Les tensions au Moyen-Orient pourraient entraîner une exacerbation de l’inflation, a averti la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.
«Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations du transport maritime en mer Rouge pourraient entraîner une nouvelle hausse des taux d’inflation», a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse à Francfort.
Madame Lagarde a prévenu qu’une intensification des tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient, risquait de «conduire à une hausse des prix de l’énergie et des coûts de transport à court terme et d’entraver le commerce mondial».
Concernant les taux directeurs, elle a tenu le même discours que depuis le début de l’année: contrairement à la vision qui a, jusqu’à début janvier, été unanime dans les salles de marché d’une baisse des taux directeurs dès mars, le débat sur un tel mouvement est «prématuré» parmi les gouverneurs, a-t-elle souligné.
La semaine dernière, à Davos, elle avait affirmé qu’une baisse des taux vers l’été était probable.
Au cours d’une réunion, la Banque centrale européenne a décidé, comme attendu, de laisser ses taux directeurs inchangés, le principal à 4%, les maintenant à leur plus haut niveau de l’histoire de l’institution.
Les bourses européennes tournent autour de l’équilibre, de retour vers leur plus haut niveau de séance: Paris était stable, Londres prenait 0,15% et Francfort 0,11% vers 14H35 GMT.
À Wall Street, les indices ont ouvert dans le vert, une tendance enclenchée après la publication de la croissance américaine: le Nasdaq prenait 0,46%, ne se laissant pas perturber par le dérapage de Tesla (-8,5%) après ses résultats, tandis que le S&P 500 prenait 0,42% et le Dow Jones 0,30%.
Outre-Atlantique, le regard n’est pas encore tourné sur la Banque centrale, qui ne se réunit que mardi et mercredi prochains.
Principal indicateur du jour, la croissance des États-Unis a déjoué les pronostics de récession en 2023 et s’est même accélérée par rapport à l’année précédente.
La croissance du seul quatrième trimestre a conjuré le sort, s’établissant à 3,3% en rythme annualisé, davantage que les anticipations des économistes.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes souveraines baissaient assez nettement après la réunion de la BCE.
Du côté des marchés asiatiques, les bourses de Hong Kong (+1,96%) et Shanghai (+3,03%) ont continué de profiter de nouvelles mesures annoncées la veille par Pékin pour soutenir la reprise économique en Chine.
Avec AFP
«Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations du transport maritime en mer Rouge pourraient entraîner une nouvelle hausse des taux d’inflation», a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse à Francfort.
Madame Lagarde a prévenu qu’une intensification des tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-Orient, risquait de «conduire à une hausse des prix de l’énergie et des coûts de transport à court terme et d’entraver le commerce mondial».
Concernant les taux directeurs, elle a tenu le même discours que depuis le début de l’année: contrairement à la vision qui a, jusqu’à début janvier, été unanime dans les salles de marché d’une baisse des taux directeurs dès mars, le débat sur un tel mouvement est «prématuré» parmi les gouverneurs, a-t-elle souligné.
La semaine dernière, à Davos, elle avait affirmé qu’une baisse des taux vers l’été était probable.
Au cours d’une réunion, la Banque centrale européenne a décidé, comme attendu, de laisser ses taux directeurs inchangés, le principal à 4%, les maintenant à leur plus haut niveau de l’histoire de l’institution.
Les bourses européennes tournent autour de l’équilibre, de retour vers leur plus haut niveau de séance: Paris était stable, Londres prenait 0,15% et Francfort 0,11% vers 14H35 GMT.
À Wall Street, les indices ont ouvert dans le vert, une tendance enclenchée après la publication de la croissance américaine: le Nasdaq prenait 0,46%, ne se laissant pas perturber par le dérapage de Tesla (-8,5%) après ses résultats, tandis que le S&P 500 prenait 0,42% et le Dow Jones 0,30%.
Outre-Atlantique, le regard n’est pas encore tourné sur la Banque centrale, qui ne se réunit que mardi et mercredi prochains.
Principal indicateur du jour, la croissance des États-Unis a déjoué les pronostics de récession en 2023 et s’est même accélérée par rapport à l’année précédente.
La croissance du seul quatrième trimestre a conjuré le sort, s’établissant à 3,3% en rythme annualisé, davantage que les anticipations des économistes.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes souveraines baissaient assez nettement après la réunion de la BCE.
Du côté des marchés asiatiques, les bourses de Hong Kong (+1,96%) et Shanghai (+3,03%) ont continué de profiter de nouvelles mesures annoncées la veille par Pékin pour soutenir la reprise économique en Chine.
Avec AFP
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