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- Netanyahou pris dans les tirs croisés
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré que la guerre à Gaza n'était pas "un nouveau round" avec le Hamas et qu'Israël ne mettrait pas fin à la guerre sans avoir atteint ses objectifs. Il a rappelé que l'élimination du Hamas, le retour des otages, et la garantie que Gaza ne constitue plus une menace pour Israël sont prioritaires.
En ce qui concerne les informations relatives à un éventuel accord sur les otages, M. Netanyahou a affirmé que l'armée israélienne ne quitterait pas la bande de Gaza et qu'il n'avait pas l'intention de libérer des milliers de terroristes.
Le Premier ministre est actuellement confronté à une pression internationale et intérieure croissante. Il doit notamment faire face à l'exaspération de son allié américain, qui l'exhorte à s'orienter vers une solution politique.
C'est dans ce contexte que le directeur de la CIA, William Burns, et de hauts responsables égyptiens, qataris et israéliens se sont rencontrés en début de semaine pour discuter d'une trêve dans la guerre à Gaza.
Ces derniers se sont depuis mis d'accord sur un accord de principe dont les grandes lignes ont été transmises à la direction politique du Hamas, qui a déclaré l'"étudier".
Sur le plan intérieur, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, l'une des figures de l'extrême droite à avoir rejoint l'actuel gouvernement israélien, pousse dans la direction opposée. Mardi, il a déclaré sur X que la conclusion d'un accord inacceptable avec le Hamas conduirait à la dissolution du gouvernement israélien.
La fragile coalition réunie par M. Netanyahou fin décembre 2022 repose en grande partie sur son alliance avec ces partis extrémistes. S'il devait finalement céder aux exigences américaines, cela pourrait signer son arrêt de mort politique, par l'implosion de son cabinet.
En ce qui concerne les informations relatives à un éventuel accord sur les otages, M. Netanyahou a affirmé que l'armée israélienne ne quitterait pas la bande de Gaza et qu'il n'avait pas l'intention de libérer des milliers de terroristes.
Le Premier ministre est actuellement confronté à une pression internationale et intérieure croissante. Il doit notamment faire face à l'exaspération de son allié américain, qui l'exhorte à s'orienter vers une solution politique.
C'est dans ce contexte que le directeur de la CIA, William Burns, et de hauts responsables égyptiens, qataris et israéliens se sont rencontrés en début de semaine pour discuter d'une trêve dans la guerre à Gaza.
Ces derniers se sont depuis mis d'accord sur un accord de principe dont les grandes lignes ont été transmises à la direction politique du Hamas, qui a déclaré l'"étudier".
Sur le plan intérieur, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, l'une des figures de l'extrême droite à avoir rejoint l'actuel gouvernement israélien, pousse dans la direction opposée. Mardi, il a déclaré sur X que la conclusion d'un accord inacceptable avec le Hamas conduirait à la dissolution du gouvernement israélien.
La fragile coalition réunie par M. Netanyahou fin décembre 2022 repose en grande partie sur son alliance avec ces partis extrémistes. S'il devait finalement céder aux exigences américaines, cela pourrait signer son arrêt de mort politique, par l'implosion de son cabinet.
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