Décidément, il faut de tout pour faire un monde. Même quelqu’un comme Abdallah Bou Habib.
Le ministre sortant des Affaires étrangères n’a qu’une idée en tête: celle de cumuler les bafouilles et les gesticulations politiques et médiatiques. Cela fait un moment que M. Bou Habib se lâche pour faire des déclarations scandaleuses et insensées, qui ne sont clairement pas dignes de sa fonction. Un comble, venant du chef de la diplomatie libanaise qui semble ignorer ses prérogatives et les limites de son poste. Connaître sa place est une qualité qui n’est décidément pas donnée à tout le monde.
Le voici qui s’épanche sur tel et tel média pour faire parler de lui, bien que ses propos lui fassent plus de tort que de bien. Son dernier entretien avec la chaîne télévisée panarabe Al-Arabiya n’est certainement pas une exception. «Je n’accepterais pas que le Hezbollah se retire au-delà du Litani car cela entraînerait une reprise de la guerre», a-t-il lancé, justifiant son refus en estimant que «l’armée libanaise n’a pas les capacités nécessaires pour se déployer à la frontière, puisqu’elle est confrontée à une insuffisance d'équipement et de matériel». Une vraie aberration, alors que la communauté internationale en général, et les États-Unis en particulier, soutiennent l’armée libanaise et saluent ses efforts et son dévouement à chaque occasion qui se présente.
Cette fameuse déclaration intervient à l’heure où les tractations diplomatiques du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) s’intensifient pour éviter qu’une escalade militaire au Liban-Sud entre Israël et le Hezbollah ne s’étende davantage, appelant notamment à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui inclut justement le retrait du Hezbollah vers le nord du Litani.
Comment un membre de l’Exécutif se permet-il d’énoncer des énormités pareilles, lui qui est censé défendre bec et ongles la seule institution militaire légale et légitime chargée de protéger la souveraineté territoriale et d’assurer la sécurité nationale? Comment se permet-il de soutenir ouvertement une milice pro-iranienne pour défendre le territoire et les frontières libanaises? Quelle image donne-t-il à la communauté internationale en renflouant de la sorte une organisation anti-libanaise qui sert les intérêts d’un pays obstructionniste et qui met en péril la sécurité du pays aux dépens de l’armée nationale?
La réponse est malheureusement très simple et se résume – hélas! – en deux mots: la présidentielle. En effet, les proches et les membres du Courant patriotique libre sont obnubilés par cette échéance tant convoitée par leur chef, Gebran Bassil, à tel point qu’ils seraient capables de faire tout et n’importe quoi pour torpiller les chances du général Joseph Aoun à la magistrature suprême. D’autant qu’il n’est de secret pour personne que le commandant en chef de l’armée demeure le favori incontesté de l’opposition et de la communauté internationale pour accéder au palais présidentiel de Baabda.
Il convient de souligner dans ce cadre que les diplomates et les émissaires internationaux ne prennent même plus la peine de s'entretenir avec M. Bou Habib et préfèrent de loin rencontrer le général Joseph Aoun, Yarzé devenant ainsi un passage incontournable lors de leurs visites au Liban. Une prise de position des envoyés occidentaux qui suscite l’ire et l’agacement du ministre des Affaires étrangères qui, dans la foulée de ses actions tempétueuses, a envoyé une missive à l’ambassadeur du Royaume-Uni au Liban, Hamish Cowell, se plaignant du fait de ne pas avoir été sollicité pour rencontrer son homologue britannique, David Cameron, lors de son passage-éclair au Liban la semaine dernière, alors que celui-ci s’était réuni, sans surprise, avec Joseph Aoun.
Quoi qu’il en soit, M. Bou Habib devrait se concentrer sur ses tâches ministérielles et œuvrer pour une désescalade des tensions dans le sud du pays, au lieu de se mêler de dossiers qui ne le regardent aucunement.
Cela dit, une question capitale se pose: Mais où est donc le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim? Est-il au courant que le sud du pays est à feu et à sang, ou est-il encore traumatisé par la prolongation du mandat du commandant en chef de l’armée?
Le ministre sortant des Affaires étrangères n’a qu’une idée en tête: celle de cumuler les bafouilles et les gesticulations politiques et médiatiques. Cela fait un moment que M. Bou Habib se lâche pour faire des déclarations scandaleuses et insensées, qui ne sont clairement pas dignes de sa fonction. Un comble, venant du chef de la diplomatie libanaise qui semble ignorer ses prérogatives et les limites de son poste. Connaître sa place est une qualité qui n’est décidément pas donnée à tout le monde.
Le voici qui s’épanche sur tel et tel média pour faire parler de lui, bien que ses propos lui fassent plus de tort que de bien. Son dernier entretien avec la chaîne télévisée panarabe Al-Arabiya n’est certainement pas une exception. «Je n’accepterais pas que le Hezbollah se retire au-delà du Litani car cela entraînerait une reprise de la guerre», a-t-il lancé, justifiant son refus en estimant que «l’armée libanaise n’a pas les capacités nécessaires pour se déployer à la frontière, puisqu’elle est confrontée à une insuffisance d'équipement et de matériel». Une vraie aberration, alors que la communauté internationale en général, et les États-Unis en particulier, soutiennent l’armée libanaise et saluent ses efforts et son dévouement à chaque occasion qui se présente.
Cette fameuse déclaration intervient à l’heure où les tractations diplomatiques du groupe des Cinq (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte, Qatar) s’intensifient pour éviter qu’une escalade militaire au Liban-Sud entre Israël et le Hezbollah ne s’étende davantage, appelant notamment à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui inclut justement le retrait du Hezbollah vers le nord du Litani.
Comment un membre de l’Exécutif se permet-il d’énoncer des énormités pareilles, lui qui est censé défendre bec et ongles la seule institution militaire légale et légitime chargée de protéger la souveraineté territoriale et d’assurer la sécurité nationale? Comment se permet-il de soutenir ouvertement une milice pro-iranienne pour défendre le territoire et les frontières libanaises? Quelle image donne-t-il à la communauté internationale en renflouant de la sorte une organisation anti-libanaise qui sert les intérêts d’un pays obstructionniste et qui met en péril la sécurité du pays aux dépens de l’armée nationale?
La réponse est malheureusement très simple et se résume – hélas! – en deux mots: la présidentielle. En effet, les proches et les membres du Courant patriotique libre sont obnubilés par cette échéance tant convoitée par leur chef, Gebran Bassil, à tel point qu’ils seraient capables de faire tout et n’importe quoi pour torpiller les chances du général Joseph Aoun à la magistrature suprême. D’autant qu’il n’est de secret pour personne que le commandant en chef de l’armée demeure le favori incontesté de l’opposition et de la communauté internationale pour accéder au palais présidentiel de Baabda.
Il convient de souligner dans ce cadre que les diplomates et les émissaires internationaux ne prennent même plus la peine de s'entretenir avec M. Bou Habib et préfèrent de loin rencontrer le général Joseph Aoun, Yarzé devenant ainsi un passage incontournable lors de leurs visites au Liban. Une prise de position des envoyés occidentaux qui suscite l’ire et l’agacement du ministre des Affaires étrangères qui, dans la foulée de ses actions tempétueuses, a envoyé une missive à l’ambassadeur du Royaume-Uni au Liban, Hamish Cowell, se plaignant du fait de ne pas avoir été sollicité pour rencontrer son homologue britannique, David Cameron, lors de son passage-éclair au Liban la semaine dernière, alors que celui-ci s’était réuni, sans surprise, avec Joseph Aoun.
Quoi qu’il en soit, M. Bou Habib devrait se concentrer sur ses tâches ministérielles et œuvrer pour une désescalade des tensions dans le sud du pays, au lieu de se mêler de dossiers qui ne le regardent aucunement.
Cela dit, une question capitale se pose: Mais où est donc le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim? Est-il au courant que le sud du pays est à feu et à sang, ou est-il encore traumatisé par la prolongation du mandat du commandant en chef de l’armée?
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