armée, pour renforcer notre pays et son peuple. Le droit de défense n’est pas l’apanage d’une seule partie». Il a dit refuser que quiconque décide de l’avenir du Liban, rejetant l’implication du pays dans la guerre.
«À la fin de la guerre, le Hezbollah devra prendre une décision», a-t-il déclaré, déclarant ne pas pouvoir développer un système étatique si la décision est déjà prise à l’étranger.
M. Gemayel a aussi critiqué la position du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, cautionnant les agissements du Hezbollah dans le Sud. «Le gouvernement obéit à la décision du Hezbollah au détriment du Liban. Nous voulons un président qui défende le Liban, ses frontières et sa sécurité», a poursuivi M. Gemayel.
Concernant les attaques contre lui dans la presse et sur les réseaux sociaux, ainsi que les menaces directes à son égard à la suite d’une interview accordée à la BFMTV, M. Gemayel a retorqué: «Nous sommes habitués à faire face aux attaques, mais lorsque cela se transforme en sujet de discussion sur les nouvelles du Manar (télévision du Hezbollah) et que leurs porte-paroles se mobilisent, cela veut dire que la décision est prise et le message est bien reçu».
Il a affirmé ne rien vouloir changer à ses positions et ses principes, dans la défense du pays.
M. Gemayel a aussi déclaré ne pas vouloir d’un pays dont la jeunesse aspire à vivre à l’étranger quand un avenir incertain l'attend à l’intérieur même du pays. «Nous ne voulons pas vivre dans la misère et envisager l’émigration. Nous voulons d’un pays où l’économie est légitime, et non pas partiellement légitime. Le but du budget est de détruire ce qui en reste», a encore déclaré M. Gemayel.
Lors d'un discours devant les cadres du parti Kataëb, mardi après-midi, à Bickfaya, le chef du parti de Saïfi a souligné que le véritable objectif de la guerre et de la coalition de soutien est d’imposer l’Iran en tant qu’interlocuteur principal au Moyen-Orient et de protéger ses intérêts. Il a ajouté: «Nous voulons un État fort et un pays stable, un véritable partenariat et une égalité dans la prise de décision et l’autodétermination».
Selon M. Gemayel, le Hezbollah décide de tout ce qui se passe dans le Sud, ce qui signifie que non seulement il implique le Liban, mais il le lie également au Hamas. « Ce qui veut dire que nous devrons attendre de voir ce qui interviendra entre le Hamas et Israël pour connaitre notre destin». Pour étayer cette affirmation, M. Gemayel a ajouté: «Toutes les déclarations du Hezbollah confirment son soutien à la bande de Gaza et à la résistance islamique et le fait qu’il n’acceptera pas de négocier ni de résoudre le problème tant que les bombardements continueront sur Gaza.»
Le député Kataëb a affirmé ne pas vouloir que le Hezbollah abandonne les armes, «mais nous les voulons, ainsi que l’expertise du parti, sous le contrôle du commandement de l’armée, pour renforcer notre pays et son peuple. Le droit de défense n’est pas l’apanage d’une seule partie». Il a dit refuser que quiconque décide de l’avenir du Liban, rejetant l’implication du pays dans la guerre.
«À la fin de la guerre, le Hezbollah devra prendre une décision», a-t-il déclaré, déclarant ne pas pouvoir développer un système étatique si la décision est déjà prise à l’étranger.
M. Gemayel a aussi critiqué la position du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, cautionnant les agissements du Hezbollah dans le Sud. «Le gouvernement obéit à la décision du Hezbollah au détriment du Liban. Nous voulons un président qui défende le Liban, ses frontières et sa sécurité», a poursuivi M. Gemayel.
Concernant les attaques contre lui dans la presse et sur les réseaux sociaux, ainsi que les menaces directes à son égard à la suite d’une interview accordée à la BFMTV, M. Gemayel a retorqué: «Nous sommes habitués à faire face aux attaques, mais lorsque cela se transforme en sujet de discussion sur les nouvelles du Manar (télévision du Hezbollah) et que leurs porte-paroles se mobilisent, cela veut dire que la décision est prise et le message est bien reçu».
Il a affirmé ne rien vouloir changer à ses positions et ses principes, dans la défense du pays.
M. Gemayel a aussi déclaré ne pas vouloir d’un pays dont la jeunesse aspire à vivre à l’étranger quand un avenir incertain l'attend à l’intérieur même du pays. «Nous ne voulons pas vivre dans la misère et envisager l’émigration. Nous voulons d’un pays où l’économie est légitime, et non pas partiellement légitime. Le but du budget est de détruire ce qui en reste», a encore déclaré M. Gemayel.
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