Les Particules élémentaires, fiction télévisée très librement adaptée du roman de Michel Houellebecq, est diffusée sur France 2 lundi soir, avec un personnage de Michel qui évoque immanquablement le célèbre écrivain.
La chaîne publique, qui programme cette fiction à 21h10, parle du livre comme d'un "monument de la littérature contemporaine, qui dresse une satire féroce et bouleversante de la société moderne minée par la solitude et l'individualisme".
Sorti en 1998, et couronné du Prix Novembre, ce roman sombre, qui parle de misère sexuelle, des ravages de l'absence d'une mère et du clonage, avait propulsé Michel Houellebecq vers la célébrité.
Les fans n'y reconnaîtront cependant pas exactement l'intrigue originale. Le scénariste Gilles Tauran prend de grandes libertés avec le détail du roman, mais garde la trame de fond : le parcours chaotique de deux demi-frères, Michel, biologiste surdoué asocial, et Bruno, agrégé de lettres et obsédé sexuel.
Ce personnage de Michel Djerzinski, passionné dès l'enfance par la parthénogenèse (reproduction animale sans mâle), est incarné à l'âge adulte par un Jean-Charles Clichet très houellebecquien.
Il est légèrement négligé physiquement, possédé par ses recherches, habitant en "ermite" une tour des Olympiades dans le 13e arrondissement de Paris, mais d'une conversation agréable, même quand il apparaît en complet décalage avec la société qui l'entoure.
L'enfance de Michel Djerzinski, telle qu'elle est filmée, laisse imaginer celle de Michel Houellebecq. Délaissés par des parents divorcés, les deux sont élevés par leur grand-mère dans une Seine-et-Marne tranquille.
Le livre avait provoqué la colère de la mère de Houellebecq, dépeinte – sous son vrai nom – comme préoccupée avant tout par sa propre vie. C'est encore le cas à l'écran.
"Dans la tête de Michel et Bruno, il y a beaucoup de choses qui se passent. Ça remue, ça s'agite", explique le réalisateur Antoine Garceau dans un entretien avec France 2.
Selon lui, "c'est un film qui, j'ai l'impression, appelle beaucoup de gros plans, beaucoup de présence sur ces personnages, tellement ils sont forts, et bien écrits".
C'est la deuxième adaptation de ce roman, après un film allemand de 2006.
Michel Houellebecq a sorti le 7 janvier son huitième roman, "Anéantir". Selon son éditeur Flammarion, il en a vendu 170.000 exemplaires. Et d'après les classements de GfK publiés par "Livres Hebdo", il a passé trois semaines consécutives en tête des ventes de livres.
© AFP
La chaîne publique, qui programme cette fiction à 21h10, parle du livre comme d'un "monument de la littérature contemporaine, qui dresse une satire féroce et bouleversante de la société moderne minée par la solitude et l'individualisme".
Sorti en 1998, et couronné du Prix Novembre, ce roman sombre, qui parle de misère sexuelle, des ravages de l'absence d'une mère et du clonage, avait propulsé Michel Houellebecq vers la célébrité.
Les fans n'y reconnaîtront cependant pas exactement l'intrigue originale. Le scénariste Gilles Tauran prend de grandes libertés avec le détail du roman, mais garde la trame de fond : le parcours chaotique de deux demi-frères, Michel, biologiste surdoué asocial, et Bruno, agrégé de lettres et obsédé sexuel.
Ce personnage de Michel Djerzinski, passionné dès l'enfance par la parthénogenèse (reproduction animale sans mâle), est incarné à l'âge adulte par un Jean-Charles Clichet très houellebecquien.
Il est légèrement négligé physiquement, possédé par ses recherches, habitant en "ermite" une tour des Olympiades dans le 13e arrondissement de Paris, mais d'une conversation agréable, même quand il apparaît en complet décalage avec la société qui l'entoure.
L'enfance de Michel Djerzinski, telle qu'elle est filmée, laisse imaginer celle de Michel Houellebecq. Délaissés par des parents divorcés, les deux sont élevés par leur grand-mère dans une Seine-et-Marne tranquille.
Le livre avait provoqué la colère de la mère de Houellebecq, dépeinte – sous son vrai nom – comme préoccupée avant tout par sa propre vie. C'est encore le cas à l'écran.
"Dans la tête de Michel et Bruno, il y a beaucoup de choses qui se passent. Ça remue, ça s'agite", explique le réalisateur Antoine Garceau dans un entretien avec France 2.
Selon lui, "c'est un film qui, j'ai l'impression, appelle beaucoup de gros plans, beaucoup de présence sur ces personnages, tellement ils sont forts, et bien écrits".
C'est la deuxième adaptation de ce roman, après un film allemand de 2006.
Michel Houellebecq a sorti le 7 janvier son huitième roman, "Anéantir". Selon son éditeur Flammarion, il en a vendu 170.000 exemplaires. Et d'après les classements de GfK publiés par "Livres Hebdo", il a passé trois semaines consécutives en tête des ventes de livres.
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