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- Après 112 jours, la CIJ appelle Israël à éviter tout acte de «génocide» à Gaza
La plus haute juridiction de l'ONU a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte éventuel de «génocide» à Gaza, une accusation «scandaleuse» pour Israël, en guerre avec le Hamas dans ce territoire palestinien où l'inquiétude grandit sur le sort des civils.
La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène une offensive militaire en riposte à l'attaque sans précédent menée contre Israël le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.
Israël, qui contrôle l'entrée de l'aide internationale dans le territoire assiégé, doit prendre «des mesures immédiates» pour permettre la fourniture de l'aide «dont les Palestiniens ont un besoin urgent», a déclaré la CIJ, qui n'a aucun levier pour imposer ses décisions.
Des combats acharnés se déroulent dans le Sud, où des milliers de civils ont fui ces derniers jours Khan Younès.
Non loin, à Rafah, des dizaines de milliers de déplacés s'entassent dans un périmètre très réduit contre la frontière fermée avec l'Égypte, selon un journaliste de l'AFP.
L'Afrique du Sud avait saisi la CIJ, arguant qu'Israël violait la Convention des Nations unies sur le génocide, établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l'Holocauste.
L'UE a demandé l'application «immédiate» de cette décision, jugée «sans fondement» par Washington, principal allié d'Israël, tandis que la France a souligné que le crime de génocide nécessitait «l'établissement d'une intention».
La décision a été saluée par la Turquie, l'Iran, l'Espagne et le Qatar, médiateur qui accueille la direction du Hamas. L'Arabie saoudite a, elle, demandé qu'Israël «rende des comptes» pour ses «violations» du droit international.
À la suite des accusations d'Israël portant sur l'implication d'employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans l'attaque du 7 octobre, celle-ci a indiqué avoir limogé «plusieurs membres du personnel» et ouvert une enquête. Washington a annoncé avoir «suspendu» son financement de l'Unrwa.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a, elle, rejeté les accusations de «collusion» avec le Hamas proférées par Israël, tout en assurant être «impartiale».
Vendredi, la Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a discuté avec l'émir du Qatar des «derniers événements en Israël et à Gaza, y compris les efforts de libération des otages enlevés par le Hamas».
Dans ce contexte, Paris accueillera une réunion dans les prochains jours sur ces sujets entre la CIA, l'Égypte, Israël et le Qatar, a indiqué une source sécuritaire française à l'AFP.
Sur le plan régional, les rebelles yéménites houthis, soutenus par l'Iran et qui affirment agir en soutien des Palestiniens, ont déclaré avoir tiré des «missiles» contre un «pétrolier britannique», après que les Etats-Unis ont détruit un missile tiré «depuis les zones du Yémen contrôlées par les Houthis».
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a diffusé vendredi, sur Telegram, une vidéo dans laquelle apparaissent trois otages israéliennes, dont deux se présentent comme étant des militaires, demandant au gouvernement israélien de mettre fin à la guerre et de les ramener chez elles.
Maria Chami, avec AFP
La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène une offensive militaire en riposte à l'attaque sans précédent menée contre Israël le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.
Israël, qui contrôle l'entrée de l'aide internationale dans le territoire assiégé, doit prendre «des mesures immédiates» pour permettre la fourniture de l'aide «dont les Palestiniens ont un besoin urgent», a déclaré la CIJ, qui n'a aucun levier pour imposer ses décisions.
Des combats acharnés se déroulent dans le Sud, où des milliers de civils ont fui ces derniers jours Khan Younès.
Non loin, à Rafah, des dizaines de milliers de déplacés s'entassent dans un périmètre très réduit contre la frontière fermée avec l'Égypte, selon un journaliste de l'AFP.
L'Afrique du Sud avait saisi la CIJ, arguant qu'Israël violait la Convention des Nations unies sur le génocide, établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l'Holocauste.
L'UE a demandé l'application «immédiate» de cette décision, jugée «sans fondement» par Washington, principal allié d'Israël, tandis que la France a souligné que le crime de génocide nécessitait «l'établissement d'une intention».
La décision a été saluée par la Turquie, l'Iran, l'Espagne et le Qatar, médiateur qui accueille la direction du Hamas. L'Arabie saoudite a, elle, demandé qu'Israël «rende des comptes» pour ses «violations» du droit international.
À la suite des accusations d'Israël portant sur l'implication d'employés de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans l'attaque du 7 octobre, celle-ci a indiqué avoir limogé «plusieurs membres du personnel» et ouvert une enquête. Washington a annoncé avoir «suspendu» son financement de l'Unrwa.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a, elle, rejeté les accusations de «collusion» avec le Hamas proférées par Israël, tout en assurant être «impartiale».
Vendredi, la Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a discuté avec l'émir du Qatar des «derniers événements en Israël et à Gaza, y compris les efforts de libération des otages enlevés par le Hamas».
Dans ce contexte, Paris accueillera une réunion dans les prochains jours sur ces sujets entre la CIA, l'Égypte, Israël et le Qatar, a indiqué une source sécuritaire française à l'AFP.
Sur le plan régional, les rebelles yéménites houthis, soutenus par l'Iran et qui affirment agir en soutien des Palestiniens, ont déclaré avoir tiré des «missiles» contre un «pétrolier britannique», après que les Etats-Unis ont détruit un missile tiré «depuis les zones du Yémen contrôlées par les Houthis».
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a diffusé vendredi, sur Telegram, une vidéo dans laquelle apparaissent trois otages israéliennes, dont deux se présentent comme étant des militaires, demandant au gouvernement israélien de mettre fin à la guerre et de les ramener chez elles.
Maria Chami, avec AFP
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